LE CRI DE DETRESSE DU COLLECTIF DES VICTIMES DU PORT DE NDAYANE
Les membres du collectif des victimes du Port de Ndayane sont dans le désarroi le plus total. Ces derniers, au nombre de plus de 80 agents de l’aviation civile, se sentent lésés à cause des sommes qui leur sont proposées pour le rachat de leurs terrains.
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En 2011, plus de 80 agents de l’aviation civile avaient acquis des terrains à Ndayane, dans la commune de Popenguine, pour être proches de l’aéroport de Diass. Mais seulement quelques années plus tard, le projet du Port de Ndayane est venu tout perturber. L’état a pris la décision de mettre la main sur leurs terrains. Cependant, à leur grande surprise, des sommes inférieures à celles qu’ils avaient dépensées pour acheter les terrains leur sont proposées. Regroupés autour d’un collectif, ils crient à l’injustice.
Les membres du collectif des victimes du Port de Ndayane sont dans le désarroi le plus total. Ces derniers, au nombre de plus de 80 agents de l’aviation civile, se sentent lésés à cause des sommes qui leur sont proposées pour le rachat de leurs terrains. «Plus de 80 agents de l’aviation civile sont aujourd’hui victimes d’une expropriation insoutenable. En effet, dans le cadre de leur projet d’habitat en prélude à l’ouverture de l’aéroport de Diass, ils avaient acquis une assiette de 04 ha dans le village de Ndayane dans la commune de Popenguine, depuis 2011, à travers l’association des agents de brigade de l’ASECNA. Et les démarches administratives avaient abouti à l’obtention des autorisations de lotir et de construire. Les attributions (83) avaient été faites individuellement au profit de certains de nos membres acquéreurs avec des ilots pour les commodités», informe un communiqué du collectif des victimes du Port de Ndayane.
Selon le document, «les membres qui étaient tous des agents opérationnels, dans le souci de se rapprocher de l’aéroport pour mieux assurer le service, dont beaucoup sont déjà à la retraite et la majorité proche de l’âge de cessation d’activité, vivent avec leurs familles dans le désarroi total et dans une précarité sociale indescriptible». «Avec tous ces sacrifices pour participer à l’effort d’accompagner un grand projet d’habitat social de l’Etat, un autre grand projet vient anéantir cette initiative très salutaire sans aucune forme de compréhension. Figurez-vous que des parcelles variant de 280 à 450m² acquises avec des montants variant entre 1 800 000 et 3 000 000 de francs CFA depuis 2011, sont en phase d’être expropriées pour une modique somme de 1 500 000 Fcfa, quelle que soit la superficie, après plus de 10 ans d’épargne», rapporte le texte.
Dans le communiqué, le collectif rappelle que «ces agents, pères et mères de familles, souffrent le martyre et ne comprennent guère cette façon de dépouiller d’honnêtes citoyens qui n’ont fait que prendre des initiatives, en prélude à l’ouverture de l’aéroport, qui nécessitaient la proximité pour non seulement assurer le transfert des activités de l’AILSS vers AIBD mais assurer la sécurité des vols et des passagers. Ils demandent aux autorités de prendre les dispositions idoines pour venir à bout de leur drame social et ce, à la hauteur des coûts investis».