L’ORIENTATION DE TOUS LES NOUVEAUX BACHELIERS
UN SEUL POINT DE DÉSACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE SAES

Le procès-verbal de la plénière entre le gouvernement et le Saes a été adopté par les deux parties, malgré un point de désaccord relatif à la détermination des places disponibles dans les universités. en clair, l’orientation de tous les nouveaux bacheliers.
Le gouvernement et le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) sont parvenus à un accord pour désamorcer la bombe qui couvait dans l’espace universitaire. Les deux parties ont harmonisé hier leurs positions en dépit d’un point de désaccord sur les 13 articles qui concernent les amendements du Saes et sur les 22 articles que compte la loi-cadre. En effet, la commission technique paritaire est parvenue à trouver des accords sur douze (12) articles.
Seul l’article trois, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités, n’a pas fait l’objet d’accord entre le gouvernement et le Saes. Ce qui fait que l’apaisement souhaité dans l’espace universitaire risque d’être précaire, à cause de la question toujours en suspens de l’orientation des nouveaux bacheliers.
Sur cette question, le ministre de l’Enseignement supérieur prévoit d’organiser un atelier avec l’ensemble des acteurs de l’éducation afin de passer en revue toutes les difficultés et incompréhensions qui affectent le système national d’orientation des bacheliers. En outre, la nomination des recteurs et vice-recteurs a été soulevée par les responsables du Saes. Sur ce point, le Pr Mary Teuw Niane a invité les acteurs à proposer des modalités de nomination des recteurs dans le cadre du comité de suivi sur les recommandations de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et du conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur.
Revenant sur les points d’accord entre le gouvernement et le Saes, le ministre du Travail et du Dialogue social Mansour Sy a révélé que la plénière a non seulement
tenu compte des revendications du Saes, mais également des contraintes de toute la communauté universitaire. A cet effet, il a révélé qu’une décision importante
a été prise et elle touche à l’augmentation du nombre des enseignants dans le conseil d’administration de la loi-cadre.
«Nous avons augmenté le nombre d’enseignants et le nombre d’étudiants dans le conseil d’administration. Nous avons pris des solutions que nous avons pensées
être les meilleures. Nous avons créé les conditions pour que notre université puisse se retrouver dans un espace social apaisé, pour travailler et rattraper le
temps perdu», a ajouté Mansour Sy.