L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - LA GUERRE DE TROIE N’AURA PAS LIEU
Galsen, c’est avant tout son image carte postale de terre de la Téranga. Et puis il y a aussi… ce côté idyllique d’un coin où l’on retrouve les plus belles femmes du monde, en tout cas les plus « diongués ». Elles sont gracieuses, élégantes, séduisantes, coquines... Elles sont tout cela. Galsen, une terre où il fait bon vivre malgré nos différences religieuses et politiques et qui se targue de 90% de musulmans parmi lesquels des « musulmenteurs » et bons viveurs comme nous qui ne vont à la mosquée que le vendredi. Les 10% autres sont chrétiens, animistes et athées. Ce qui fait d’ailleurs le charme de ce coin à nul autre pareil. Vous en connaissez un autre, vous, dans ce monde et qui est comme Galsen ? Après avoir traversé l’enfer avec l’ex-Chef, tout ce à quoi on aspire aujourd’hui, c’est de bien vivre en oubliant une gouvernance désastreuse sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal. Ce que ce pays a vécu entre mars 2021 et février 2024 restera dans les pages les plus sombres de notre jeune nation. Et ce sont des personnes qui ont servi cette gouvernance avec obséquiosité, faisant souvent preuve de félonie qui accusent de dictature un régime ayant fait moins de six mois aux affaires. Ce alors qu’ils la fermaient quand on jouait avec la Constitution à laquelle ils faisaient dire ce qu’ils voulaient. Oui ce qui arrangeait leur Chef. Cette charte fondamentale, ils l’ont si bien malmenée qu’un ministre parmi eux avait la triste réputation d’un tailleur qui pouvait la rapiécer à sa guise. Cinq mois après la troisième alternance sans bavure intervenue dans l’histoire de notre pays, plutôt que de se consacrer à l’essentiel et travailler à relancer une économie très mal en point, y en a qui jouent aux oiseaux de mauvais augure. On peut avoir l’impression avec certaines déclarations de haineux qui peinent à se remettre de leur cuisante défaite de mars 2024 que ce charmant pays marche sur une route escarpée qui mène inéluctablement au désastre. Les mêmes qui qualifiaient ceux qui sont au pouvoir depuis mars de fascistes, islamistes ou d’ennemis des confréries, ont repris leurs plumes et se révèlent plus hystériques qu’avant. D’autres nous présentent un pays à la porte de l’enfer, traduisant ainsi leur funeste rêve de voir ce pays s’embraser. La guerre des religions ou entre confréries que dessinent des Cassandres n’aura pas lieu. Il est temps d’arrêter les scribes aux écrits dégoulinant de rancœurs mal contenues. Il urge de dépassionner ce débat religieux qui n’apporte rien à cette belle terre de Téranga aux femmes incomparables. Cette harmonie religieuse, c’est ce que nous avons de plus précieux à conserver. En plus bien sûr de nos femmes si charmantes !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
SECURITE C’est décidément la fin d’une époque !
Des dignitaires des régimes précédents — et pas seulement celui qui est tombé le 24 mars dernier — se sont vus retirer la semaine dernière sans aucune explication — les gendarmes et policiers qui assuraient la sécurité de leurs domiciles depuis Mathusalem. Parmi ces dignitaires, l’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse mais aussi le président honoraire du Conseil économique et social Famara Ibrahima Sagna. Le domicile du premier nommé était gardé par des gendarmes tandis que celui de Big Fam (qui fut ministre de l’Intérieur) l’était par la police. D’autres dignitaires ont subi le même sort.
PIROGUE MACABRE LES RESTES DE CORPS TRANSFERES A L’HOPITAL CTO
Avant-hier, des pêcheurs de Yoff avaient découvert des corps sans vie, plus précisément des squelettes, à bord d’une pirogue à la dérive au large de nos côtes. Il s’agissait de 30 corps de candidats l’émigration clandestine en état de décomposition très avancée. Des cadavres en putréfaction que la Marine nationale avait du mal à conserver le temps d’une mise sous terre sur ordre du procureur de la République. Face à cette situation embarrassante, renseigne « Le Témoin », les restes de corps ont été transférés, hier mardi, à la morgue de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (Ex-Cto). Ces « dépouilles » auraient été mises sous formol dans des sachets en attendant leur inhumation.
PASTEF-THIAROYE MATAR SYLLA S’AUTOPROCLAME TETE DE LISTE
A quelque cinq jours de la date limite des dépôts de listes pour les élections législatives anticipées de novembre prochain, les batailles de positionnement font rage au niveau des bases des partis politiques. Et particulièrement au niveau de Pastef où les jeunes leaders s’entretuent pour se tailler une bonne place sur les listes électorales afin de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale. La banlieue dakaroise, et particulièrement la commune de Djiddah Thiaroye Kao, n’est pas en reste dans ces batailles de positionnement. Justement dans cette localité à très forte démographie, le jeune « patriote » Matar Sylla ou le président de la section Pastef du quartier Sante Yallah/Fass III s’est déjà autoproclamé tête de liste départementale. Il a été renforcé et encouragé dans sa position par les populations à travers des flyers et autres affiches ainsi libellés : « Aux frères et sœurs patriotes de la commune de Djiddah Thiaroye Kao du département de Pikine, nous membres de la cellule « Sante Yallah » avons décidé à l’unanimité d’investir le frère Matar Sylla comme notre candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce choix est le résultat d’un engagement acharné, d’une légitimité et d’une popularité sans commune mesure. Ensemble pour la victoire ! » lit-on sur ces flyers et affiches. Une chose est sûre ! Le Premier ministre Ousmane Sonko aura du mal à trancher dans toutes ces guerres fratricides entre « patriotes » !
FABRICATION SABOU -XESSAL LA FAIBLESSE COUPABLE DE L’ETAT !
Chaque jour, ces femmes dites « entrepreneures » occupent les réseaux sociaux pour faire des publicités de produits très dangereux du genre Sabou-Xessal (savons pour dépigmentation de la peau). Publiquement, elles ne s’en cachent pas ! Pour preuve, il arrive parfois que ces marchandes de la mort filment leur industrie artisanale où elles fabriquent les savons et les suppositoires avec des substances toxiques très dangereuses : hydroquinone, clobétasol, mercure, acide sulfurique et autres. Pire, dénonce un médecin-dermatologue contacté par « Le Témoin », certaines femmes commerçantes utilisent même de l’ammoniac en liquide comme matière première. « Vous savez, l’ammoniac est un produit très dangereux. En contact avec la peau, il provoque des rougeurs pouvant évoluer vers des brûlures graves. Ces produits dépigmentants sont à l’origine de nombreux cas de cancers cutanés ou cancers de la peau avec un taux de mortalité très élevée. Dommage que l’Etat ne fait rien pour mettre hors d’état de nuire ces fabricantes de la mort. Alors que c’est un problème de santé publique ! Mais que font donc le Service d’hygiène et la Direction de la santé publique ? » se demande notre spécialiste face à ce phénomène très préoccupant.
PAS DE CONFRONTATION AVEC LAT DIOP MOUHAMED DIENG DE 1XBET SENEGAL NE S’EST PAS PRESENTE
La confrontation présentée comme décisive et annoncée pour hier mardi entre Lat Diop et son accusateur, le patron de 1Xbet Sénégal Mouhamed Dieng, n’a pas eu lieu. Ce dernier avait pourtant confirmé qu’il allait honorer la convocation des limiers de la DIC pour une confrontation avec l’ancien DG de la Lonase. Hors du territoire national, Mouhamed Dieng devait rentrer hier soir. On ignore les raisons de ce faux bond posé par le natif de Guédiawaye. Cette situation a obligé Lat Diop à retourner au commissariat du Port où il passe les nuits depuis son arrestation samedi dernier. En principe sa garde à vue qui avait été prolongée de 48 h expire ce mercredi à 20h. Si la confrontation ne se tient pas aujourd’hui, les limiers de la DIC seront obligés d’amener Lat Diop devant le Procureur du Pool financier judiciaire qui va décider du sort de l’ancien ministre. Le maître des poursuites aura le choix entre laisser libre Lat Diop, faute de charges suffisantes, ou l’envoyer en prison en désignant un juge d’instruction pour instruire le dossier.
SORTIE DE 2,700 TONNES D’OR PLAINTE D’ABDOULAYE SYLLA ECOTRA DEVANT LE PROCUREUR
Accusé d’avoir fait sortir du territoire national via un jet privé 2,700 tonnes d’or courant février 2021, sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky Sall en plus d’un manifeste sur lequel son nom était imprimé, Abdoulaye Sylla a tenu à dénoncer, dit-il, l’irrégularité qui entache les documents susmentionnés et regretter sa notoriété qui était écornée. Ainsi, il a déposé une plainte contre « personnes non dénommées pour faux et usage de faux dans des documents administratifs » sur la table du procureur de la République du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. « J’ai été convoqué le vendredi 20 Septembre 2024 à 09 heures, par le Chef de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans ses locaux sis au Palais de Justice de Dakar, convocation à laquelle j’ai déféré, assisté de mes Avocats. Alors qu’aucune prévention ne m’a préalablement été notifiée, il m’a été donné d’apprendre au cours de l’interrogatoire, qu’il m’est imputé d’avoir fait sortir du Pays une quantité d’environ deux mille sept cents kilogrammes (2.700 Kg) d’or sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky SALL par Jet-privé de Dakar à Dubai en passant par Paris (Orly) courant Février 2021. Outre cet ordre de mission que je venais de voir pour la première fois de ma vie, ils m’ont montré un manifeste (ou Lettre de transport aérien) au nom d’ECOTRA. Même si je n’ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes. Il s’y ajoute qu’il est de notoriété publique que, de fin Décembre 2020 jusqu’au mois de Juin 2022, j’étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l’exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l’Ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques » écrit Abdoulaye Sylla au procureur de la République.
DECES DE MAKHTAR MBOW LES PRESIDENTS DIOMAYE FAYE ET MACKY SALL ATTRISTES
Le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage à l’ancien directeur de l’UNESCO. « De New York pour l’AG des Nations Unies, c’est avec une profonde émotion que j’apprends la disparition du professeur Amadou Mahtar MBOW, ancien directeur général de l’UNESCO et un grand défenseur du multilatéralisme », a écrit le chef de l’État. « C’est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s’est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale. Que sa sagesse et son engagement continuent d’inspirer l’Afrique et le monde. Paix à son âme », a-t-il ajouté. L’ancien président de la République Macky Sall a écrit pour sa part, en la saluant, que la contribution de M. Mbow « au développement de l’éducation, de la science et de la culture à l’échelle mondiale est significative ». « J’ai appris avec une profonde tristesse le rappel à Dieu d’Amadou Makhtar Mbow ancien ministre et ancien DG de l’Unesco. Professeur Mbow a traversé la vie utilement. Le patriarche, centenaire, généreux et serviable, profondément pénétré des valeurs et la Nation, a consacré sa vie au bien de l’humanité » a ajouté l’ancien chef d’Etat. Aujourd’hui, a ajouté Macky Sall, le leadership qu’il a incarné et les initiatives qu’il a portées « ont façonné des générations » de jeunes Africains, influencent des « politiques publiques » et soutiennent les luttes « pour un monde plus inclusif et éclairé ». Selon les informations officielles, la prière mortuaire aura lieu ce mercredi 25 septembre, à 10h30, à la Mosquée Omarienne de Dakar. Après la prière, l’inhumation se déroulera au cimetière de Yoff, l’un des lieux de repos les plus emblématiques de la capitale. La famille du défunt a annoncé que les condoléances seront reçues à son domicile situé au Point E.