L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 3 OCTOBRE 2024
UN HOMMAGE NATIONAL A MAHTAR MBOW
Hier, en Conseil des ministres, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire du Pr Amadou Mahtar MBOW. Le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage à l’Enseignant hors pair, à l’ancien Ministre de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse, à l’ancien Député et, surtout, à l’ancien Directeur général de l’UNESCO. Il a salué le parcours exceptionnel de ce grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal. Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture de préparer un hommage national à cet illustre compatriote dont les écrits et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.
FINANCES PUBLIQUES DIOMAYE SOUTIENT SON PM…
Revenant sur la situation des finances publiques, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation de l’état des lieux exhaustif des finances publiques. Parlant du lourd héritage du régime précédent, des constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat, le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre, sans délai, les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière.
…QUI INTERPELLE SON MINISTRE DU BUDGET
Le Premier Ministre est d’ailleurs revenu sur la situation de référence des finances publiques dévoilée lors du point de presse qu’il a tenu le jeudi 26 septembre 2024. Selon lui, cet exercice illustre la détermination de Monsieur le Président de la République pour la transparence dans la gestion des affaires publiques. Ousmane Sonko s’est appesanti sur la priorité que représente, pour le Gouvernement, le rétablissement, dans des délais raisonnables, d’une saine gestion des finances publiques, au regard de l’étendue des dérives ressorties de l’état des lieux de la gestion du régime sortant. A cet égard, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de prendre les dispositions appropriées à cet effet, en relation notamment avec le Fonds monétaire international (FMI).
LE DOCUMENT DE POLITIQUE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT PRESENTE LE 14 OCTOBRE AU CICAD
Restons au Conseil des ministres pour dire que, selon le président de la République, le document national de présentation et de planification des axes de notre politique économique et sociale va révéler et refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal sur la période 2025-2050. Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le pilotage abouti de la finalisation du nouveau référentiel de politique économique et sociale basé sur le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Il s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité. Le président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le lundi 14 octobre 2024 au CICAD, la cérémonie de présentation et de vulgarisation du Document de Politique nationale de Développement, en présence du Gouvernement, du monde socio-économique et de l’ensemble des partenaires du Sénégal.
MEDIAS M. OUMAR NDIAYE AU CNRA, MOMAR DIONGUE A L’APS
Le fondateur et directeur de publication du Témoin, Mamadou Oumar Ndiaye, a été nommé président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) en remplacement de Babacar Diagne qui vient de terminer un mandat unique de 6 ans. Un autre journaliste, notre confrère Momar Diongue en l’occurrence, a été nommé hier nouveau directeur général de l’Agence de presse sénégalaise. Le président Bassirou Diomaye Faye a bien pioché des hommes respectés par leurs pairs dans la profession journalistique.
INNOCENCE NTAP NDIAYE REMPLACEE PAR MAMADOU LAMINE DIANTE
Autre départ remarqué, c’est celui de la Présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), Mme Innocence Ntap Ndiaye. Figure de proue du régime du président Macky Sall, elle avait gardé encore son fauteuil après les départs de Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Mbengue Ndiaye des têtes des institutions comme l’Assemblée nationale, le CESE et le HCCT. Mme Innocence Ntap Ndiaye est remplacée par le syndicaliste Mamadou Lamine Dianté qui s’est beaucoup singularisé dans le combat politique de Pastef.
SAER NIANG QUITTE L’ARCOP
Un autre départ qui fera date, c’est celui de Saer Niang de la tête de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Le maintien de Saer Niang à la tête de l’ARCOP continuait à faire débat. L’homme trônait à cette « station » depuis 2011 lorsqu’il avait remplacé l’ancien ministre de l’Equipement Youssoupha Sakho. Malgré la controverse, Saer Niang a toujours réussi à se maintenir à ce poste. Et même quand l’ARMP est devenue ARCOP, il est resté. D’ailleurs dans certains milieux d’affaires, on récusait les décisions prises par l’ARMP ou l’ARCOP car estimant que le maintien de Saer Niang violait la loi. Maintenant tout cela est de l’histoire ancienne puisque, après 13 à la tête de l’ARMP, puis de l’ARCOP, Saer Niang va céder son fauteuil à Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat.
NOMINATION DE M.O.N DES ANCIENS LAUREATS S’EN FELICITENT AUSSI !
C’est avec un immense plaisir que les membres de la rédaction du « Témoin » ont appris la nomination de leur directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye à la tête du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra). Il succède ainsi à Babacar Diagne qui a occupé cette fonction pendant six ans et dont le mandat a déjà pris fin. La décision a été prise, hier, en Conseil des ministres par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. A l’annonce de cette décision, tout le monde s’accorde à reconnaitre que le Chef de l’Etat a choisi l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ! Ancien président de la commission communication du Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) à Dakar en 2008, un événement couvert par plus de 600 journalistes venus du Sénégal et du monde entier, Mamadou Oumar, comme on l’appelle, capitalise des décennies d’expérience et de professionnalisme dans la presse où il n’a plus rien à prouver. Sauf d’aller, cette fois ci, régulariser l’audiovisuel. A cet effet, il a toutes les capacités professionnelles pour accomplir cette mission. « Le Témoin » souhaite plein succès à M.O.N dans ses nouvelles fonctions.
NOMINATION DE M.O.N DES ANCIENS LAUREATS S’EN FELICITENT AUSSI ! (BIS)
Dès l’annonce de la nomination de Mamadou Oumar Ndiaye comme Président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), le standard du quotidien « Le Témoin » a failli disjoncter. Les amis, fidèles lecteurs et annonceurs appelaient de partout pour féliciter M.O.N. Evidemment pour cette nomination qui sanctionne le mérite et l’abnégation. Dans le lot des félicitations et témoignages, des membres de l’Association des anciens lauréats du Concours général. « C’est toujours une fierté de voir un ancien lauréat comme Mamadou Oumar Ndiaye nommé à des postes de responsabilités étatiques » se réjouissent-ils.
AFFAIRE CHEIKH YÉRIM SECK LA CAP DENONCE UNE ATTEINTE A LA LIBERTE DE PRESSE ET APPELLE A LA LIBERATION DU JOURNALISTE
La Coordination des Associations de Presse (CAP) dit avoir appris, ce mardi, la convocation, l’audition puis la mise en position de garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck qui est poursuivi, selon plusieurs médias, pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation. L’audition du mis en cause a porté sur sa dernière émission à la 7 TV au cours de laquelle il a affirmé ne pas croire aux chiffres énoncés par le Gouvernement concernant la situation économique héritée de l’ancienne gestion. Le journaliste a confirmé ses propos étayés par les chiffres publiés sur le site du ministère des Finances et par le fait que, selon lui, si le Sénégal a pu lever des fonds sur le marché de l’Uemoa c’est parce qu’il respecte les critères de convergence, sur la dette et le déficit budgétaire. La CAP, après en avoir délibéré, rappelle que le Sénégal est un Etat de droit et qu’en conséquence les Libertés de presse et d’expression y sont consacrées par sa Charte Fondamentale. Elle appelle à la libération du journaliste Cheikh Yerim Seck qui est libre d’user de son doit à une libre expression.
LES 30 CORPS DE MIGRANTS ENTERRES HIER A YOFF
Les 30 corps de migrants retrouvés au large de Yoff par des pêcheurs ont été enterrés hier au cimentière de Yoff. Le 23 septembre dernier des pêcheurs du village de Yoff avaient découvert dans une pirogue à la dérive des migrants morts. Le décompte faisait état de 30 corps de migrants. La Marine nationale avait fait le déplacement pour ramener sur la terre ferme les corps des 30 migrants qui avaient ensuite été gardés à l’hôpital de Grand Yoff. Plusieurs sources s’accordent à dire que ces migrants venaient de Mbour où on avait signalé la disparition en mer d’une pirogue de 200 migrants.
L’AGENCE SENELEC DE OUAKAM EN FEU
Un incendie s’est déclaré hier matin, vers 11h30, dans les locaux de l’Agence Principale Commerciale de Ouakam, a rappelé la Senelec dans un communiqué. Selon l’entreprise, « l’incendie a été rapidement maîtrisé par les soldats du feu », ce qui, selon l’électricien national, a permis de limiter l’ampleur des dégâts, qui sont uniquement matériels. La Senelec a tenu à rassurer ses clients quant à la continuité de ses services et a annoncé que les opérations commerciales ne seront pas affectées par cet incident. « Senelec tient à rassurer la clientèle de la continuité du service notamment des opérations commerciales », peut-on lire dans la note reçue par la Rédaction.