L'AUTEUR DU COUP DE FIL ANONYME EST ACTIVEMENT RECHERCHÉ
FAUSSE ALERTE A LA BOMBE A LA BANQUE OF AFRICA

une alerte à la bombe au siège de la Banque Of Africa a mobilisé hier de l'après-midi, jusqu'à tard dans la soirée, les forces de l'ordre. un responsable de la banque a reçu un appel téléphonique anonyme lui annonçant la pose d'une bombe dans la banque. puis, il s'en est suivi un message. selon nos sources, il s'agit d'une fausse alerte.
L'auteur du coup de fil est activement recherché.
Une fausse alerte à la bombe a semé hier la panique à la Banque Of Africa sise aux Almadies. En effet, selon des informations que nous avons glanées sur les lieux lors de l'inspection des forces de l'ordre, c'est vers 15 h que les travailleurs ont été avisés de la présence d'une bombe quelque part dans l'immeuble.
D'après une source sécuritaire trouvée sur les lieux, le patron de la banque a reçu un appel téléphonique anonyme sur le téléphone fixe pour l'informer de la pose d'une pompe dans l'immeuble abritant ses services. Puis, ajoutent nos informateurs, un message a été envoyé au directeur pour lui dire la même chose. C'est à ce moment que les patrons de la banque ont pris l'alerte au sérieux.
L'information est alors transmise au personnel qui est prié de quitter les lieux. Certains travailleurs pris de panique n'ont pas éteint leurs ordinateurs, pressés de quitter l'immeuble avant que la bombe n'explose, selon une source. Et une autre source proche de la Banque de nous rapporter que tous les véhicules garés au sous-sol ont été évacués rapidement.
Ce qui a conforté des soupçons de la présence d'une bombe chez les éléments de la sécurité de la banque, c'est que les voyants des portes électroniques étaient toujours au rouge.
Saisie, la gendarmerie a fait une descente sur les lieux. Nous avons trouvé vers 19 h un groupe de gendarmes, de sapeurs pompiers, d'éléments de Sagam et quelques travailleurs de la banque massés à quelques mètres de l'immeuble. Trois pompiers s'activaient autour d'un plan d'architecture.
Sûrement, c'est le plan de construction de l'immeuble. Quelques minutes plus tard, arrivent des éléments du groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (Gign) à bord de deux véhicules de transport de troupes (Vtt). Ils sont bien armés et prêts à l'assaut.
Leurs véhicules sont garés à côté d'une voiture de l'armée nationale ayant transporté des spécialistes en explosifs. Les éléments du Cyno groupe étaient également sur les lieux avec leurs chiens renifleurs d'explosifs. Les passants impressionnés par le dispositif sécuritaire nous interpellent sans cesse sur ce qui se passe. La zone est bouclée et la voie jouxtant l'immeuble est fermée à la circulation.
Après une concertation entre les différents corps, l'opération de recherche de la bombe commence. Trois éléments du Gign descendent du véhicule ainsi qu'un élément de l'armée, pour accompagner les deux éléments du Cyno groupe qui tiennent chacun un chien.
Ils avaient également des appareils de neutralisation et de détection d'explosifs. L'inspection commence par les trois bacs à poubelles devant l'immeuble. Ensuite ils foncent vers le seul véhicule stationné devant le bâtiment. Il n'y avait rien à signaler (Ras comme disent les soldats).
Alors le groupe entre dans l'immeuble après avoir demandé au reste du dispositif de s'éloigner des lieux. Ils ont passé au peigne fin, avec leurs chiens, tous les bureaux du rez-de-chaussée à la terrasse. Les recherches ont été infructueuses, du moins au moment où nous quittions les lieux.
Mais pratiquement il ne restait pas grand-chose à faire, seuls quelques bureaux n'avaient pas été visités. Finalement, selon nos sources, il s'agissait d'une fausse alerte. L'auteur du coup de fil est activement recherché et il semble que sa piste soit bien tracée par les éléments de recherches.