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25 novembre 2024
Sports
ALIOU CISSÉ, HOSPITALISÉ, SE PORTE MIEUX
Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, hospitalisé à Yamoussoukro, à la suite d’une petite infection gastrique, se porte mieux, a-t-on appris de sources proches de l’équipe nationale.
Yamoussoukro, 20 jan (APS) – Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, hospitalisé à Yamoussoukro, à la suite d’une petite infection gastrique, se porte mieux, a-t-on appris de sources proches de l’équipe nationale.
Cissé, victime d’une infection gastrique, a été hospitalisé, vendredi soir, après la rencontre Sénégal-Cameroun (3-1) pour le compte de la deuxième journée de la poule C de la CAN.
Des sources proches de la Sélection assurent que l’état de santé de Aliou Cissé s’est stabilisé et qu’il se porte mieux.
Selon le président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), l’entraîneur des Lions était « un peu malade avant le match contre le Cameroun ».
CAN 2023, BOUNEDJAH SAUVE L’ALGÉRIE À LA 95E
Ce samedi s’est joué en levée de rideau le premier match de la deuxième journée du groupe D. Le Burkina Faso accroche L’Algérie et se rapproche de la qualification.
L’Algérie qui a été tenu en échec par l’Angola lors de son premier match 2-1 était dans l’obligation de réagir pour ne pas subir sa déroute de la CAN 2021.
Les hommes de Jamel Belmadi l’ont bien compris vu que dès les premières minutes les fennecs se sont mis dans la moitié de terrain du Burkina Faso en ayant même la possession de balle. Les Étalons sont bien en place et ne se laissent pas pour autant se faire bouffer par les coéquipiers de Riyad Mahrez.
Dans le temps additionnel (45+3)sur un bel caviar d’Abdoul Tapsoba, qui surplombe la défense du champion d’Afrique 2019, Mohamed Konate ouvre le score d’une tête super puissante 1-0, l’un des plus jolis buts de la compétition. Le Burkina Faso, rentre au vestiaire avec cette nette avance.
Dans la deuxième période, les Algériens n’ont pas attendu longtemps pour revenir au score par l’intermédiaire de B.Bounedjah à la 51ème minute qui égalise pour son équipe 1-1.
Les Burkinabés n’abdiquent pas dans ce match en enchaînant les occasions jusqu’à la 71ème minute, l’ancien Lyonnais Bertrand Traoré permet à son équipe de reprendre les commandes dans cette rencontre 2-1. L’avant-centre de L’Algérie B. Bounedjah, semble boire du lion dans ce match vu qu’il permet aux siens de recoller au score 2-2.
L’Algérie se complique la tâche dans cette poule et est obligé de remporter son prochain match s’il veut se qualifier.
LA LÉGENDE JULES FRANÇOIS BOCANDÉ IMMORTALISÉE À YAMOUSSOUKRO
Il y avait de l’émotion dans l’air lors de la projection du documentaire «Essamay : Bocandé la panthère » des réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui, à l’hôtel Président de Yamoussoukro. La légende du football sénégalais a ainsi été immortalisée
Il y avait de l’émotion dans l’air lors de la projection du documentaire « Essamay : Bocandé la panthère » des réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui, à l’hôtel Président de Yamoussoukro. La légende du football sénégalais a ainsi été immortalisée pour que les générations futures puissent s’inspirer de lui.
Jules François Bocandé. Ce nom évoque bien des souvenirs. Et pour l’équipe nationale du Sénégal qui dispute présentement la Can en Côte d’Ivoire, le nom de cette légende aurait pu être stimulateur. Car Bocandé a permis au football sénégalais de renaître et a permis à des millions de Sénégalais de rêver. C’est lui qui a permis au pays de renouer avec la plus prestigieuse des compétitions de football en Afrique en claquant trois but contre le Zimbabwe (3-0), le 1er septembre 1985. Le premier Sénégalais meilleur buteur du championnat de France avec Metz, en 1986, a marqué les esprits. Même s’il n’a pas réussi à offrir le trophée continental, en 1986, au Caire, en 1990 en Algérie et en 1992, à domicile. Bocandé a écrit l’une des plus belles pages du football sénégalais et tracé la voie pour nombre de ses compatriotes et autres joueurs africains. « On n’a gagné pour lui », a indiqué Aliou Cissé dans ce film hommage. L’entraineur national explique d’ailleurs à quel point « Essamay » l’a marqué. Il était admiratif de Bocandé au point même de porter la même coiffure que lui : les dreadlocks.
Sa carrière de joueur terminé en 1993, à Alost, en Belgique, Bocandé devient entraîneur et prend les rênes de l’équipe nationale avec Boubacar Sarr Locotte. Mais, lors de la Can 1994, le parcours des « Lions » s’arrête en quarts de finale. Il reviendra dans l’encadrement de l’équipe avec l’avènement de Bruno Metsu grâce à El Hadj Malick Sy « Souris ».
Les réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui ont voulu immortaliser ce joueur talentueux qui a failli ne pas connaître la gloire parce que banni à vie du football sénégalais pour avoir frappé un arbitre lors de la finale de la Coupe du Sénégal ayant opposé le Casa Sports à la Jeanne d’Arc au début des années 1980. Mais il était écrit que celui qui fut lauréat du concours du jeune footballeur, en 1974, serait une légende. Et ce documentaire revient sur son parcours, de la Casamance à la France en passant par la Belgique où il a fait ses premiers pas avec Tournai puis Seraing. Ce documentaire, inspiré du livre d’Abdoulatif Diop, est le fruit d’une longue recherche documentaire de quatre ans, avec des témoignages poignants sur la vie et l’œuvre incommensurable de l’homme.
Abdoulaye Diaw, Luc Sonor, son ami et ancien coéquipier à Metz, Daour Guèye, Roger Milla, Roger Mendy, Amadou Diop et Oumar Gueye Sène, ses coéquipiers en équipe nationale sont tous unanimes : Bocandé était un génie du ballon rond doublé d’un vrai patriote. Pour honorer une sélection en équipe nationale, il a dû insulter un arbitre parce que son club ne voulait pas le libérer. « Quand l’arbitre m’a expulsé, je lui ai dit ‘’merci’’ et il ne comprenait pas. Après le match, je lui expliqué la raison qui m’avait poussé à agir de la sorte et il a compris », explique Bocandé dans le film. Ses entraîneurs, Gildo Foda, Yves Barré, Marcel Husson, Claude Le Roy et Carlo Molinari, président de Metz, ont tous reconnu le talent de Jules François Bocandé qui était, selon eux, « le bon oiseau rare », le joueur qui vous marque à jamais, qui a du caractère dans le terrain et en dehors. Son match contre la mort, « Essamay » l’a perdu. Un accident vasculaire cérébral a eu raison de lui en 2012. Il est décédé le 7 mai de cette année-là, à l’âge de 54 ans.
La « panthère » est partie à jamais. Mais il reste immortel dans les cœurs et les esprits. Et ses feulements résonneront toujours sur les pelouses africaines et européennes où il a fait des misères aux défenses adverses.
LIGUE DE DAKAR DE BASKETBALL, SAMBA GUEYE SEUL CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE
L’actuel patron de la ligue de Dakar de Basketball, Samba Gueye, est le seul candidat déclaré pour les prochaines élections. L’assemblée générale élective est d’ailleurs prévue le samedi 27 Janvier 2024.
L’actuel patron de la ligue de Dakar de Basketball, Samba Gueye, est le seul candidat déclaré pour les prochaines élections. L’assemblée générale élective est d’ailleurs prévue le samedi 27 Janvier 2024.
A la tête de la Ligue de Dakar de Basketball (LDBB) depuis 2020, il semble bien parti pour briguer un 2e mandat. La raison ? Aucune autre candidature n’a été déposée : « Pour l’instant il n’y a que le dossier du président sortant, pas de nouvelles candidatures », a confié une source proche de la LDBB.
Samba Gueye avait succédé à Ibrahima Diagne après l’AG élective de 2020. Un premier mandat marqué par l’épisode de la Covid-19 où toutes les activités étaient presque à l’arrêt. Mais ces deux dernières années, il y’a eu de l’amélioration dans les compétitions régionales même s’il y a encore du travail à faire.
De grands chantiers attendent par conséquent l’équipe dirigeante, surtout en ce qui concerne la petite catégorie et la 2e Division à Dakar.
CAN2023, SALAH FORFAIT POUR LES DEUX PROCHAINS MATCHS DE L’EGYPTE
L’attaquant égyptien, Mohamed Salah, blessé jeudi lors du match de la deuxième journée du groupe B, souffre d’une élongation au dos et manquera les matchs de la troisième journée et les huitièmes de finale en cas de qualification
Yamoussokro, 20 jan (APS) – L’attaquant égyptien, Mohamed Salah, blessé jeudi lors du match de la deuxième journée du groupe B, souffre d’une élongation au dos et manquera les matchs de la troisième journée et les huitièmes de finale en cas de qualification, a annoncé, un communiqué de la Fédération égyptienne de football, vendredi.
Salah est sorti dans le temps additionnel de la première période contre le Ghana (2-2).
Le joueur de Liverpool (Angleterre) manquera, lundi, le match de la troisième journée du groupe B contre le Cap-Vert, déjà qualifié, et la rencontre des huitièmes de finale en cas de qualification de l’Egypte qui compte deux points.
Le capitaine des Pharaons (96 sélections, 54 buts), a inscrit son premier but de la compétition sur penalty, dans les derniers instants du premier match contre le Mozambique (2-2).
L’Egyptien qui peine en équipe nationale a perdu deux finales avec la sélection, en 2017 contre le Cameroun (2-1), et en 2022 contre le Sénégal (0-0, 4 t.a.b. à 2).
«J’assume ! Parce que quand il y a une défaite comme celle d’aujourd’hui (hier, Ndlr), il faut assumer. Les joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Ils se sont battus. On a manqué ce qu’il fallait mais on pouvait faire autrement. J’assume ! Je ne vais pas faire porter le chapeau à qui que ce soit. Je prends cette responsabilité parce que c’est moi qui suis en avant. Mes joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Maintenant, il faut reconnaitre que le Sénégal a été meilleur que nous. Ils ont concrétisé ce que nous on n’a pas pu faire».
SENEGAL TROP FORT
«Le Sénégal a été fort. Il faut le reconnaitre. C’est une équipe qui est déjà bien rodée et bien en place. Je pense qu’on n’a pas su être réalistes. Certains de mes joueurs découvrent la Can. Il ne faudrait pas que nous restions dans l’imagination. Le Sénégal a mérité cette victoire parce qu’ils ont su concrétiser des actions qui ne devaient pas l’être. Il y a des nouveaux parmi nos joueurs et tout ça fait partie du football. On doit en prendre conscience et il faut souvent aussi qu’on accepte d’apprendre».
CE QUI N’A PAS MARQUE
«Nos joueurs ont été présents. On a toujours du mal à être au niveau dans les 20 premières minutes. On a manqué de concentration. Ce sont les détails qui font la différence au haut niveau. On a laissé faire certaines choses qui nous ont mis en difficulté. Il faut que nos joueurs apprennent encore. Ils n’ont pas été mauvais mais il faut dire que le Sénégal a été meilleur ».
MANQUE DE HAUTEUR POUR COACHER L’EQUIPE
«Nous avons une jeune équipe. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui ce n’est plus les années passées. Il faut savoir que nous bâtissons une jeune équipe pour le futur. Peut-être que je partirais, mais il faudrait accorder du temps à cette équipe. Il faudrait que celui qui arrive trouve quelque chose avec lequel il pourra fonctionner».
PLUS DANS LA REACTION QUE L’ACTION
«On n’a pas assez de maturité. C’est une jeune équipe qui se met en place et qui découvre. Nos joueurs devraient apprendre encore. On a eu des occasions, mais il faut les mettre au fond des filets. Si on n’arrive pas à les mettre, ça devient compliqué».
QUALIFICATION COMPROMISE
Je reste positif. Il y a le dernier match où il n’y aura pas de calcul à faire. On reste dans cette compétition, rien n’est encore perdu. Il y a encore espoir pour le dernier match de poule qui doit être une finale parce qu’on n’a plus rien à perdre. Je sais qu’on ira au 2ème tour.
«MON SEUL REGRET, C’EST D’AVOIR PRIS CE BUT SUR COUP DE PIED ARRETE»
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe.
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe. Satisfait d’être qualifié avant la troisième journée, le coach des Lions dit toutefois, regretter le but encaissé à la deuxième mi-temps. Surtout sur coup de pied arrêté
ANALYSE DE LA VICTOIRE
«Il faut féliciter les joueurs. Ils ont respecté les consignes et ils ont travaillé sur ces deux trois jours qui ont précédé la rencontre contre la Gambie (3-0). Ils ont été réceptifs. Ils ont contrôlé le match même si on a eu quelques frayeurs en deuxième période. Mon seul regret, c’est d’avoir pris ce but sur coup de pied arrêté. On aurait pu être un peu plus attentifs mais je salue la qualité de jeu de mes joueurs».
APRES LA QUALIFICATION ?
«C’est difficile dans une compétition de promettre quoi que ce soit. On a validé notre ticket pour les 8e, mais ce n’est pas encore fini. Il nous reste ce dernier match de poule contre la Guinée. Une rencontre très importante. Rappelez-vous en 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs avant de faire match nul contre l’Algérie (2-2). Après la belle équipe du Cameroun nous a éliminés en quart de finale. On reste encore sur l’objectif qui est de jouer les 7 matchs. On a joué les deux et on va continuer et garder l’humilité».
QU’EST-CE QUI A PERMIS DE TUER LE SUSPENSE ?
«Je ne sais pas si on a tué le suspense mais cette envie là c’est une culture depuis longtemps. Quand on arrive en équipe nationale, ce n’est plus un club. C’est avec beaucoup de détermination, c’est comprendre qu’il y a plus de 17 millions de personnes qui sont partout dans le monde et qui nous suivent. Donc, il ne faut pas les décevoir, et il faut toujours essayer de faire mieux. C’est l’expérience aussi. On a vécu des moments difficiles, des échecs, c’est ça aussi qui fait qu’on a tout d’une équipe. On a appris de nos échecs. Il y a de la solidarité, ça commence par les joueurs dans les moments difficiles. Mais comme je le dis, ça reste du football. On a gagné contre le Cameroun mais cela n’enlève en rien les qualités du Cameroun. Je sais qu’ils vont se battre pour au moins terminer 2ème ou 3ème de cette poule».
LE POSITIONNEMENT DE PAPE GUEYE
«Vous savez, il fait très chaud avec cette intensité qu’on ne peut pas tenir toute une rencontre. On a décidé de nous évoluer avec une zone médiane pour après, sortir. Ça nous a un peu réussis. On a été solides, on ne les a pas laissés entrer dans notre bloc. La seule solution qu’ils avaient, c’est de «verticaliser». Les deuxièmes ballons nous permettaient d’aller rapidement en transition. Effectivement, on n’est pas une équipe qui attend. On est une équipe qui avance qui va très haut».
VOUS AVEZ SOLDE VOS COMPTES AVEC SONG APRES LA DEFAITE DE 2002?
«Le Cameroun reste le Cameroun. Mais je le dis encore, on est allés chercher notre premier sacre en terre camerounaise (le 6 février 2022, Ndlr). Il fait du bon travail. Il a perdu aujourd’hui (hier) contre nous mais cela n’enlève en rien de ses qualités. Mais, ce que je veux dire, c’est que le Cameroun a changé de profils de joueurs. Aujourd’hui, ce n’est plus Eto’o. Ce n’est plus Kalla. Ce n’est plus Tchato… des joueurs qui sont dans l’impact. Le Cameroun a des profils de joueurs qu’il faut rapidement s’adapter. Des joueurs qui aiment le ballon et qui ne sont pas dans l’impact physique comme leurs aînés. C’est ce qui s’est passé un peu avec le Sénégal. Donc, le football évolue et il faut s’adapter aux profils de joueurs».
CAN 2023, LA GUINÉE PREND SA REVANCHE SUR LA GAMBIE
La Guinée est arrivée à bout de la Gambie (1-0), son bourreau de la précédente édition, ce vendredi à l'occasion de la 2e journée du groupe C de la CAN 2023.
Longtemps en manque d'efficacité dans un match à sens unique, à l'image des montants trouvés à deux reprises par Mohamed Bayo, la Guinée est finalement venue à bout de la Gambie (1-0), son bourreau de la précédente édition, ce vendredi à l'occasion de la 2e journée du groupe C de la CAN 2023. Aguibou Camara a inscrit un but (69e) qui rapproche sérieusement le Syli National de la qualification en 8es de finale et compromet dans le même temps les espoirs de la Gambie.
Classement provisoire du groupe C après deux journées :
Aliou Cissé a déclaré en conférence de presse que son équipe doit continuer à garder son humilité malgré sa qualification pour les huitièmes de finale de la 2023, après la victoire devant le Cameroun (3-1).
iGFM (Yamoussoukro) Aliou Cissé a déclaré en conférence de presse que son équipe doit continuer à garder son humilité malgré sa qualification pour les huitièmes de finale de la 2023, après la victoire devant le Cameroun (3-1).
"Rien n'est fait, il faut garder notre humilité. C'est ce qu'il faut continuer à garder. En 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs mais après on a été sorti par le Cameroun. Donc, gardons cette humilité", a dit le sélectionneur des Lions du Sénégal.
Parlant du sérieux noté dans son groupe, Cissé s'explique : "Cette envie est une culture qu'on a installé depuis 8 ou 9 ans. Quand on arrive en équipe nationale, c'est de la détermination. On a vécu des moments difficiles, des échecs. Donc, on a appris de nos erreurs, il faut continuer comme ça, rester solidaire."
VIDEO
LES LIONS AU RENDEZ-VOUS
L'affiche au sommet entre le Cameroun et le Sénégal a tourné en faveur de ces derniers. Grâce à un succès 3-1 plein de maîtrise, les partenaires de Mané se sont ouvert les portes des 8es et affirment leurs ambitions dans cette CAN
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/01/2024
Les Lions de la Teranga ont enfin réussi à battre le Cameroun en Coupe d'Afrique des Nations, 34 ans après leur dernière victoire contre leur prestigieux adversaire, selon une dépêche de l'AFP. Vendredi à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), le Sénégal s'est imposé 3-1 contre les Indomptables camerounais pour se qualifier pour les 8e de finale.
"L'histoire a basculé", commente l'AFP. Le premier but de cette rencontre, inscrit par l'attaquant marseillais Ismaïla Sarr d'une reprise dans la surface face à une défense camerounaise apathique, "symbolise ces courbes en train de se croiser" entre les deux rivaux de toujours. Le Sénégal a fait preuve de plus de réalisme devant le but que le Cameroun, qui a manqué de hargne selon l'agence française.
Pourtant, le Cameroun partait favori en tant que tenant du titre. Mais les Lions indomptables sont "encore loin du deuxième tour et de leur glorieux passé", note l'AFP. Hormis une victoire 2-0 en Algérie en 1990, les Lions de la Teranga s'étaient toujours inclinés face aux Camerounais: défaite 1-0 à Dakar en quarts de finale de la CAN 1992, revers aux tirs au but en finale 2002 et en quarts en 2017, où Sadio Mané avait raté son penalty.
Cette fois, c'est le Sénégal qui a fait la loi, sous l'impulsion de son capitaine défensif Kalidou Koulibaly, "solide comme un roc" face aux attaquants adverses selon l'agence. Le Cameroun n'a réagi qu'en fin de match avec un but de Jean-Charles Castelletto, avant que Mané n'assure la victoire sénégalaise dans le temps additionnel.
Grâce à ce succès de prestige 3-1, le Sénégal efface enfin son "complexe camerounais" et se qualifie pour les 8e de finale, où il affrontera le Cap-Vert. Le Cameroun est quant à lui éliminé dès le premier tour.