ABDOURAHMANE DIOUF ÉVOQUE UNE POSSIBILITÉ DE SECONDE CHANCE POUR LES CANDIDATS EXCLUS AU BAC
« Certains candidats le font exprès, malgré les mises en garde. Je tiens à dire de façon solennelle que le ministère approuve la décision du président du jury parce qu’il a appliqué la loi, c’est le droit », a dit le ministre de l'Enseignement supérieur.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, a pris la parole sur l’émission « Débat de fond » sur la chaîne 2stv pour commenter l’exclusion de 64 candidats au baccalauréat au nouveau lycée de Kaolack. Ces candidats ont été renvoyés par le président du jury numéro 1506 pour possession de téléphone portable.
Le ministre a souligné que la communication sur l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examens avait été claire et préventive. « Un mois avant le début des examens, nous avons sensibilisé les candidats sur l’interdiction d’utiliser des téléphones portables dans les centres d’examens. J’ai moi-même fait la communication pour prévenir les élèves et leurs parents, afin qu’ils laissent leurs téléphones à la maison », a déclaré le ministre.
Dr Abdourahmane Diouf a affirmé son soutien à la décision du président du jury, précisant que ce dernier n’a fait qu’appliquer la loi. « Du point de vue de l’application de la loi, le président du jury a appliqué la réglementation en vigueur. En tant que ministre de tutelle, je ne peux rien lui reprocher. »
Le ministre a également mentionné que des infractions similaires avaient été constatées dans d’autres centres d’examens, comme celui d’Amadou Ampathé Ba, où 42 candidats ont été pris en possession de téléphones portables le deuxième jour des épreuves. « Certains candidats le font exprès, malgré les mises en garde. Je tiens à dire de façon solennelle que le ministère approuve la décision du président du jury parce qu’il a appliqué la loi, c’est le droit », a-t-il souligné.
Dr Abdourahmane Diouf a évoqué la possibilité de donner une seconde chance aux candidats exclus, tout en précisant que cette décision ne dépend pas uniquement de lui. « On va vers cela, mais ce n’est pas moi qui décide, il y a des lois », a-t-il affirmé.