VIDEOL'AFRIQUE VICTIME ET PRISONNIÈRE DE SES SYSTÈMES ACADÉMIQUES ?
Est-ce que l'Afrique est-elle capable de prendre en charge son développement? Pourquoi le concept de développement doit-il être relativisé?
L’avenir de l’Afrique se pense aujourd’hui quand on sait qu’en 2050 sur les 10 milliards d’âmes que comptera l’humanité, 2 seront africaines ou d’origine africaine. Cette dynamique démographie du continent induit et impose des urgences sur tous les plans pour l’Afrique. C’est à la lumière de cette perspective que l’on peut comprendre le colloque international qui s’est tenu la semaine dernière à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à l’initiative des autorités de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines.
Intitulé l’Afrique en devenir, ce thème principal vaste soit-elle est décliné en différents ateliers pour que aux universitaires venus de différents pays Sénégal du continent et de l’étranger puissent réfléchir, chacun selon sa discipline de recherche.
C’est en marge de cette rencontre qu’AfricaGlobe Tv a interviewé un GDh ANGONE ANGONE, jeune chercheur indépendant et ingénieur en mine d’origine gabonaise qui réfléchissait déjà sur la problématique et qui a déjà produit des ouvrages y afférents.
Précédemment étudiant à Dakar , puis en France, il est de retour au pays de la téranga. Dans sa réflexion GDH a pu remettre en question ou plutôt relativiser ce que les pays occidentaux considère comme développement c’est à dire leur modèle avec toute ses vertus et ses autres.
Pour lui, non seulement l’Afrique doit trouver son propre chemin de développement, mais doit revoir du fond en comble le contenu des programme académique qui ne forment à l’état actuel des choses que serviteurs du système. Or un chemin de développement adapté devrait selon toute vraisemblance prendre en compte l’identité, et la culture de l’Afrique.