MASSALY PAIE CHER SA DEMANDE DE MISE EN LIBERTÉ PROVISOIRE
SON JUGEMENT SUSPENDU A LA DECISION DE LA CHAMBRE D’ACCUSATION

La Chambre d’accusation n’a pas toujours statué sur l’appel du parquet relatif à la demande de mise en liberté provisoire de Mamadou Lamine Massaly. Cette décision bloque la tenue du procès de ce jeune libéral poursuivi pour outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leur fonction, diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie),violence et voies de faits.
Son dossier n’a pas été enrôlé, hier. Jour où, son procès a été retenu. Pourtant, ses avocats ont été présents dans la salle d’audience du tribunal des flagrants délits de Dakar. Pas l’ombre de Mamadou Lamine Massaly et pas de mobilisation de la part de ses souteneurs.
Au fond de sa cellule, le jeune libéral doit regretter sa demande de mise en liberté. Cette requête a empêché, hier, la tenue de son procès. Alors que son jugement a été renvoyé la semaine dernière pour la production du Cd incriminé, la présence de la partie civile et la constitution de l’agent judiciaire de l’Etat.
Et pour cause, le parquet a interjeté appel après le juge a accédé à la demande de mise en liberté provisoire formulée par ses avocats. Donc, il appartient à la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar de statuer sur cette saisine en premier lieu. En second lieu, le tribunal va fixer une date pour le procès de l’ex Pca de Dakar nave. Toutefois, les avocats de ladé- La Chambre d’accusation n’a pas toujours statué sur l’appel du parquet relatif à la demande de mise en liberté provisoire de Mamadou Lamine Massaly.
Cette décision bloque la tenue du procès de ce jeune libéral poursuivi pour outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leur fonction, diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie),violence et voies de faits. fense n’ont pas voulu suivre cette voie.
«Les avocats sont là et le dossier n’a pas été évoqué par le tribunal. Nous voudrions savoir le pourquoi», se demande Me El Hadji Amadou Sall au juge. Ce dernier de rétorquer que «malheureusement, nous ne pouvons pas évoquer une affaire qui ne nous a pas été soumise». Nouvellement constitué pour le prévenu, Me Ousseynou Fall renchérit:
«Le minimum qu’on nous doit entant qu’auxiliaire de justice, est denous expliquer le pourquoi». Le tribunal servira la même réponse. Ce qui fera sortir Me El Hadj Amadou Sall de ses gongs. «Le parquet ne peut vous dessaisir qu’à ce qui concerne la liberté provisoire mais, pas en ce qui concerne le fond du dossier. J’ai toujours dit que le ministère public veut punir quelqu’un et il l’a fait. Nous tous, nous sommes suspendus aux décisions du parquet. On fait du dilatoire pour le garder en prison. Cela doit arrêter et il faut mentionner dans le primitif que le dossier n’a pas été enrôlé», a-t-il lancé.
En principe la Chambre d’accusation se prononce le 24 mars sur la Lp Même s’ils sont conscients que «du point de vue des textes rien ne s’y oppose». Mais, soutiennent-ils, «du point de vue des principes et de l’éthique, le tribunal avait la possibilité d’avoir le dossier.
«C’est au parquet de le lui confier et si le juge a le dossier, il le renvoi à une date mais quand le tribunal n’a pas le dossier, c’est comme si le dossier c’est égaré, ce qui n’est pas le cas mais, ça peut créer un certain nombre de doutes», assure un des conseils de la défense.
Devenant plus explicite, il indique que «le dossier devait être là pour que l’affaire soit évoqué même si ce n’est pas jugé, on doit le renvoyer au-delà d’une date à laquelle l’affaire sera plaidée en appel devant la Cour d’appel, mais il reste que le dossier ne devait pas être gardé par le ministère publique».
Pour sa part, le substitut du procureur a demandé au tribunal de s’en tenir au rôle. Et comme l’affaire du sieur Massaly n’y est pas été inscrite, elle ne sera pas évoquée. Ayant la parole en dernier, le juge dira aux conseils de la défense: «On n’a pas la preuve que ce dossier soit égaré et on ne peut pas vous donner acte pour un dossier qui n’est pas en notre possession». En principe, Mamadou Lamine Massaly devra être jugé le 24 mars parla Cour d’appel sur la liberté provisoire. C’est parla suite que la date de son procès pour outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leur fonction, diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie), violence et voies de faits pourra être fixée.