LE THEATRE-FORUM A L’HONNEUR
La 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) a démarré hier, mercredi 20 juillet, et va se poursuivre jusqu’au 26 du même mois,
Prévue du 20 au 26 juillet, la 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) s’est ouverte hier mercredi à Yarakh. Organisé par la troupe «Kaddu Yaraax», ce festival, selon son directeur artistique, Mamadou Diol, a la prétention de répondre à une requête artistique en matière de développement de l’individu et d’accompagnement social.
La 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) a démarré hier, mercredi 20 juillet, et va se poursuivre jusqu’au 26 du même mois, avec comme thème : «Tiyaatar leen ! Te bu leen ci xaar kénn !» Autrement dit en français : «Faites du théâtre ! Faites-le vous-mêmes !» Dans un communiqué de presse, l’organisateur indique qu’une causerie sera consacrée à ce thème, jeudi à 13 heures, sur le site du festival installé à l’école élémentaire Bara Gaye de Hann.
Cette 16e édition du Festival de théâtre-forum, qui inscrit dans son programme des causeries sur divers sujets liés à la thématique de cette édition, rassemble à Dakar, différentes troupes théâtrales venant du Sénégal, notamment des régions de Dakar, Kaffrine, Kaolack, Ziguinchor et du département de Podor, mais aussi de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et d’An¬gleterre.
Le festival se veut ouvert à toutes les formations d’artistes du monde entier qui s’expriment à l’aide des techniques du théâtre de l’opprimé et qui pratiquent le théâtre social d’intervention dont les acteurs sont avant tout des agents locaux de développement et de coopération. «Leurs actions contribuent à l’extension et au maintien de relations non conflictuelles entre les populations et à tous les niveaux», indique le directeur artistique de Kaddu Yarakh.
D’après Mamadou Diol, on désigne par théâtre social, toutes les représentations de théâtre qui se tiennent hors des salles institutionnelles, avec un contenu sociopolitique ou d’essor culturel, et qui plaident ouvertement pour une histoire, une cause, généralement celle des communautés.
Comme à l’accoutumée, des sujets tels qu’ «Etre artiste-comédien dans un milieu défavorisé», «La pratique du théâtre social en Afrique» et la «Nécessité de planifier les évènements théâtraux au Sénégal» seront débattus tout au long du festival. Des prestations théâtrales sont aussi prévues dans les rues de Yarakh et Hann, selon le programme transmis par les organisateurs.
Pour obtenir une reconnaissance populaire et une appartenance communautaire, Mamadou Diol souligne que les groupes d’artistes qui évoluent dans ce milieu sont en quête permanente de perfectionnement et de formation. Mixant jeu théâtral et dialogue citoyen, «la pratique du théâtre amène les spectateurs à la pratique concrète de la démocratie sur un espace scénique», a fait savoir M. Diol dans le document.