AVEC LES COOPÉRATIVES, IL N’Y AURA PLUS D’INTERMÉDIAIRES ENTRE L’ETAT ET LES PRODUCTEURS
Le directeur de l’Union régionale des coopératives agricoles de Diourbel, Ibrahima Dème, Inspecteur de la coopération à la retraite, trouve que cette idée de Coopératives agricoles communales lancée par le nouveau régime est «une bonne chose».
Sonko et Diomaye sont des diaïstes et tentent de réussir là où le Président du Conseil a échoué. Parce que beaucoup sont convaincus que cet échec est aujourd’hui la cause de la situation du secteur.
Le directeur de l’Union régionale des coopératives agricoles de Diourbel trouve que cette idée de Coopératives agricoles communales lancée par le nouveau régime est «une bonne chose».
Ibrahima Dème argumente : «C’est très faisable parce qu’une chose pareille a été faite mais, il n’y avait pas la volonté politique de poursuivre cette trouvaille du président Mamadou Dia. Auparavant, c’étaient des coopératives rurales mais avec la communalisation universelle, ce sont des coopératives communales. Cela fait partie de l’intégration coopérative qui part de la base jusqu’au niveau national».
L’Inspecteur de la coopération à la retraite d’ajouter : «L’organisation coopérative doit se faire au niveau des communes avec des unions locales, ensuite créer des unions départementales, et après les unions régionales et enfin nationales. Il y avait des commissions ad hoc dans chaque village avec des activités diversifiées.
Avec la mise en place de ces coopératives, il ne sera plus question d’intermédiaires entre l’Etat et les producteurs. Les coopératives vont permettre de dégager les intermédiaires qui ne font que s’enrichir au détriment des producteurs et de l’Etat. Ce serait une bonne chose mais pourvu qu’on fasse revenir la direction de l’Action coopérative avec des services déconcentrés».