«CE N’EST PAS UN HIPPOPOTAME, CE SONT DES FAMILLES D’HIPPOPOTAMES QUI SONT DANS CE FLEUVE»

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, a apporté, hier, des précisions sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler «l’affaire de l’hippopotame de Gouloumbou», en rapport, avec cet animal, qui a déjà fait plus de 20 victimes sur ce bras du fleuve Gambie. Mor Ngom de dire d’emblée : «Ne parlons pas d’un hippopotame à Gouloumbou, ce n’est pas un hippopotame, ce sont des familles et des familles d’hippopotames qui sont dans ce fleuve».

Le ministre se prononçait en marge de l’atelier sur l’intégration de l’environnement et des changements climatiques dans le processus de budgétisation, de planification et de suivi évaluation au Sénégal. 

Aussi, pour justifier sa déclaration antérieure sur la question, Mor Ngom de clamer : «Je n’ai jamais comparé l’être humain à un animal. Et je ne le ferai jamais. Encore une fois, le ministre de l’Environnement n’a jamais pris l’animal pour le mettre au-dessous de l’homme». Il a souligné également s’être expliqué sur cette affaire dans sa posture de ministre de l’Environnement et du Développement durable, dont la mission consiste à «sauvegarder tout ce qui est ressource naturelle, diminuer toutes les pressions liées à l’usage abusif de ces ressources». 

Rappelant la vocation internationale du fleuve Gambie qui passe par le Gouloumbou pour  joindre le Fouta-Djalon, Mor Ngom a souligné que sa politique est de «mettre l’homme dans la centralité de ce développement durable, qui n’est rien d’autre que de préserver les ressources que nous avons pour que les générations à venir puissent en bénéficier».