VIDEOTRIPLE PEINE POUR UN JEUNE COUPLE
Comment un bébé se retrouve-t-il dans une machine à laver et les parents empêchés de voir le corps ? Pourquoi l’hôpital a trainé à annoncer la mort du bébé ? Pourquoi le corps est sorti sous scellé de l’hôpital à l’insu des parents. Un récit glaçant
Un enfant prématuré qui naît sain et sauf au grand bonheur de ses parents. Le bilan de santé du nourrisson se révèle excellent. La nouvelle maman se trouve en pleine forme après la délivrance. Ce n'est que du bonheur.
Étant donné sa prématurité, le bébé est d’abord gardé aux « bons soins » du personnel de santé, le temps d’une rapide retour à la maison.
Des entrailles de sa mère, le nouveau-né est passé à la couveuse, puis de la couveuse à la salle dite kangourou, sans encombre. Mais ce bonheur ne sera que de courte durée pour le jeune couple.
Dieu ou la nature, - c’est selon -, a fait bien fait sa part. Quid des humains ? Deux jours après, terrible coup de tonnerre sur la tête des parents. Comme si leur monde s'effondre, bébé est donné pour mort à l’hôpital. Premier choc, alors que famille et proches sont déjà informés de l’arrivée du bébé.
Le jeune couple lui-même attendait un retour à la maison pour un corps-à-corps fusionnel avec leur bébé. Quelque temps après, le jeune couple apprend que les conditions de la mort du bébé décrites sont atrocement surréalistes. Deuxième choc encaissé.
Comme si cela n’était pas assez pour leur drame, l’accès à la dépouille leur ai refusé. Troisième choc. Les parents, tournés en bourrique pendant des jours, l’autopsie sera faite à leur insu avant même qu’ils n'aient eu l’occasion, ne serait-ce que, de porter un simple regard sur la dépouille.
In fine, c’est une triple peine. C’est ce qu’ont subi les époux Kouderin, un jeune couple totalement dans le désarroi depuis quelques semaines. Dans cette interview, Jean-François Kouderin, le père du bébé, raconte sa peine, son long chemin de croix. Un bonheur écourté.