DU CARACTÈRE À REVENDRE
LE BILLET DU POP'

Entonnons en chœur avec le ministre-conseiller-chanteur Youssou Ndour : «daxar sax bo koy jaay bat ay, faw nga am fulë bat ay».
Pour dire que le Premier ministre Momo a été hier sec, cassant et d’ailleurs on en manque même de qualificatif pour marquer sa prestation devant la représentation parlementaire.
Pour son second grand oral, après sa déclaration de politique générale, dont on se rappelle d’ailleurs certaines saillies bien placées, Momo n’a pas fait dans la dentelle.
Surtout sur certaines questions. Et ses positions de principe vont certainement lui valoir l’estime de bon nombre de personnes. Sûr que sa côte de popularité va grimper.
Réécoutez le camouflet qu’il a fait à Jabber qui non content d’avoir ramassé sans se baisser la Suneor - pour moins qu’une bouchée de pain, s’apprêtait à la démanteler et vendre ses plus beaux quartiers.
Sans se soucier que cette société est la colonne vertébrale de la filière arachidière qui structure le monde rural.
Voilà donc ce que préparait Jabber, plonger le monde rural dans un puits sans fond ni fin. Mais cela, seul un fou ou un irresponsable l’auraient accepté. Et heuresuement qu’en haut, on n’est ni l’un ni l’autre. Ouf !