CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI
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Baadoolo - Diomaye, 4-4... 44 ans
Le Sénégal a 64 ans. Bon, on verra ce que le président de la «souveraineté» va faire. Il s’est déjà signalé avec ce coup de balai chez les magistrats pour marquer sa souveraineté. Lui qui a la foi du moom sa reew. Bien différent de la théorie de notre Tahirou star ! Il y a 20 ans, en 2024, on avait assisté au 4-4-44 qui rappelle de bons et mauvais souvenirs. Des chantiers de la mise à mort d’un homme politique ! Et d’une justice mise à rude épreuve ! Dieu n’est pas Petit dé. Bass, 44 ans, a fêté ce 4 avril à la tête de l’État. Adouna daal ay leçons leu.
Formation du Gouvernement Sonko Le «cas Mimi» avec plusieurs options
C’est une longue gésine finalement. Le régime Diomaye n’a pas encore publié la liste des membres du gouvernement, après la nomination de Ousmane Sonko. Que de tractations dans les coulisses ! Mais difficile d’en savoir davantage sur toutes les motivations. Si l’on parle d’une nécessité de procéder à des enquêtes de moralité d’après le journaliste Abdoulaye Cissé, Bés bi a appris, cependant, qu’il y a aussi un «cas Mimi Touré» qui se pose au duo Faye-Sonko. Non pas forcément qu’elle réclame un poste dans le gouvernement, ce qu’elle aurait d’ailleurs décliné sur proposition du chef de l’Etat. Mais son statut d’ancienne Pm et d’ancienne présidente d’institution fait d’elle une «candidate» à un «poste sénior», pour reprendre Jean Paul Dias. Le Président Diomaye lui aurait même proposé de lui adjoindre au ministre des Affaires étrangères ou de la Justice le prestige de ministre d’Etat, mais ça coince encore. Il se susurre que, vu la bronca des Pastéfiens qui ne veulent pas des «vétérans», il se pourrait que Mimi Touré gère une commission des réformes envisagées par le régime. «En attendant les Législatives», souffle une source qui la voit soit à la Primature, soit au Perchoir de l’Assemblée. Tout dépend de la fonction que préfère Sonko.
Après sa Présidentielle ratée Amadou Ba se prépare aux prochaines conquêtes électorales
Candidat du pouvoir défait par Diomaye Faye, Amadou Ba n’entend pas croiser les bras face au nouveau régime. Annonçant sa «nouvelle posture d’opposition démocratique et républicaine», l’ancien Premier ministre a appelé hier ses compagnons à se «préparer» en vue des «prochaines conquêtes» électorales. «Pendant plusieurs semaines, nous avons communié et échangé autour du projet de paix pour une prospérité partagée que j’ai eu l’honneur de porter. Plus d’un électeur sur trois a plébiscité ce projet. C’est un acquis que nous devons préserver et consolider, car il représente le socle à partir duquel nous devons poursuivre notre action. Nous devons aussi l’élargir à toutes les forces politiques et sociales qui partagent nos idéaux», a-t-il exhorté dans une déclaration. Sorti du scrutin avec 35,79% des voix derrière le lieutenant de Sonko, Amadou Ba dit rester «plus que jamais et résolument engagé et prêt à mener et gagner les batailles du futur» tout en invitant «les républicains et démocrates de notre pays à une cohésion renforcée et à une solidarité sans faille».
Traversée périlleuse à la frontière Canada-États-Unis - Deux corps Sénégalais retrouvés sous la neige
La police de l’État de New York a découvert les corps de deux Sénégalais ensevelis dans la neige à Mooers, près de la frontière canadienne. Il s’agit de Abdoulaye Ndoye et de Ndongo Sarr, tous deux âgés de 25 ans et originaires de Dakar. D’après le site Ctvnews, c’est un agent de la patrouille frontalière qui effectuait une recherche de routine dans les bois lorsque le chien a détecté un corps sous la neige, puis un second corps. Les autopsies ont déterminé que l’hypothermie due à l’exposition dans un environnement humide et froid est la cause de leur mort. Les deux corps ont été retrouvés dans une région rurale du nord de l’État de New York qui est devenue de plus en plus un transit pour des personnes qui tentent de traverser illégalement les États-Unis à partir du Canada à pied. Un passage souvent périlleux, surtout en période de froid. La police de l’État de New York a ouvert une enquête.
Absent de la cérémonie d’investiture de Diomaye Khalifa se lave à grande eau
Au sujet des suspicions nées de son absence à la prestation de serment du Président Diomaye, Khalifa Sall s’en lave les mains. A travers sa cellule de Communication, le leader de Taxawu, en bisbille avec Sonko et Cie, a révélé n’avoir «pas reçu une invitation officielle pour assister à l’événement», tenu à Diamniadio. «C’est le jour de l’investiture, le mardi 2 avril, que le président Khalifa Ababacar Sall a été informé, par message WhatsApp, de la disponibilité de son carton d’invitation auprès de l’assistante de Monsieur Moustapha Guissary», ont relaté, dans un communiqué, les collaborateurs de l’ancien membre de Yewwi. Et selon la même source, «ce retard dans la logistique a malheureusement rendu impossible la présence du Président Khalifa Ababacar Sall à la cérémonie d’investiture à laquelle il aurait participé dans la pure tradition républicaine et sénégalaise».
Ceni proposée par le Président Faye Le Cosce conseille d’éviter de «dupliquer des modèles existants»
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) a réagi à l’annonce faite par le chef de l’Etat de mettre en place une Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Si Pr Babacar Guèye, Moundiaye Cissé et autres saluent « la volonté de mettre en place une autorité indépendante d’organisation, de supervision et de contrôle du processus électoral», ils estiment, en revanche, qu’il faut «éviter de dupliquer les modèles de Ceni existants et de s’orienter vers des fonctions, missions et prérogatives plus adaptées au système électoral sénégalais»
Le Mfdc interpelle le Président Diomaye «Dans ses deux discours, il n’a pas parlé du dossier casamançais»
Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) se signale au nouveau régime. Dans une vidéo, le porte-parole de la faction civile proche de feu l’Abbé Diamacoune Senghor interpelle le chef de l’Etat. «Diomaye, je le félicite d’avance d’avoir pris le trône. Mais ce dossier l’attend. Dans ses deux discours, il n’en a même pas fait cas. Peut-être que ce n’est plus une priorité pour eux. Qu’il prenne ses responsabilités parce que nous l’attendons. Nous espérons qu’il n’utilisera pas la façon de faire de ses prédécesseurs. Il est avec un fils du terroir casamançais (Sonko, Premier ministre). Ce fils va-t-il prendre des armes contre ses frères ?», a déclaré Hamidou Djiba de Mangoukoro