LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

La folle et le Toubab
Drôle de scène que celle filmée par nos capteurs, avant-hier, juste sous les fenêtres de votre canard préféré. En effet, sur l’avenue Bourguiba, vers les coups de 14 heures, un homme, un «Toubab», se tenait devant sa voiture stationnée, lorsqu’une malade mentale a surgi de nulle part au gré de ses pérégrinations. La femme déficiente mentale, qui avait un bâton à la main, s’est alors dirigée vers le monsieur qui n’a rien vu venir. Paf ! La folle lui a alors asséné un coup de bâton dans le dos, avant de poursuivre sa route comme si de rien n’était. Surpris et stupéfait, le «Toubab» en était bouche bée. Il n’en revenait absolument pas de ce qui venait de se passer. Il s’est contenté de suivre du regard la malade mentale qui s’éloignait à grands pas, avec ses habits en loques. Les gens qui ont suivi la scène dans la rue, eux, n’ont pu s’empêcher de se tordre de rire.
Effondrement
Un drame a été évité de justesse, hier, au quartier Taïf de Diamaguène-Sicap-Mbao. En effet, un bâtiment en construction dont le mur est mitoyen à celui d’une école privée s’est effondré entrainant l’affaissement du mur de la salle de classe où 62 élèves suivaient tranquillement leur cours. Dans l’affaissement du mur de la classe de l’école du nom de Kéba Manga, il y a eu, en effet, pas moins de 9 élèves qui ont été blessés, dont 3 filles très sérieusement. Tous ont été évacués par les sapeurs-pompiers, intervenus promptement, vers le centre de santé de Diamaguène où ils ont été soignés. Leur vie n’étant pas en danger et leurs blessures ne nécessitant pas une hospitalisation, ils ont pu rentrer chez eux. L’établissement scolaire en question, l’école privée Kéba Manga, a été construit en 1996. Mais cette école se trouve en vérité dans un état de délabrement très avancé.
Les 11 députés de l’Afp…
Suite et non fin dans l’affaire dite de l’allégeance du leader de l’Afp à SMS, comprenez la décision de Niasse-Coumba-Abdallah de soutenir SMS en 2017. Une position de chef du parti entérinée par les différentes instances régulières et qui a fait des mécontents qui ont tellement grogné qu’ils ont fini par être exclus du parti tant leur raffut indisposait le boss. Si on en reparle, c’est pour faire état de la déclaration datée du 21 avril et portant la signature des 11 députés progressistes qui siègent à l’Assemblée (en dehors de Niasse-Coumba-Abdallah bien entendu). En fait les députés Aliou Kébé, Adja Adama Sylla, Thiané Sakho, Khorédia Sané, Cheikh Ndiaye, Amy Cheikh Yafé Diop, Diya kanté, Fallou Fall, Khouraïchi Niass, Zator Mbaye et El Hadji Mangane disent réitérer leur «totale et entière adhésion à la résolution du bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) adoptée démocratiquement et à l’unanimité lors de sa réunion du 10 mars 2014».
…Soutiennent Niasse
Et pour argumenter leur position, les députés progressistes expliquent : «Notre parti a noué une alliance stratégique avec M. le président (SMS) dans le cadre de la Coalition Bennoo bokk yakaar, alliance qui transparaît dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale et dans plusieurs démembrements de l’Etat». Pour toutes ces raisons, disent-ils, «il serait incongru que l’Afp présente un candidat contre le Président (SMS) si la situation reste en l’état». Les honorables députés progressistes ne manquent pas de réaffirmer leur «loyauté à l’endroit de l’Afp et de son Secrétaire général» Niasse-Coumba-Abdallah qualifié d’«homme d’Etat d’envergure internationale» qui, poursuivent-ils, «depuis la création du parti, s’est évertué à le consolider sur l’échiquier national, pour la préservation de l’intérêt général, au service de notre paye et de nos populations, dans le strict respect des principes et des valeurs qui ont fondé le (Sunugaal)».
Ndamal Kajoor
ça bouge de plus en plus au «Rewmi», où le président est vitaminé par les temps qui courent. Selon nos capteurs, Ndamal Kajoor s’est rendu, hier, chez l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, pour lui présenter ses condoléances, suite au rappel à Dieu de sa fille. Accompagné de Déthié Fall, Thierno Bocoum, Yankhoba Diattara et Ndèye Maguette Dièye, Mara Seck s’est également rendu chez Djibo «Peul bu rafet» Ka pour une visite de courtoisie.
Le Meel charge violemment…
Face à la presse hier, le Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel) a manifesté sa colère, suite à l’emprisonnement de certains ténors du parti libéral. Il qualifie cela comme «une tentative de déstabilisation du Pds et d’un potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle de 2017, en la personne de (Rimka)». «(SMS), dans son élan de démantèlement du Pds, a fait condamner le candidat du Pds aux prochaines élections à une peine sévère. (Rimka), son seul crime, c’est d’être le fils de (3W), en plus d’être victime de sa popularité qui fait de lui un challenger sérieux pour (SMS)», a déclaré El Hadj Diaw, Secrétaire général national adjoint du Meel. Et d’ajouter : «Toujours dans sa logique de destruction du Pds, (SMS) a mis aux arrêts le responsable des cadres du parti, Abdoul Aziz Diop, celui des jeunesses libérales, Toussaint Manga, Aïda Ndiongue et enfin le responsable des élèves et étudiants libéraux Victor Sadio Diouf».
…SMS et son régime
Sur la crise scolaire, le Meel a estimé que «le régime actuel affiche une mauvaise volonté de régler la question». «Dans un contexte où l’éducation nationale nage en pleine crise, en s’acheminant vers une année blanche, (SMS) n’a rien trouvé de mieux que de menacer les enseignants. Il ne fait aucun effort pour sauver l’année. Cela n’est pas surprenant, car aucun de ses enfants n’étudie dans nos écoles», assènent les élèves et étudiants libéraux qui ont également dénoncé les tournées économiques de «Kor» Marième Faye. Pour eux, «c’est une campagne déguisée». «La preuve, au cours de ces tournées, on assiste à des débauchages, ainsi qu’à la distribution de l’argent du contribuable. On comprend aisément qu’il se retrouve à faire l’apologie de la transhumance. Ironie du sort, ces tournées n’ont engendré que des engagements qui font, aujourd’hui, 3314 milliards, soit plus que le budget national. Ce qui est irrationnel», ont-ils ajouté.
Tel père…
On connaissait bien Baba Diao Itoc, le discret magnat du pétrole sunugaalien, mais on connaissait moins son fils que Jeune Afrique a propulsé sous les feux de la rampe. Moussa Diao, ingénieur physicien formé à la prestigieuse Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Epfl) puis à l'institut français du pétrole suit les traces de son pater, mais pas dans la succession. Lui préfère creuser son trou ailleurs en Suisse au sein d’Oryx Energies (ex-Addax). Il a rencontré «les gens d'Addax (aujourd'hui Oryx Energies ndlr) et le fondateur Jean-Claude Gandur lors de (son) stage de fins d'études». A peine un an après avoir été recruté et formé à son poste de trader à Genève, Moussa Diao est envoyé sur des métiers de management. De 2000 à 2002, on lui confie la responsabilité de développer les activités commerciales à Cotonou au Bénin puis cap sur Abidjan où il passe 7 ans en tant que chargé du développement du négoce dans la sous-région. Revenu en 2009 à Genève, il supervise aujourd'hui un portefeuille de plus de 2 millions de tonnes de produits pétroliers chaque année, soit un chiffre d'affaires de plus d'un milliards de dollars, à la tête d'une équipe d'une dizaine de traders.
Cocaïne…
Les agents de la Douane de l’aéroport sont devenus de véritables «radars» de la drogue. Aucun passeur ne semble plus leur échapper tant les saisies sont devenues récurrentes. Mardi 21 avril dernier, les agents de la Subdivision des Douanes de l’aéroport ont, en collaboration avec la Cellule aérienne anti-trafic (Caat) et la Police spéciale de l’aéroport, mis la main, à la zone Départ, sur 70 boulettes de cocaïne d’un poids total de 790 grammes. La coc’ était ingurgitée par un individu qui est en garde à vue en attendant d’être remis à la justice. Deux jours après, c'est-à-dire jeudi 23 avril les agents du Bureau des Douanes de l’aéroport Léo-poète ont effectué une saisie de 111 kilogrammes de drogue khat (herbe), importée d’Addis Abeba par un individu de nationalité éthiopienne, lui, aussi gardé à vue. A croire qu’il faut désormais surveiller la liaison Addis-Ndakaaru. Visez la suite…
… Et khat
Hier, vendredi 24 avril, les douaniers de l’aéroport ont encore mis la main sur de la drogue «khat». Cette fois-ci, ce sont 116 kilogrammes de «khat» qui ont été saisis sur un Kenyan en provenance d'Addis Abéba à la zone Fret. Les marchandises avaient été faussement déclarées comme étant du henné. Au total, la Douane a mis la main sur 227 kg de khat entre hier et aujourd'hui et 790 g de cocaïne, mardi.
Parlons d’ailleurs un peu de «khat» pour expliquer. Le khat est un arbuste cultivé en Afrique de l’Est et au sud de la péninsule arabique (au Yémen principalement). Les feuilles ont un goût astringent et une odeur aromatique. La mastication des feuilles colore les dents en brun et la langue en vert. Les feuilles de khat contiennent trois principes actifs dont le plus puissant est la cathinone. La structure chimique de la cathinone ressemble beaucoup à celle des amphétamines.