LES ORIGINES DE L’ILE AUX COQUILLAGES ET LA LUTTE AU CENTRE DES FESTIVITES D’UN FESTIVAL
Omar Ba, le 1ier adjoint au maire de la commune de Joal-Fadiouth a présidé le week-end l’ouverture des festivités de la 3ième édition du Festival Xeman JOng foo Fadiouth
Omar Ba, le 1ier adjoint au maire de la commune de Joal-Fadiouth a présidé le week-end l’ouverture des festivités de la 3ième édition du Festival Xeman JOng foo Fadiouth. La manifestation devra permettre de redorer le blason de la ville du président poète Senghor.
L’origine des habitants de l’île de Fadiouth est le thème central du de la présente édition. D’où viennent –ils ? Qui ils trouvé sur place ? Quel est le fruit de la mixture actuelle ? Ce sont ces questions qu’Omar Ba a avancées pour camper le débat sur la problématique du peuplement de l’île aux coquillages. Revenant sur l’organisation du festival, il a rappelé la renommée de Joal-Fadiouth grâce à l’œuvre du président Léopold Sédar Senghor. Selon lui, il est question de travailler au maintien de cet héritage culturel. Ainsi, la tradition a été longtemps de fêter les 14 et 15 août, un événement affecté par le temps. La première édition du festival a connu un succès énorme avec des effets induits relevés chez les transporteurs, les aubergistes, les femmes transformatrices et les restaurateurs prouvant selon lui, que la culture est à la base du développement.
Le développement du thème s’est résumé aussi à un projet de création à Joal-Fadiouth d’un musée de la culture sérère.
Sur l’importance de la lutte dans la culture sérère, l’adjoint au maire la présente comme un pilier. La pratique de la lutte est liée à des activités transversales, l’exercice physique, la ruse, le mysticisme et tout un art de décrypter des signaux et des alertes. La lutte était organisée au clair de lune et à la fin des travaux champêtres. Maurice Ngom, le conférencier ayant développé le thème, a rappelé la naissance de l’île aux coquillages liés à la migration des guélewars dirigée par Meïssa Waly Dione Mané en passant par Mbissel. Il lui fallait un endroit pour les gens qui l’ont aidé à faire ce long périple. Depuis le Gabou à travers les eaux avec leurs pirogues. Il est revenu sur l’importance des lignées en pays sérère. Babacar Diouf, le président du comité d’organisation du festival a présenté l’événement comme étant une revue des différents aspects de la culture sérère.