IL FAUT INVESTIR DANS LA PETITE CATEGORIE
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud.
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud. Selon le technicien sénégalais, pour assurer la relève, il faut investir dans la petite catégorie.
L’équipe nationale de basketU18 du Sénégal prépare activement l’Afrobasket de la catégorie qui va se tenir en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement en regroupement, le sélectionneur Parfait Adjivon est revenu sur le planning de ses joueurs. « On prépare l’AfrobasketU18 qui se tiendra en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement, on est en phase de présélection. A notre retour de Bamako et les critiques des jeunes joueurs, on a fait sortir une circulaire pour inviter tous jeunes d’envoyer leurs vidéos et papiers administratifs. C’est par là qu'on a commencé à procéder par sélection par vidéo. On avait reçu plus de 120 demandes. Mais pour aller vers l’internat, on va réduire le groupe à 18. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les fondamentaux On va continuer à faire une évaluation parce qu’on a programmé trois matchs amicaux», a déclaré le sélectionneur des Lionceaux du Basket. .
Depuis quelques années, le Sénégal est devenu un habitué dans les compétitions de cette catégorie, de l’avis du coach. « Le Sénégal est présent dans les compétitions internationales. Mais ce qui donne de la satisfaction, c’est que si on voit l’équipe nationale chez les garçons, ce sont des jeunes qui ont joué en U18. Ça, c’est une bonne satisfaction. Il n’y a pas d'autre choix que d’investir dans la petite catégorie », a poursuivi le coach de Duc. A quelques semaines du démarrage de cette compétition africaine, le technicien compte utiliser tous les moyens disponibles pour composer une équipe solide capable de faire la différence en Afrique du Sud. « Il y a urgence parce que le temps joue en notre défaveur. Même si on est dans l’urgence, on ne se presse pas. Il faut faire un bon choix pour être prêt lors de cette compétition », a ajouté le technicien.
Par ailleurs, il estime que les fédéraux doivent investir plus dans la petite catégorie pour assurer la relève dans les années à venir. « Préparer la relève, c’est participer aux compétitions au niveau des ligues d’abord et sur le plan international aussi. Ça ne sert à rien d’attendre que les joueurs soient en séniors pour découvrir l’équipe nationale. C’est ça la différence entre les équipes africaines et européennes ; pratiquement leur joueurs ont fait toutes les catégories. »