FAMARA BIAGUI SE VANTE DANS LE QUARTIER D’AVOIR VIOLE F. KEBE
YEUMBEUL : VIOL ET DETOURNEMENT DE MINEURE

Il faut avoir du cran ou une araignée au plafond pour oser violer une personne et s’en vanter publiquement dans le quartier. Pourtant, Famara Biagui, qui a sexuellement abusé de la fille de son colocataire F. Kébé, a eu l’outrecuidance de se glorifier de son acte dans le voisinage. Une attitude qui risque de couter à Famara Biagui un séjour carcéral de 5 ans si le tribunal suit le réquisitoire du ministère public. Le délibéré est fixé au 7 septembre prochain.
L’affaire de moeurs qui a défrayé la chronique à Yeumbeul a été vidée hier devant le tribunal des flagrants délits. En effet, Famara Biagui a été attrait hier à la barre pour viol et détournement de mineure sur F.Kébé. Après avoir commis son forfait, le mis en cause a poussé le bouchon en se vantant auprès de tous les habitants du quartier d’avoir violé F Kébé. Qui plus est, il soutient que personne ne pouvait rien contre grâce à ses pouvoirs mystiques. Avant d’affirmer qu’il est un homme de tenue et travail à l’Assemblée nationale.
Hier à l’audience, Famara Biagui a nié les faits qui lui sont reprochés alors qu’il avait reconnu les faits à l’enquête préliminaire. «Je n’ai jamais regardé cette fille ni entretenu des rapports sexuels avec elle», se dédouane-t-il. Revenant sur les faits, la partie civile, F Kébé, teint marron, taille précoce, affirme qu’elle été violée par leur colocataire de Famara Biagui durant les dernières fêtes de pâque. «Un jour, mon bourreau m’a demandé d’aller lui acheter du couscous. A mon retour, il m’a dit que le couscous que je lui ai acheté est de mauvaise qualité et m’a forcée à entrer dans sa chambre. Il m’a attrapée sur la nuque, m’a jetée sur son lit et m’a déshabillée avant de sucer mes seins et d’enlever mon slip pour me pénétrer. Après avoir satisfait sa libido, il m’a interdit d’en piper mot si je ne voulais pas la mort de mes parents. Je n’ai pas osé crier au moment des faits, car il a prétendu qu’il est un marabout».
JE SUIS LA DERNIERE A SAVOIR QUE MA FILLE A ETE VIOLEE
La mère de la fille, Maguette Kébé, affirme qu’elle a appris le viol de la bouche du prévenu. «Lors d’une de nos dispute, Famara Biagui m’a lancé à la figure qu’il a abusé de ma fille. J’ai questionné ma fille qui me l’a confirmé. En plus, l’un des amis de Famara Biagui, Abdou Fall m’a fait savoir que dans le quartier tout le monde parle des relations sexuelles qu’entretenaient ma fille et mon colocataire, Famara Biagui». L’avocat de partie civile a réclamé 100 millions de francs pour tous les préjudices causés. Toutefois, le ministère public a requis 5 ans de prison ferme. Le parquetier a tout d’abord demandé si les pouvoirs mystiques du prévenu sont perdus. «Lorsque Famara Biagui a eu des démêlés avec la mère de F.Kébé, il a ouvertement avoué avoir violé la fille et que personne ne peut rien contre lui. Il est de mauvaise foi en niant les faits, parce que le certificat médical atteste une déchirure hyménale. De même que l’extrait de naissance atteste que la fille est mineure. Dans le procès verbal, Famara Biagui a reconnu les faits. En plus, 3 témoins dans le quartier ont déclaré qu’ils ont su cette affaire suite aux déclarations du mis en cause», soutient le procureur. Les avocats de défense ont plaidé la relaxe pure et simple en faveur de leur client.