LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

L’eau se faire rare…
Le liquide précieux fait rare à la Direction générale de la police sise à la cité Police. Selon une source, depuis plus d’un an, des locaux de certains services de la police souffrent d’un manque d’eau. Et il faut faire partie de ceux qui sont au niveau du rez-de chaussée pour bénéficier, par moments, d’une faible pression d’eau. La cité Police qui pourtant abrite tous les grands services de la police à savoir : la Direction générale de la Police, la Direction de l’Automatisation et des fichiers, la Direction de la Police de l’Air et des Frontières, la Direction des Personnels, la Direction de la Surveillance du territoire, la Direction des Visas biométriques..., c’est dire qu’en tout cas l’eau ne coule pas dans ce quartier général de la police.
…A la cité Police
Aujourd’hui, raille un policier, il n’y a presque plus de bidons de 20 litres ou 10 litres dans les marchés de Ndakaaru, les policiers ont tout acheté pour leurs réserves d’eau. Nos capteurs renseignent que même les femmes de ménage sont obligées d’être présentes sur les lieux au chant du coq afin de bénéficier de la faible pression de l’eau au niveau du rez-de chaussée. Aujourd’hui, bon nombre de policiers disent attendre une solution durable de la part de celle qu’ils appellent affectueusement «Bajen» Anna Sémou Faye. Pour eux, la Directrice générale de la Police qui accorde une attention particulière à ses éléments dans l’exercice de leurs missions n’est certainement pas au courant de ce problème d’eau. En attendant «Bajen» Anna est interpellée pour mettre fin à ce calvaire afin que les robinets des étages rouvrent mieux et que l’eau coule à flots.
SMS préoccupé
Grosse pavée présidentielle sur le travail des forces de sécurité. Hier en Conseil des ministres, SMS s’inquiétant de la sécurité des personnes et des biens, a reconnu «la recrudescence de l’insécurité et de la délinquance». Il a, à ce propos, «rappelé l’impératif de préserver la tranquillité des citoyens, quel que soit leur lieu de résidence». SMS a ainsi demandé au gouvernement de «déployer tous les moyens requis pour faire face à ces fléaux, notamment dans les zones urbaines et périurbaines». Il veut un «renforcement du maillage sécuritaire du pays en unités de police et de gendarmerie» et demande «le relèvement des effectifs, la mobilisation de tous les instruments juridiques et techniques, ainsi que l’amélioration de la formation et de l’équipement des personnels concernés».
Incident d’audience
Un jeune a été arrêté, hier, puis relâché lors du procès opposant Rimka à Alboury Ndao. Il faisait sûrement partie des pro-Rimka, car quand Alboury Ndao a commencé à s’expliquer devant le tribunal, impliquant ainsi le fils de 3W qui détient 100% les actions de Ahs Guinée Bissau, le jeune homme s’est subitement levé, comme un diable sortant de sa boîte, pour s’écrier : «ce n’est pas vrai ce que vous dites». Des propos qui lui ont valu son renvoi de la salle d’audience. Le président a intimé aux gendarmes l’ordre de le retenir, car ayant fait un trouble d’audience. Mais il a eu de la chance parce qu’ayant été relâché avant la fin de l’audience.
Me Diouf...
Me El Hadji Diouf a encore fait des siennes, hier, au tribunal correctionnel en s’opposant toujours aux avocats de Rimka, même quand ces derniers voulaient poser des questions. Il s’en est pris à Me Ciré Clédor Ly en intervenant et chuchotant à l’oreille de son client. Ce qui a fait sortir Me Ly de ses gonds, qui s’est adressé au tribunal en ces termes : «président, j’ai envie de le battre». Me Seydou Diagne lui a également dit d’arrêter ses pitreries, des propos qui ont fait que Me Diouf s’exclame tout haut : «je ne vous le permets pas, je suis un digne député du peuple (sunugaalien)». Et quand d’aventure, Me Diagne parle d’Alboury Ndao comme un coupable, Me El Hadji Diouf s’emporte de nouveau.
…Le poil à gratter
Me Diagne qui a par la suite appelé Alboury par son prénom a ajouté qu’il le faisait pour faire plaisir à Me Diouf. Mais ce dernier grincheux, a rétorqué : «je n’ai pas besoin que vous me fassiez plaisir, mes femmes suffisent pour me faire plaisir». Mais «nak», comme toute chose a une fin, Me Diouf s’est cette fois-ci frotté à plus teigneux que lui quand Me Amadou Sall a voulu poser des questions au prévenu. Avant qu’il n’intervienne comme il l’a fait avec les autres avocats, Me Sall lui a rappelé qu’il était son aîné et qu’il était plus ancien que tous les avocats qui plaidaient, car ayant fait plus de trente ans de service. Me Sall termine par ces mots : «ne m’interrompez plus». Ce qui a bien calmé Me El Hadji Diouf qui a mis plus d’eau dans son vin.
Roi Alboury
Restons toujours avec Me El Hadji Diouf qui s’adressait d’une manière bien mielleuse au prévenu Alboury Ndao. Il parlait de lui comme le roi Alboury, en précisant à chaque réponse : «votre sang royal ne saurait mentir». Et à certaines questions des avocats de Rimka, il disait à son client : «Ne répondez pas parce que leur client n’a pas voulu répondre aux questions de la Crei». Il a finalement intimé l’ordre à son client de donner les noms des avocats qui l’ont appelé pour le menacer. «Donnez leurs noms», a-t-il dit avant que le président ne lui demande de se calmer.
Démissionnaires de Ld
Après avoir tourné le dos à Mamadou Ndoye Mendoza & Cie, le groupe des démissionnaires de la Ligue démocratique, rejoint par des indépendants et des militants d’autres partis politiques, va tenir son assemblée générale constitutive pour porter sur les fonts baptismaux leur nouvelle organisation politique. Joint, par téléphone, hier, Abdou Karim Fall le président revient sur les causes de leur départ de la Ld et déclare que les causes de leur départ sont liées au fonctionnement du parti. «C’est un parti qui a été créé depuis 40 ans. Nous avons constaté que le parti est assez vieux et on a considéré que, quand Abdoulaye Bathily partait, il fallait promouvoir un leader dans le parti, n’importe lequel. N’importe qui pourrait être le président et on se mettrait derrière pour travailler», a révélé M. Fall. Mais regrette M. Fall «malheureusement, on a eu quelqu’un plus âgé que Bathily. C’est la même génération qui a créé ce parti qui le dirige depuis 40 ans et quelques. Nous avons pensé qu’il y a un manque de confiance au niveau des jeunes et on a démissionné». «Nous allons en assemblée générale constitutive et on va donner les grandes décisions qui seront prises et le nom de l’organisation», a conclu M. Fall.
3W et les ambulants
«Wax waxeet Wade» multiple les rencontres. Après son audience avec Malick Gakou, le Secrétaire général national du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien a reçu, hier, à son domicile à Fann, le collectif des marchands ambulants de Ndakaaaru. Une rencontre au cours de laquelle, les jeunes commerçants sont sortis revigorés dans leurs engagements à «sauver» Rimka. «(3W) nous a prodigué des conseils. De son temps, (3W) n’a jamais exercé de pressions sur nous. Mais depuis l’arrivée de (SMS), les commerçants sont maltraités. (3W) nous avait octroyé 12 000 m2 et la construction des cantines, mais depuis sa chute, ce projet est tombé à l’eau», a déclaré Saër Tambédou, le président des marchands ambulants et débrouillards.
Sit-in devant l’ambassade
Restons à cette rencontre pour dire que les marchands ambulants s'en sont également pris à l’ambassadeur de la France, Jean Félix Paganon. Selon M. Tambédou, si Paganon s’est comporté ainsi, c’est parce que 3W n’a jamais accepté que la France et les Occidentaux lui marchent dessus. D’ailleurs, informe le président de «(SMS) bayil (Rimka)», un sit-in sera organisé devant l’ambassade de la France pour dit-il «fustiger» la sortie de Paganon. «Dans les prochains jours, nous allons déposer une demande de sit-in devant l’ambassade de France pour que Paganon ne se mêle plus des affaires intérieures du pays. Ils sont contre (3W) parce qu’il les avait chassés du pays», a soutenu M Thiandoum. Avant de conclure : «Il a condamné (Rimka), mais nous n’accepterons pas que notre candidat soit condamné».
Serigne Dame
La convocation de Serigne Assane Mbacké, lundi prochain, à la gendarmerie de Touba dans l’affaire de l’incendie de la maison de l’ancien responsable de l’Alliance pour la République de Mbacké, fait grincer des dents. Serigne Dame Diouf Lambaye n’a pas manqué de déverser sa bile sur SMS et son régime, estimant que la façon dont le gouvernement gère ce dossier est injuste. «(SMS) devait avoir une posture autre que celle-ci. Il ne peut pas se revendiquer ‘talibé’ de Serigne Touba et poursuivre ses petits fils. Mais, nous les attendons de pied ferme. Nous nous sommes levés comme un seul homme et nous sommes prêts à répondre à tous les actes qu’ils poseront», a déclaré le marabout. Très en verve, Serigne Dame Diouf Lambaye de poursuivre : «Si (SMS) avait une reconnaissance, il n’allait pas réagir ainsi».
Cpe-Taxawu Sunugaal
Diantre ! Qu’a donc fait Me Ousmane Sèye ? Le Coordonnateur de la Conférence des leaders de la Coalition pour l’émergence a décidé de jouer au plus rusé en coupant l’herbe sous les pieds de Khalifa Sall. Au terme de leur réunion d’hier, Me Sèye & Cie ont décidé, vous ne rêvez pas de rebaptiser leur coalition en Cpe-Taxawu Sunugaal. Nos capteurs sont formels, c’est juste pour que Khalifa Sall ne puisse utiliser le label «Taxawu Sunugaal» s’il veut aller à la Présidentielle de 2017 vu qu’il avait connu un certain succès lors des Locales dans la capitale avec son fameux «Taxawu Ndakaaru». Mais attendons de voir la pirouette de Khaf si d’aventure il voudra se présenter en 2017.
Révélations sur…
Restons avec Me Sèye & Cie qui s’inquiètent de la série de perturbations dans l’université et l’école a atteint un seuil qui ne saurait laisser aucun Sunugaalien indifférent. Mais disent-ils, «il est évident que l’impact budgétaire de revendications de cette envergure – dont nous ne réfutons pas la légitimité syndicale - ne peut être sans conséquences» sur les finances de l’Etat qui, au-delà des enseignants, doit également se préoccuper de la régularité du paiement des salaires des autres corps de métier, et qui sont loin d’être moins méritants que les enseignants». Ils révèlent d’ailleurs que «la masse salariale a connu des bonds inédits, ces dix dernières années, en passant de 105 milliards en 2000 à 438 milliards, en 2010 !»
…La masse salariale
Ils expliquent aussi qu’«en termes de recrutement, ce corps a connu une explosion des effectifs, en passant dans la même période de 22 000 enseignants à 86 000, avec une indemnité de logement qui a presque doublé – de 35 000 F Cfa à 65 000 F Cfa !» Conséquence, soulignent-ils, le Sunugaal avec une masse atteignant 46,3% des recettes fiscales (soit 717 milliards) a crevé le plafond de 35% des recettes fiscales que ne doit pas dépasser la masse salariale. C’est pourquoi ils demandent à l’Etat de lever les tabous et confusions sur la masse salariale, qui a déjà dépassé la norme de l’Uemoa ! Par ailleurs, la Cpe-Taxawu Sunugaal invite SMS à délivrer à la Nation «un message solennel sur cette crise de l’Education»
Amara en Guinée ?
Amara Traoré est candidat au poste de sélectionneur de la Guinée. L’ancien coach des «Lions» (2010-2012) qui séjourne présentement à Conakry et a fini de déposer son dossier de candidature sur le bureau du président de la Fédération guinéenne de football pour prendre en main les destinées du «Sily National». Le Saint-Louisien veut succéder au Français Michel Dussuyer qui a quitté son poste après la Can 2015, après l’élimination de la Guinée au 1er tour, après un tirage au sort. Mais Amara n’est pas le seul prétendant sérieux au poste. Il y a aussi sur la ligne de départ une dizaine d’autres candidatures dont les plus en vues restent celles du français Patrice Neveu (ex coach de la Mauritanie) et du belge Paul Put (ex coach du Burkina Faso).