L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - DANSE SUR DES CADAVRES
Dans mon si beau pays, la vie y est tout sauf morose. On s’y « enjaille » et s’y encanaille joyeusement. Il est l’un des rares au monde où l’on peut s’éclater en boite la nuit jusqu’à l’aube, reluquant d’admirables popotins de dames au rythme d’un savoureux et ensorceleur «Lembël », et se diriger gaillardement le lendemain à la grande prière en bonne place près de l’imam et tirant un chapelet kilométrique que l’on échangera le soir avec de phosphorescentes perles qui vous feront perdre le peu qu’il vous reste de respectabilité. Vous voulez un dessin ? Nos rues sont un kaléidoscope de couleurs sensuelles avec de gracieuses dames marchant avec poésie. Et gare aux yeux qui pourraient sortir de leurs orbites. Passons ! Tout cela pour résumer le caractère contorsionniste et reptilien d’une société en putréfaction morale et intellectuelle et où tout fout le camp. La dignité, la discrétion, la loyauté, le respect de la parole donnée et où personne ne se suffit de ce qu’il possède, tout le monde se livrant à une course effrénée aux jouissances. Plus on s’enrichit, plus on en veut encore et encore. Conséquence :tout s’est désagrégé. On regarde par-dessus l’épaule ou le mur du voisin, convoitant ce qu’il a ou ce qu’il bouffe et que l’on ne possède pas. On se met dans une folle concurrence avec lui. Nous avons une société exhibitionniste et du m’as-tu vu à outrance et où chacun veut être à la place de l’autre. Sauf si cet autre est en prison où à l’hôpital, bien sûr ! C’est symptomatique qu’après tout ce que ce pays a vécu, des néo-opposants nombrilistes viennent danser sur des cadavres encore chauds de victimes de l’émigration irrégulière pour se positionner. Le problème de l’émigration irrégulière, plus qu’une question politique ou économique, est plutôt le reflet d’une de nos vilaines tares. Beaucoup de ces personnes qui meurent au fond de l’océan ou qui tentent leur vie sur les routes du Nicaragua sont loin d’être des crève la-faim. Ce sont pour la plupart des gens dévorés par la cupidité et ne se suffisant pas de ce qu’ils possèdent. Des victimes d’une société de réjouissances excessives avec ce fameux « Pukare » qui tue et brise des vies. Post Scriptum. A tous ces messieurs et dames qui vocifèrent parlant de choses qu’ils ignorent comme ce parjure prêté à Serigne Bass et qui n’a fait aucun serment, on leur dit d’aller se rhabiller en citoyens ordinaires. A ces parlementaires d’une opposition aigrie, bête et méchante, bon débarras ! Pour le reste, nous conseillons à Diomaye et Sonko de desserrer l’étau et faire respirer l’économie nationale très mal en point avec des entreprises à l’agonie et des prix qui montent de façon vertigineuse ! Ils doivent redonner confiance pour ne pas briser l’espoir. Le 17 novembre, c’est déjà maintenant !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
MINISTERE AFFAIRES RELIGIEUSES DIOMAYE FAYE VA NOMMER UNE PERSONNE UNANIMEMENT ACCEPTEE
Devant le Khalife général des Tijanes, Serigne Babacar Sy Mansour, ce jeudi 12 septembre 2024, à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dit avoir, enfin, trouvé la personne idéale, qui fait l’unanimité, pour coordonner la pratique religieuse au Sénégal. « Nous sommes, au sortir d’une très large concertation en train de mettre la dernière touche pour, sous peu, officialiser ce choix unanime qui fera le tour des foyers religieux pour susciter une démarche commune susceptible de conduire une vision qui rassemble en rassurant », a indiqué le chef de l’Etat qui a réaffirmé ses ambitions pour tous les foyers religieux. Décidément, il n’y en que pour ceux-là ! Serigne Maodo Sy Dabakh, s’exprimant au nom du Khalife général des Tijanes, de souligner : « Président, le Khalife est fier de vous, nous avons une bonne impression de vous. Cheikh Babacar Sy Mansour promet de faire de son mieux pour vous aider à réussir vos projets, à la satisfaction du peuple sénégalais ». Serigne Babacar Sy Mansour a indiqué au président de la République son souhait de la saisir dans les tous prochains jours de son intention de recommander 48 heures de prières aux Sénégalais. Une occasion pour Bassirou Diomaye Faye, face à ce qu’il qualifie de « suicide en mer, sur les côtes espagnoles », de solliciter davantage les prières des hommes de Dieu pour la conscientisation des jeunes candidats à l’émigration irrégulière afin qu’ils sachent qu’ils sont partie prenante de la construction de leur pays. Au nom du Khalife général et du comité d’organisation du Mawlid, Serigne Habib Sy Borom Daradji a exprimé sa satisfaction au chef de l’Etat par rapport au respect de l’ensemble des engagements pris pour un bon déroulement de l’événement ». Diomaye Faye et sa délégation se sont ensuite recueillis au mausolée de Cheikh Al Seydi Hadji Malick Sy (RTA), avant d’aller prier dans la mosquée Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy.
LEGISLATIVES DE NOVEMBRE : ARC D’ANTA BABACAR NGOM VEUT UNE COHABITATION
La fixation des élections législatives au 17 novembre prochain a fait sortir la candidate à la Présidentielle de 2024 Anta Babacar Ngom de sa retraite politique. A travers sa formation politique Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour « barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel ». ARC et Anta Babacar Ngom estiment que « le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! ». Ils ajoutent qu’ « en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent ». Evoquant la dissolution de l’Assemblée nationale, ARC pense que « si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas!
MARCHE UEMOA LE SENEGAL RECHERCHE 40 MILLIARDS
Le Sénégal va à nouveau, ce vendredi 13 septembre, sur le marché financier de l’Uemoa pour chercher un pactole de 40 milliards de frs. L’émission est constituée de bons et obligations de Trésor émis par voie d’adjudication. 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’offres non compétitives. La date d’échéance est fixée au dimanche 16 septembre 2024.
GUY MARIUS,LE POLICIER ET LE GENERAL TINE
Le policier dont le véhicule est immatriculé DK-7578-W se maudira ce jeudi 12 septembre d’avoir eu sur son chemin un certain Guy Marius Sagna. L’ex-député l’a pris en flagrant délit de corruption vis-à-vis par un conducteur de taxi immatriculé AA-374-RL. « Un policier garé sur le pont de l‘Emergence aujourd’hui arrête un taxi. Il lui demande des pièces. Il s’en va puis le chauffeur prend de l’argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l’argent. Je n’ai aucune raison d’en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence. Il y a eu corruption. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents » écrit Guy Marius Sagna. Qui a réussi à faire parler le général Jean Baptiste Tine. « Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique remercie l’honorable député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Nous restons fermement engagés contre la corruption et invitons les citoyens à signaler de tels actes sur notre ligne dédiée. Ensemble, construisons une société plus juste et transparente » a réagi le ministre de l’Intérieur sur X. Bravo, général Jean-Baptiste Tine !
LA SENELEC PLONGE LE PAYS DANS LE NOIR
Pendant plus de six heures ce jeudi, le Sénégal est resté sans électricité. Un incident majeur est survenu au poste électrique de la centrale de 90 000 volts de Hann, provoquant la perte temporaire du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Cet incident a entraîné des perturbations importantes dans la fourniture d’électricité, affectant les clients desservis par ce réseau un peu partout à travers le pays. En réponse à la coupure d’électricité à Dakar et dans certaines régions, la Société nationale d’électricité (Senelec) a communiqué que l’incident a été causé par un problème survenu hier matin au poste de Hann, entraînant la perte du réseau interconnecté de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et des perturbations dans la distribution de l’électricité. La Senelec a présenté ses excuses pour les désagréments occasionnés et a précisé que « conformément au plan de reprise de service, les équipes sont déployées sur le terrain pour une gestion efficace de cet incident et pour réalimenter les clients impactés dans les meilleurs délais ». Finalement, c’est vers 19 heures, et alors que les Sénégalais se demandaient s’ils allaient pouvoir suivre l’adresse à la Nation du président de la République, que l’électricité est revenue.