LES DIRECTEURS D’ECOLES «CHANTENT» MOUSTAPHA GUIRASSY
Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes) se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Les actes posés durant ses 100 jours à la tête du ministère de l’Education ont valu à Moustapha Guirassy de voir ses louanges « chantés » par les directeurs d’écoles.
Après la signature de 23 arrêtés en fin mai dernier impactant 4030 bénéficiaires, le ministre de l’Education nationale a encore procédé à des nominations et régularisations d’indemnités tout en vidant le passif des arrêtés d’admission au Cap et au Ceap, ainsi que celui des arrêtés de catégorisation des établissements. A peine arrivé au ministère, il a dare-dare vidé le passif des arrêtés en en signant 11 relatifs au CEAP, et 12 autres concernant les CAP. Pour le Cap, dit-il, cela a impacté 625 enseignants et pour le Ceap, 3405 bénéficiaires. Soit au total 4030 bénéficiaires. Un travail qui a continué pour aboutir, un mois après, à l’apurement de toutes les décisions de nomination et arrêtés d’admission. Les décisions de nomination et de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire concernent un total de 2890 enseignants pour les années 2020, 2021 et 2023.
Pour les arrêtés d’admission au certificat d’aptitudes pédagogiques et au Certificat élémentaire d’aptitudes pédagogiques, 7370 enseignants étaient concernés. Tous ont obtenu satisfaction. Aussi, tous les arrêtés de catégorisation des établissements de 2023 à 2024 ont été signés. Beaucoup d’enseignants ont souffert des lenteurs administratives.
Ces actes posés par le ministre constituent, selon les bénéficiaires et leurs collègues, un grand pas vers une école de qualité et plus de motivation chez les enseignants. Pour le ministre, il a fallu une organisation, une pression à l’interne et à d’autres niveaux de son département ministériel pour arriver à ce résultat. «Nos engagements ont été respectés. Nous avions promis aux enseignants de vider un passif qui était important dans leur carrière. Un passif relatif aux examens professionnels, aux décisions de nominations, aux arrêtés de catégorisation... Nous avons pu vider ce passif-là. Un passif important dans la carrière des enseignants», s’est félicité le ministre Moustapha Guirassy qui entend, «très vite», passer à une dématérialisation et à une digitalisation des procédures pour que «plus jamais» les enseignants ne puissent rencontrer certaines difficultés qui impactent négativement leurs carrières. «La carrière de l’enseignant devient de plus en plus sacrée. Ça l’est sur les plans matériel et financier mais aussi dans sa formation, son accompagnement, son bien-être etc. C’est pourquoi, il faut tout faire pour qu’il soit au coeur des enjeux de société», a déclaré Moustapha Mamba Guirassy. Il invite tous les syndicats, les acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers à oeuvrer ensemble pour mettre l’enseignant au coeur du processus de transformation de notre école. «C’est extrêmement important, sinon on ne pourra pas avancer. Les actes qui sont remis aux enseignants, nous avons déployé des efforts et de l’énergie pour un impact réel. Nous devons être plus attentifs, plus soucieux, et plus dans l’empathie et la connexion avec le monde enseignant. Nous invitons tous les acteurs à un conclave, des ateliers très prochainement pour réfléchir sur la valorisation de la fonction enseignante et sur les moyens de mieux accompagner l’enseignant. Nous ferons aussi un clin d’oeil au ministre de l’Urbanisme pour poser la question du logement qui entre dans la motivation de l’enseignant et aussi pour réduire le nombre de départs enregistrés dans certaines zones, surtout en périphérie. Si dans le programme logement de l’Etat, nous arrivons à négocier avec le collègue en question pour prendre en charge cette dimension, nous réglerons une bonne partie des problèmes des enseignants, donc de l’école. C’est un acte ponctuel, le respect d’un engagement, c’est satisfaisant, mais nous voyons clairement qu’il y a beaucoup d’autres chantiers qui restent. Le plus important, c’est de travailler à la transformation, et le temps presse, d’ici le mois d’octobre par exemple, nous devons rattraper un gap. Nous n’aurons pas de répit. Il faut très vite et très souvent nous retrouver pour prendre des décisions ensemble», a ajouté M. Guirassy.
Ce n’est pas tout, il compte aussi organiser un séminaire pour des réponses adéquates face à certaines difficultés récurrentes de l’école et des enseignants, et qui sont sur la table de plusieurs ministres... Ce, pour mieux avancer, dit-il ! Reste la question des décisionnaires qui demeure un sujet très complexe. Le ministère demande l’accompagnement des syndicats pour trouver des solutions aux maux du secteur. «L’enseignant est au coeur du processus de transformation. Donc rien de profond, de structurel ou d’impactant ne peut se faire sans les enseignants. Nous l’avons compris. Il s’agira de les écouter davantage, de les mettre au coeur des processus de prise de décision. Nous avons d’ailleurs arrêté un principe de concertation périodique pour discuter. Ce qui est institutionnalisé, c’est de nous rencontrer tous les deux mois au moins», a-t-il indiqué.
Donner un nouveau visage à l’école sénégalaise, c’est le souhait et le rêve du ministre de l’Education nationale dont la mission est de gérer l’enseignement, d’instaurer un climat apaisé à l’école, d’assurer la qualité des enseignements et les réformes nécessaires...
Les directeurs d’écoles applaudissent
Le collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (Cdes)se réjouit de l’initiative, de l’engagement et de la détermination du ministre de l’Education nationale d’apurer toutes les instances administratives de décisions de nomination aux postes de responsabilité et d’arrêtés d’admission aux examens professionnels concernant des milliers d’enseignants. Selon eux, le ministre Moustapha Mamba Guirassy vient de poser un acte fort allant dans le sens de satisfaire une vieille doléance. Le Cdes, structure de proposition, de concertation et de contribution a saisi l’occasion pour magnifier cette décision majeure qui, selon lui, vient à son heure. Pour les membres du collectif, cela témoigne de la volonté du ministre de bâtir un consensus fort autour du projet de transformation systémique du système éducatif national pour le bien exclusifs des enseignants et des apprenants. Les directeurs d’écoles félicitent ainsi le ministre et l’encouragent à continuer sur cette lancée ayant pour but de mettre fin progressivement aux lenteurs administratives.