«NOUS AVONS L’ŒIL FIXE SUR LE MEME OBJECTIF»
Comme d’habitude, à chaque séance ouverte à la presse, la FSF met à la disposition des journalistes deux joueurs. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye qui était face à nos confrères a précisé qu’ils ont l’œil fixé sur le même objectif : décrocher la deuxième médaill
Comme d’habitude, à chaque séance ouverte à la presse, la FSF met à la disposition des journalistes deux joueurs. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye qui était face à nos confrères a précisé qu’ils ont l’œil fixé sur le même objectif : décrocher la deuxième médaille.
Le défenseur international des Lions et de Troyes, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye continue d’apprendre auprès de ses aînés. Il ne se gêne pas d’être le second de Khalidou Koulibaly pour qui il voue un immense respect. Selon le défenseur central de Troyes, son heure n’a pas encore sonné et il est patient.
Tirant le bilan du groupe C, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye soutient que le Sénégal était très attendu dans la poule de la « mort ». « Le bilan est forcément positif. On disait qu’on nous avait mis dans la poule de la mort lors du tirage. On était donc attendu. Mais nous sommes venus remporter tous nos trois matchs. Il faut féliciter l’équipe, le staff pour cette performance » a révélé le jeune défenseur international.
A l’en croire, c’est une autre compétition qui commence avec les huitièmes de finale contre la Côte d’Ivoire. « On le prépare comme on a toujours préparé les matchs précédents. Une fois, la phase de groupe terminée, c’est une autre compétition qui démarre, nous en sommes bien conscients. On a un groupe qui a de l’expérience et de bons jeunes joueurs. On sait comment préparer et aborder ce match. Si on veut remporter la coupe, on ne doit pas avoir de préférence par rapport à notre adversaire. On doit être prêts à affronter tout le monde. D’ailleurs, si on veut gagner, on ne peut pas éviter les grosses équipes. C’est une rencontre décisive » a-t-il précisé avant d’ajouter : « Nous avons l’œil fixé sur le même objectif ».
Abordant la question du public ivoirien qui risque d’envahir le stade, Abdoulaye Niakhate Ndiaye soutient que tout se passera sur le terrain mais invite aussi les supporters sénégalais à se faire entendre afin de galvaniser l’équipe. « On est venu pour jouer et on ne calcule pas ça. La vérité se passe sur le terrain et c’est là-bas que ça se jouera. Nous, aussi, nos supporters seront présents. Par ailleurs, nous leur lançons un message pour qu’ils viennent en masse nous soutenir parce qu’on a plus que jamais besoin d’eux (…) Après notre match contre la Guinée, on savait déjà qu’une autre compétition commence. On reste concentrés et humbles. On est tout simplement prêts à se battre devant n’importe quel adversaire. Nous, on fait ce qu’il faut faire. Tout se passe sur le terrain » a poursuivi le joueur de Troyes.
Remplaçant depuis le début de la compétition, le défenseur international sénégalais révèle qu’il n’est nullement gêné par cet état de fait et que seul le groupe compte. « Le groupe vit bien et ça nous permet de rester dans la compétition. Il y a eu des équipes qui ont eu des difficultés dans leurs vestiaires. Pas nous. Rester ensemble, c’est ce qui fait aussi notre force. Peu importe que tu joues ou non, tout le monde est solidaire. Certes, sur le terrain, on voit onze joueurs mais, en réalité, nous sommes 27. Par exemple, moi, je n’ai pas encore joué mais je reste focus pour l’intérêt du groupe » a-t-il conclu.
OEIL DE CAN... OEIL DE CAN... OEIL DE CAN...
Lamine Camara et Aliou Cissé...
Le Sénégal s’est encore fait distinguer à l’issue de la phase de poule où ses joueurs ont pesé de tout leur poids sur leurs différents adversaires. Pour sept buts marqués et un seul de pris, le Sénégal a réussi l’une des meilleures performances. C’est donc sans surprise que milieu de terrain Lamine Camara a été élu meilleur jeune joueur et le coàch Aliou Cissé meilleur entraîneur. De quoi les mettre en confiance pour mieux aborder la Côte-d’Ivoire en huitièmes de finale.
Souvenirs, souvenirs...
Depuis la coupe d’Afrique organisée en Egypte en 1986, le Sénégal et la Côte-d’Ivoire ne se sont pas croisés dans cette compétition. Une rencontre historique qui a marqué les esprits. Le Sénégal de Jules Bocandé favori de cette rencontre s’était incliné par un but à zéro alors qu’un nul le qualifierait. Finalement ce sont les ivoiriens qui passent en gagnant par un but à zéro. Cette élimination est jugée par certains comme la plus grande déception sportive au Sénégal. C’est sûr que dans les couloirs, ces souvenirs seront évoqués par des anciens et acteurs comme Youssouf Fofana, Abdoulaye Traoré pour mieux doper les éléphants.
Défaite contre la Guinée Équatoriale...
Les Ivoiriens se souviendront pour longtemps encore de cette coupe d’Afrique des Nations qu’ils accueillent pour la deuxième fois quarante ans après. La défaite cuisante enregistrée conte la Guinée Équatoriale sera difficile à oublier à moins que les éléphants ne se rattrapent en remportant le trophée. Peut-être que cela sera perçu comme un mal nécessaire. En 1990 le Nigeria battue 5 à 0 d’entrée par l’Algérie, l’a retrouvée en finale pour ne perdre que par un à zéro. Mais ce cas de figure ne leur est pas souhaité par le Sénégal en quête d’un second titre qui doit passer par une victoire sur la Côte-d’Ivoire.
Gagner ou rentrer...
Dorénavant les choses sérieuses commencent, les rencontres de poule étant complètement différentes de celles à élimination directe. A partir de maintenant qui perd fait ses valises. C’est pourquoi on peut voir des équipes moins bonnes au départ tenir tête à de grosses cylindrées par des calculs technico-tactiques. Chaque entraîneur va essayer de mettre tous les atouts de son côté pour prendre au piège son adversaire. Le refus de jouer pour aller aux séries de penalty, le repli défensif, le procédé par contre-attaque... Tous les moyens sont bons. L’essentiel c’est de gagner ses matches pour poursuivre l’aventure. Bonjour les surprises.
Le Sénégal, c’est du lourd...
Le Sénégal est vraiment redouté par toutes les équipes à plus forte raison la Côte-d’Ivoire. Très concentrés sur la rencontre Maroc-Namibie, ils ont sauté de joie après la victoire des lions de l’Atlas, seul résultat qui pouvait les qualifier. Mais après avoir eu écho que le prochain adversaire c’est le Sénégal, ils se sont vite refroidis. Autant ils ont prié pour rester en compétition, autant ils ne souhaitaient pas se frotter à la bande à Sadio Mané. Mais tout de même cela vaut mieux d’être éliminé par les champions d’Afrique en titre qu’un petit poucet comme la Guinée Équatoriale. Et de quelle manière !