LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
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Ndiéyène Sirakh et les factures d’eau impayées
Les factures d’eau impayées par les populations de la commune de Ndiéyène Sirakh, notamment du village de Ndoff, et qui constituent une menace pour le fonctionnement du forage, ont été au cœur du comité local de développement sur la préparation du Magal de Ndouf, prévu le 11 mai prochain. Il s’agit d’un montant de 5 millions de Fcfa et c’est pourquoi d’ailleurs le village avait été déconnecté du forage, poussant les populations à recourir au puits, par le biais d’une pompe. Mais la décision a été prise lors de cette rencontre de reconnecter le village au réseau de distribution du forage et Serigne Fallou Fall, maire de Ndiéyène Sirakh, a craché ses quatre vérités. Selon lui,tout ménage qui consomme l’eau du forage doit forcément s’acquitter du paiement de sa facture. Audelà de ce problème d’eau, le sous-préfet de l’arrondissement de Thiénaba a annoncé d’importantes mesures liées à la sécurité, la santé, l’hygiène, la mobilité, pour une bonne organisation du Magal de Ndouf.
Birame Soulèye Diop prévient acteurs de lutte et sportifs
Devant les journalistes, tout juste après avoir effectué la prière de Korité, Birame Soulèye Diop a fait une déclaration qui semble même être celle du Président Bassirou Diomaye Faye à la Grande Mosquée de Dakar, ce mercredi. Parlant de la rupture dans la gestion des affaires de l’Etat, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a déclaré que les membres du gouvernement n’accepteront plus d’être les parrains de combats de lutte, de matchs de football, etc. Pourtant, une affiche qui circule sur les réseaux sociaux montre clairement que Birame Soulèye Diop, maire de Thiès Nord, est le parrain du tournoi «Keur Mame ElHadji» qui oppose l’équipe Takhikao à celle de Keur Mame Cheikh, le dimanche 14 avril prochain. Birame Soulèye Diop verse-t-il dans la démagogie? En attendant le 14 avril, le rappeur Nit doff, proche de Ousmane Sonko, a fait une sortie pour réagir : «Si vous ne voulez pas parrainer la lutte ou autres, trouvez donc des moyens de mettre les promoteurs dans des conditions d’organiser et bien s’en sortir sans avoir à se faire corrompre. Ils font partie du pays et leur secteur génère beaucoup d’intérêts et de passion», a-t-il dit.
Les autorités maliennes censurent les activités politiques
Le pouvoir est au bout du fusil. Les militaires maliennes au pouvoir ont décidé tout simplement de censurer les activités dans le pays. Dans un communiqué rendu public hier, la Haute Autorité de la Communication (HAC) invite tous les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations. Ce communiqué fait suite au décret pris en conseil des ministres par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, suspendant jusqu'à nouvel ordre «pour raisons d'ordre public» les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l'étendue du territoire national. Le gouvernement malien a justifié la suspension des partis en invoquant un « dialogue » national lancé le 31 décembre par le colonel Goïta. Le lancement de ce « dialogue » ainsi que le non-respect de l'échéance du 26 mars ont donné lieu à des « discussions stériles » et des « hypothèses qui n'ont pas lieu d'être », selon le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement.
Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Amine quitte la tête du CUDIS
Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Amine n’est plus le président du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS). Selon un communiqué de l’association, c’est ce dernier qui a fait une demande de mise en disponibilité et il sera remplacé par Abdoul Aziz Mbacké Majalis à qui le bureau exécutif a décidé de confier l’intérim jusqu’à l’Assemblée générale qui se tiendra prochainement. Le CUDIS tient ainsi à féliciter et à remercier chaleureusement le Président Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine, qui avait accepté cette lourde charge en 2016 à la demande générale des membres et qui a, depuis lors, assuré un leadership exemplaire et irréprochable à la tête de l’organisation. D’après le bureau exécutif du CUDIS, le charisme, la compétence et le don de soi de Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Amine ont permis au Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) de renforcer sa présence dans l’espace public et de jouer un rôle essentiel dans la pacification du pays, sa cohésion sociale et la sauvegarde des bases de son vivre-ensemble. Pour le CUDIS, prenant ses responsabilités devant les risques de basculement de notre pays (en mars 2021 et bien après), s’adossant solidement à son héritage familial de régulateur, Serigne Cheikh a mené de main de maître une médiation salutaire sous l’autorité des khalifes généraux et a ainsi contribué à pacifier l’espace public. Depuis lors, le CUDIS, selon le communiqué, sous sa direction, est devenu une organisation crédible, écoutée et attendue sur la scène nationale et internationale.
Le malfrat tue un tailleur et prend la fuite
Une bagarre entre le tailleur Dioufa Guèye Sow et le malfrat P. M. Cissé connu des services de sécurité a viré au drame. Selon nos sources, le drame s’est produit au quartier Baye Laye Wakhinane-Nimzaat, précisément devant un bar. Le présumé meurtrier a tenté d’agresser Dioufa Guèye Sow. Et face à la résistance de ce dernier, il s’en est alors suivi une vive altercation. C’est ainsi que P. M. Cissé a poignardé le tailleur, le blessant grièvement avant de prendre la fuite. Les limiers de Wakhinane-Nimzaat se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat. Ils seront suivis par les sapeurs-pompiers qui vont évacuer la victime dans une structure sanitaire. Mais le tailleur a succombé à ses blessures. Nos sources renseignent que la police de Wakhinane-Nimzaat qui a ouvert une enquête est en train de traquer le présumé meurtrier. Cette agression mortelle a fait sortir les délégués de quartiers de la commune qui déplorent la prolifération des bars qui favorisent l’insécurité. « Ce sont les bars installés presque un peu partout dans la commune qui favorisent l’insécurité. Ce sont des lieux de rencontres des vendeurs de drogue et d’agresseurs qui sèment la terreur dans la zone », s’offusque Hamidou Diallo. Il invite les autorités étatiques à prendre des mesures pour mettre fin à la terreur des agresseurs dans la zone.
Des imams réclament du «Sukaru Koor» à Diomaye
Le nouveau chef de l’Etat a rompu la tradition de son prédécesseur Macky Sall. Des imams sevrés du fameux Sukaru Koor (Sucre pour le Ramadan) n’ont pas hésité à interpeller le Président Bassirou Diomaye Faye qui n’a pas respecté cette pratique. Selon ces religieux, l’ancien Président Macky Sall leur donnait à chaque ramadan 50 000 F. En fait, la rupture prônée par le Président Diomaye n’a pas épargné les religieux. La Ligue des Imams dénonce ces quémandeurs Restons avec ces imams pour dire que leur demande a mis en colère la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal. La ligue, à travers un communiqué, exprime sa profonde préoccupation face aux demandes émises par certains individus se réclamant de la fonction d’Imam, exigeant du Chef de l'État « le respect d'une tradition nébuleuse appelée Sukaru koor ». Selon son président, Imam Ahmed Dame Ndiaye, en tant qu'organisation dévouée à la promotion d’une pratique noble de l’Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des Imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements. Dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabegiques de l'État et l'avènement d'une nouvelle République en phase avec nos valeurs et notre identité, regrette-t-il, la Ligue appelle les autorités à engager une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre République et sur la formalisation des relations entre l'État et la religion. Ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité, souligne Imam Ahmed Dame Ndiaye. Toute demande allant à l'encontre de ces principes ne saurait être acceptée, fustige Imam Ndiaye. Par ailleurs, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal se réjouit de voir la fête célébrée dans l'unité, et prie pour que cette pratique d'unité lors de nos fêtes religieuses devienne désormais la norme.
Passations de service des nouveaux ministres
Plusieurs nouveaux ministres ont pris la commande de leurs départements ministériels hier dans la plus grande sobriété. Lors de sa passation de service avec Moussa Baldé, Moustapha Mamba Guirassy, qui dirige l’Éducation nationale, a souligné, jeudi, la nécessité d’une transformation en profondeur du système éducatif, pour faire naître l’école du futur. Selon lui, la transformation du secteur de l’éducation permettra d’avoir des Sénégalais adossés à leurs valeurs, des patriotes avec en majorité un ancrage scientifique, socialement très engagés et très connectés aux enjeux du monde. Le successeur de Moussa Bocar Thiam a, quant à lui, plusieurs mesures pour son département ministériel, dont une réforme du secteur de l’audiovisuel et une plus grande vulgarisation du numérique. L’actuel ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, s’est engagé à faciliter davantage l’accès des Sénégalais aux services numériques, de poursuivre la dématérialisation des procédures administratives et d’interconnecter tous les ministères. Lors de la passation de témoin avec Abdou Karim Fofana, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a promis de développer la politique industrielle et commerciale de l’État en faisant appel à la rigueur de ses collaborateurs, aux règles de transparence et au culte du travail. Il s’est également engagé à s’attaquer immédiatement à la cherté des denrées de consommation courante. Nouveau ministre des Forces armées, le général Birame Diop a pris officiellement fonction lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a promis une bonne synergie entre les composantes de l’armée et des autres forces de défense et de sécurité, afin de garantir une bonne performance et une bonne efficience des forces armées.
Mame Mbaye Niang et l’affaire PRODAC
L’affaire des 29 milliards du PRODAC s’est invitée lors de la passation de service entre Mame Mbaye Niang et son successeur à la tête du ministère du Tourisme. Interrogé par les journalistes, Mame Mbaye Niang reconnaît l’existence d’un pré rapport mais persiste et signe qu’il n’a jamais été épinglé par un quelconque rapport. Poursuivant son explication, il a indiqué détenir en sa possession deux rapports sur cette affaire et qu’il ne peut pas entrer dans les détails.
Exploitation de l’or au Sénégal
Grâce au rachat des actifs du canadien Iamgold en avril 2023, Managem a, en effet, acquis la société AEGM Sénégal qui collabore depuis 2018 avec Oriole. Cette nouvelle filiale de Managem a dépensé environ 5,8 millions de dollars dans l’exploration sur le projet, ce qui lui donne droit à environ 59% d’intérêts dans le projet. AEGM a en outre la possibilité d’augmenter sa participation dans le projet à 70% en portant son investissement total à 8 millions de dollars. Avant de poursuivre l’exploration à Senala au cours des prochains mois, Oriole et la filiale de Managem doivent former une coentreprise reflétant leurs différents intérêts dans le projet. Un nouveau plan de travail avec un budget correspondant est également prévu, rapporte Ecofin. Pour rappel, le projet Senala est composé de plusieurs prospects prometteurs, dont l’un (Faré) a déjà donné lieu à une première estimation de ressources minérales, avec 155 000 onces d’or de ressources inférées. Pour Managem, la poursuite des travaux peut déboucher sur la découverte d’un gisement plus important, justifiant le développement d’une mine d’or. Avec la future mine d’or Boto également entrée dans son portefeuille avec le rachat de Iamgold, le groupe marocain peut devenir dans quelques années l’un des principaux producteurs d’or du Sénégal.