CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 26 JUIN 2024

Baadoolo - Dpg comme Début de panique générale
Douma dem, damay dem. Ça rappelle l’inimitable Baye peul. Sonko ne semble pas pressé de retourner à l’Assemblée nationale pour sa Déclaration de politique générale. Tiens, il n’y a pas mis les pieds depuis la levée de son immunité parlementaire. Sweet à la plainte de Adji Sarr. C’est qu’il y a beaucoup de risques de faire face à cette nouvelle opposition majoritaire à l’Assemblée. Il y a comme un ballon qui sonde les Sénégalais sur un refus de dernière minute de faire sa Dpg tant que cette Assemblée ne sera pas dissoute. Il y a aussi comme un Début de panique générale (Dpg).
Le Président Diomaye sur la plateforme de Sangomar «Je salue le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence du pétrole au fond de nos océans»
«J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits. Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal. J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme. Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple Sénégalais».
Seydi Gassama aux Burkinabè devant l’ambassade du Sénégal à Ouaga «Ils n’ont pas à mêler Diomaye et Sonko à cette affaire»
Des burkinabè ont manifesté hier devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou. Ils demandent au président Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko de rejoindre l’Alliance des Etats du Sahel (Aes). Ils ont aussi condamné vigoureusement la marche organisée vendredi dernier par la coalition des organisations de défense des droits de l’homme et Amnesty International pour réclamer la libération de l’avocat Guy Hervé Kam, un des cofondateurs du Balai citoyen et dénoncer la répression de la liberté de la presse et d’expression. Interpellé sur le sujet, Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International/Sénégal répond aux Burkinabè : «C’est vraiment ridicule. Mon message principal est que l’Etat du Sénégal n’a rien à voir avec cette manifestation qui a eu lieu en dehors des locaux diplomatiques Burkinabè. Il ne saurait être tenu responsable des actions des ONG ni les interdire lorsqu’elles sont conformes aux lois du pays. Ils n’ont pas à mêler Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko à cette affaire.»
Coopération en matière de développement et de migration - Le ministre espagnol des Affaires étrangères et de l’Ue à Dakar ce mercredi
Le ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne et de la coopération de l’Espagne, José Manuel Albares, se rend ce mercredi en Gambie et au Sénégal dans le but de renforcer la coopération en matière de développement et de migration avec ces deux pays. Après Banjul, la deuxième étape du voyage se poursuivra à Dakar où il a déjà visité en décembre 2023 et où il arrivera mercredi après-midi. D’après l’Agence de presse espagnole, Albares rencontrera jeudi les autorités à qui il transmettra l’engagement de l’Espagne à continuer d’approfondir l’agenda bilatéral. Il abordera la coopération économique lors des réunions de travail, notamment l’économie bleue, la sécurité alimentaire et les investissements. La discussion va porter également sur des projets de migration circulaire.
Migration irrégulière La Marine intercepte une pirogue de 150 personnes
150 voyageurs clandestins ont été interpellés en mer, à bord d’une pirogue, dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, à 135 km au large de Saint-Louis, rapporte Seneweb qui cite la Direction de l’information et des relations publiques (Dirpa). Tous ont été secourus et ramenés à Dakar. Parmi eux, il y a trois femmes et trois enfants. L’opération a été menée par la marine nationale à bord du patrouilleur de haute mer Niani.
Droits des femmes, santé de la reproduction Les femmes élèvent la voix
L’Organisation féminine Djiguène Sénégal a organisé un Forum national sur les droits des femmes et la justice reproductive au Sénégal. Maïmouna Yade, directrice de l’Organisation féministe, a mis le curseur sur l’importance de la thématique «Conséquences des avortements clandestins au Sénégal : prévention, prise en charge holistique et défis politico-juridiques». Ce 25 et 26 juin, Dakar sera la capitale des féministes qui plaident pour l’avortement médicalisé des femmes victimes de viol et d’agression sexuelle. Pour Mme Yade, il est temps que l’État du Sénégal respecte le Protocole de Maputo. Les féministes rappellent aux nouvelles autorités que le Sénégal a ratifié sans réserve ledit Protocole depuis 2004.