LE BEN DU SYNPICS ''EXIGE LA MISE A L’ARRET DE LA MACHINE DE L’INTIMIDATION...''
Après le cas de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, «brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid», c’est au tour de Dié Maty Fall d’être victime d’«intimidation» de la part de Yakham Mbaye
Après le cas de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, «brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid», c’est au tour de Dié Maty Fall, journaliste au quotidien national «Le Soleil», d’être victime d’«intimidation» de la part du directeur général de l’astre de Hann, Yakham Mbaye. Le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics «exige la mise à l’arrêt» de cette «machine de l’intimidation mise en branle avec une demande d’explication aux motifs honteux…»
Les abus sur des femmes dans les médias inquiètent le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Dans une déclaration publique, le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics «exige la mise à l’arrêt de la machine de l’intimidation mise en branle avec une demande d’explication aux motifs honteux, puis une mise au placard consistant à traiter des communiqués».
Cela fait suite à une «intimidation» surla journaliste Dié Maty Fall au quotidien national «Le Soleil». «Après l’épisode de la Dame Fatou Ly épouse Croquette, brutalement et abusivement licenciée pour avoir éternué au bureau en plein période de Covid et refusé d’être ostracisée, nous apprenons que la journaliste, doyenne dans la profession, Dié Maty Fall est dans le collimateur du directeur général du Soleil qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Dié Maty Fall, journaliste sénior avec près de trente ans de service, est depuis quelques jours la cible privilégiée du ‘’commandement’’ du Soleil qui lui refuse même d’invoquer sa clause de conscience et veut l’obliger à traiter de sujets politiques, alors qu’il est de notoriété publique qu’elle est membre du Bureau Politique du Parti Socialiste Sénégalais», a fait savoir le Synpics dans sont document daté d’- hier, jeudi 3 septembre.
Le comble, relève le syndicat, c’est que «malgré ses protestations d’ordre éthique, la dame est aujourd’hui victime d’un harcèlement qui répond simplement à la technique du management par la terreur. Son seul tort, ne pas avoir sa langue dans sa poche et surtout refusant systématiquement d’être piétinée par un autoritarisme croissant au Soleil où le Directeur Général se mêle ostensiblement de questions relevant du Rédactionnel alors qu’il n’est pas plus journaliste que le dernier sortant du CESTI (Centre d’études des sciences et techniques de l’information)». Ce qui laisse dire au Synpics : «pour une journaliste de sa trempe, s’obliger à traiter des communiqués de presse, qui plus est, obsolètes et dépassés, c’est le comble de l’humiliation».
Le Ben du Synpics dit prendre à témoin «l’opinion qu’au delà des questions de droits du travail, il est inacceptable de laisser des pratiques dictatoriales avoir cours et pour victime des femmes dont le professionnalisme et l’honnêteté intellectuelle n’est plus à démontrer». Pour rappel, avant le cas de Dié Mati Fall, Mesdames Yaye Fatou Ndiaye et Fatou Diop, ont été «illégalement licenciées pour avoir osé porter plainte contre le directeur de l’APS (Agence de presse sénégalaise) pour violence et voies de faits». Le Bureau exécutif national du Synpics note avec «effroi une vendetta en cours dans deux des médias publics sénégalais, le Soleil et l’APS, ciblant exclusivement des femmes, victimes faciles de prédation et d’abus de pouvoir sur fond de sexisme mal placé».