LE PIT POUR LA POURSUITE DE LA LUTTE CONTRE «LES FORCES DE DESTABILISATION»
AUX FINS DE DEMASQUER TOUS LES «PREVARICATEURS» DE LA REPUBLIQUE

La traque des biens mal acquis doit aller à son terme aux fins de démasquer tous «les prévaricateurs» de la République. C'est le sentiment du Parti de l'indépendance et du travail (Pit) qui tiendra son 6e Congrès en novembre prochain.
Les communistes de Khar-Yalla - qui ont réuni, avant-hier, leur Comité central - en appellent à la poursuite de la lutte contre «les forces de déstabilisation qui ont ruiné le pays pendant les 12 ans du régime d’Abdoulaye Wade, forces n’ayant toujours pas désarmé».
Magatte Thiam et ses camarades engagent le gouvernement à perpétuer sa politique de traque des biens mal acquis aux fins de démasquer «tous les prévaricateurs de la République, coupables de mauvaise gestion et de gabegie sur les ressources publiques du pays afin de mettre définitivement frein à l’impunité dont le Sénégal a tant souffert».
En outre, le Parti de l'indépendance et du travail (Pit) souligne, pour s’en féliciter, «les avancées significatives de la 2e alternance dans le domaine de la politique sociale (baisse de la fiscalité sur les salaires, prix administrés des produits de consommation courante, baisse des loyers)».
La formation précitée n’en relève pas moins que «les attentes sont loin d’être satisfaites au plan économique en raison des choix faits, des choix qui entraînent des taux de croissance en deçà de la moyenne de ceux de l’Uemoa. De même, convient-il de noter l’insuffisance des performances relativement aux objectifs du Plan Sénégal émergent (Pse), et celle des mesures prises en faveur de l’agriculture avec la baisse des productions de mil et d’arachide, mesures qui inhibent les effets de l’augmentation du prix d’achat de l’arachide».
Le Pit déplore la situation de crise de l’école sénégalaise qui, selon lui, «hypothèque, depuis plusieurs années, les conditions optimales de transmission et d’évaluation des savoirs et des connaissances, et ceci à tous les paliers du système éducatif».
Le Pit annonce son Congrès pour novembre 2015
«Or, tous le savent : le Sénégal a, aujourd’hui plus qu’hier, besoin d’une école performante. Aussi le gouvernement et les syndicats d’enseignant doivent-ils créer les conditions d’une discussion et d’un dialogue féconds pour, à la fois, sauver l’année scolaire et trouver des solutions durables. Le Sénégal ne peut se payer le luxe d’une année blanche !», renchérit ledit parti.
Sur un autre registre, Magatte Thiam et compagnie considèrent que «le Sénégal ne gagne pas dans les tergiversations quant à la réforme attendue des institutions ni dans l’empressement pour une plongée dans une compétition présidentielle avant date».
En tout état de cause, et au regard de l’analyse de cette situation complexe «qui impose beaucoup de lucidité», ces derniers, à travers leur Comité central, approuvent et se félicitent de la création de la Confédération pour la démocratie et le socialisme(Cds) «qui actualise du reste une des orientations du 5e Congrès du Pit».
Le Pit exhorte ses militants à faire de la réalisation de cette volonté d’unir la gauche «un objectif stratégique qui permette d’orienter les luttes vers la transformation qualitative du pays».
Au total, et pour le Comité central, l’organisation du 6e Congrès du parti (en novembre 2015) placé sous le mot d’ordre : «Le Pit, un parti pour la transformation sociale», «vient à son heure, dans le respect des statuts du parti, tout en s’inscrivant dans la perspective de faire du Pit/Sénégal un instrument de lutte efficace au service des travailleurs et des masses laborieuses».
En adoptant les Termes de référence du 6e Congrès, ainsi que les 3 grandes commissions (Comité national préparatoire, Commission politique et Commission d’organisation) de même que leur structuration, le Comité central engage les militantes et les militants à «travailler à la réussite de cet évènement majeur dans l’histoire politique du pays, pour ensemble bâtir un parti moderne, captatif pour toutes les générations, un parti d’Initiatives et de luttes, un parti révolutionnaire et d’avant-garde».