VERS DE BONNES RÉCOLTES !
Voilà le principal constat des Directeurs régionaux du développement rural à Sédhiou, Mbour, Diourbel et certaines régions comme au Sud du Sénégal.
Une pluviométrie globalement bien répartie dans le temps et dans l’espace induisant comme conséquence immédiate un bon comportement des cultures : voilà le principal constat des Directeurs régionaux du développement rural à Sédhiou, Mbour, Diourbel et certaines régions comme au Sud du Sénégal. Toutes choses qui, associées à une bonne distribution des semences et une bonne situation phytosanitaire, présagent de bons rendements agricoles.
SEDHIOU- BONNE LEVEE VEGETATIVE DES CULTURES ET SITUATION PHYTOSANITAIRE CALME -L’espoir de bonnes récoltes se précise
A la date du vendredi 6 septembre, l’amplitude pluviométrique a affiché une situation largement excédentaire comparée à celle de l’année dernière à la même période. C’est du moins ce qu’a fait savoir la Direction régionale du développement rural de Sédhiou (DRDR). Elle annonce que les cultures se comportent très bien et la situation phytosanitaire demeure calme nonobstant quelques attaques de chenilles jugées mineures. Les paysans confirment et caressent l’espoir de bonnes récoltes cette saison.
Dans les plaines de Séfa à Bloc village, les plans de culture s’étendent à perte de vue. L’abondance des pluies et le bon comportement des cultures rassurent les paysans : « ce que nous voyons jusqu’ici dans nos champs comme comportement des cultures est très rassurant. Nous avons reçu les intrants à temps et en qualité et nous gardons espoir que les récoltes seront bonnes cette année», témoigne Moustapha Diallo, agriculteur à Bloc dans les plaines de Séfa. L’équilibre de la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace y est pour beaucoup, dixit Casimir Adrien Sambou, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Sédhiou : « au niveau de la région de Sédhiou, nous avons une pluviométrie bien répartie dans le temps et dans l’espace. C’est une situation excédentaire comparée à l’année dernière à la même période ». Et d’en citer ce qui suit : « par exemple, le poste de relevé pluviométrique est à 1054 millimètres d’eau en 39 jours de pluie, celui de Bambaly 700 mm en 29 jours de pluie, Bounkiling est 652 mm en 35 jours de pluie, Diacounda 721 mm en 32 jours, Goudomp est à 769 mm en 37 jours de pluie et Tanaff 960 mm en 35 jours ».
Casimir Adrien Sambou précise à propos de ces statistiques en date du vendredi 6 septembre qu’ « il y a eu quand même deux postes qui sont déficitaires, à savoir celui de Diattacounda qui a un cumul de 768 mm et celui de Marsassoum qui a 586 mm. Mais globalement on a une bonne pluviométrie ».
Dans les champs, point de doute sur la bonne levée végétative des spéculations, ajoute Casimir Adrien Sambou, le DRDR de Sédhiou : « cette bonne pluviométrie a beaucoup impacté sur les cultures. D’abord, nous avons tous les facteurs de production réunis, à savoir les intrants et matériels agricoles. Pour ce qui concerne les céréales, à savoir le maïs, le mil, le sorgho et le riz, les cultures sont en phase de montaison, d’épiaison et même maturation. Le riz est au stade de tallage et montaison, l’arachide est en phase de floraison ainsi que le niébé ».
Au sujet de la situation phytosanitaire, le DRDR de Sédhiou déclare constater une situation globalement calme : « la situation est globalement calme. Seulement, nous avons constaté une attaque mineure de chenilles sur le maïs mais leur âge adulte donne plus de chance de survie et sans crainte majeure ». C’est à croire donc que si les plantes tiennent à la promesse des fleurs, les récoltes seront bonnes cette saison à la grande satisfaction des paysans.
MBOUR -UNE PLUVIOMETTIE EXCEDENTAIRE- Un état des cultures rassurant présage de très bons rendements agricoles
Un état excédentaire des pluies et une situation satisfaisante des cultures augurent de bons rendements dans le département de Mbour. En ces mots, Cheikh Ndiaye, le chef du service départemental du développement rural de Mbour a fait le point synthétique de la campagne agricole 2024.
La campagne agricole 2024 augure de très bons rendements. Selon le chef du service départemental du développement rural, les données recueillies le prouvent. La situation des cultures dans le département de Mbour est au stade de floraison pour les premiers semis et à celui de l’épiaison pour la deuxième vague. L’arachide est à la phase remplissage des graines pour la première vague de semis. Le niébé fait dans la ramification et le mais est au niveau de montaison et de floraison. Le riz est en phase de croissance et de tallage. Le chef de la DRDR de Mbour s’est appesanti sur les innovations pour cette campagne agricole avec un cycle presque bouclé. Il a mis l’accent sur la mise en place tardive des semences de riz. Il a aussi fait part de l’introduction du maïs hybride et du Programme social du manioc dans les zones rurales de Ndiaganlao et Fissel en plus du riz à Pointe-Sarrene et Nianing (commune de Malicounda). Selon ses propos, l’espoir est permis avec une continuation des pluies jusqu’au mois d’octobre carle riz est en phase végétative.
L’état phytosanitaire des cultures est bien géré par les services compétents car la présence déclarée de chenilles dans le Fissel a été traitée par le groupe opérationnel de Notto. Il en est de même de la chenille légionnaire d’automne bien prise en charge à Pointe-Sarrene, Khabane, Koudj et Diohar. L’état de la pluviométrie donnait en début septembre un maxima de 527 millimètres de pluie en 21 jours à Ngueniene et un minima de144 millimètres de pluie à Kirene (commune de Diass). Un excédent de121 millimètres était noté à Nguéniène par rapport à 2023 à la même date du 3 septembre. Le matériel agricole mis en place selon le DRDR est un programme. Il a été en partie livré avant l’hivernage et constitué de 17 houes Sine et de 9 charrettes équines et 4 asines en plus de 210 semoirs. Le matériel lourd du Programme Intermaq, fait de matériel motorisé en prévision, repose sur 5 tracteurs, 2 offset de 24 disques, 2 offset de 22 disques, 2 remorques de 5 tonnes, 3 billonneuses à disque et 3 pulvérisateurs de 400 litres.
DIOURBEL - Bon comportement des cultures, selon le DRDR
Les cultures ne souffrent d’aucun déficit hydrique. Les cultures se comportent très bien dans la région de Diourbel. Pour Dr Souleymane Diop, le Directeur régional du développement rural de Diourbel, si la pause pluviométrique s’allonge de plus de 10 à 15 jours, cela ne peut pas poser des problèmes. Les premiers semis de mil emblavés à sec dans la première décade du mois de juin sont au stade d’épiaison avec un bon développement végétatif. En ce qui concerne les deuxièmes semis, ils sont en début épiaison. Quant à l’arachide, on est au stade de floraison géniflorisation
En ce qui concerne les deuxièmes semis, on est au stade ramification. Pour le niébé, les premiers semis sont au stade début récolte. En ce qui concerne les 2ème semis, on est au stade de ramification-formation de gousses. Il y a un déficit pluviométrique de 80 à moins 147 mm d’eau de pluie comparée à la normale de l’année dernière. Mais la répartition des pluies dans le temps et dans l’espace est bonne.
SAINT-LOUIS - Plusieurs postes pluviométriques en situation déficitaire, comparé à l’année dernière
En moyenne une pause pluviométrique de plus de dix (10) jours a été observée dans la région de Saint-Louis en ce mois de septembre et qui a eu un impact sur les espèces comme l’arachide et le niébé, dans le département de Saint-Louis précisément à Fass-Ngom.
En effet, cela a entraîné un flétrissement de ces deux espèces dans cette partie de la région Nord. À la date du 28 Août 2024, la situation était déficitaire comparée au cumul pluviométrique à la même date de l’année passée à l’exception de certains postes comme Mbane, Ngnith et Niassène dans le département de Dagana. Selon la cheffe de Division production végétale au niveau de la Direction régionale de développementrural (Drdr), Mme Mame Fama Kébé Diémé, les semis sont en cours pourle riz. Les autres espèces ont été également semées en plus aussi des engrais qui sont en cours de mise en place. S’agissant des récoltes, le taux de réalisation est à hauteur de plus de 88,31%, selon la situation reçue la semaine passée.