L’UGB VEUT BOOSTER LES CHOSES
L’université Gaston Berger de Saint-Louis se met en ordre de bataille contre la faible contribution de l’Afrique dans la production de publications scientifiques dans le monde

Un colloque international de trois jours s’ouvre demain, mardi 15 mars, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 13 mars, le professeur Ousmane Thiaré par ailleurs, recteur de l’Ugb a indiqué que cette rencontre qui portera sur « les défis et enjeux de la recherche » vise à corriger la faible contribution de l’Afrique dans la production des publications scientifiques dans le monde.
L’université Gaston Berger de Saint-Louis se met en ordre de bataille contre la faible contribution de l’Afrique dans la production des publications scientifiques. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 13 mars, son recteur, le professeur Ousmane Thiaré a annoncé la tenue d’un colloque international de trois jours à partir de demain, mardi 15 mars, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis sur « les défis et enjeux de la recherche ».
Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, le professeur Ousmane Thiaré a indiqué que ce rendez-vous qui va réunir plus de 300 acteurs et chercheurs africains vise à corriger la faible contribution de l’Afrique dans la production des publications scientifiques dans le monde qui est de l’ordre de -3%. Poursuivant son propos, le recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis a annoncé à ce titre le lancement d’une grande revue scientifique de qualité globale qui va paraitre de manière régulière et dont le but est de permettre aux Africains de publier leurs travaux de recherche axés sur les problématiques des sociétés africaines.
Par ailleurs, s’exprimant sur le rôle et la place des universitaires sénégalais dans le développement du pays, le professeur Ousmane Thiaré a indiqué que désormais de plus en plus, des recherches sont orientées vers les besoins des populations. « Ce qu’il faut noter dans la formation, depuis quelques années, c’est que maintenant, il ne s’agit plus de s’enfermer, comme on le faisait dans le temps, pour définir nos curricula de formation. Nous utilisons maintenant ce qu’on appelle le concept d’approche par compétence où nous devons aller regarder les besoins des populations, des entreprises et de l’Etat », a-t-il expliqué avant d’ajouter dans la foulée.
« Je pense que le développement repose essentiellement sur l’économie de l’innovation. Aujourd’hui, les pays qui ont fait des bonds significatifs, en termes de croissance, ont fait des choix drastiques par rapport à la recherche. Le développement et la recherche sont les piliers pour faire émerger nos pays ».