L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - TOUT SHOW
Ce sera un combat sans fin. Ils ne sont pas prêts à jeter l’éponge. Ni à lâcher du lest. Il faut y aller à fond. Ce sera du genre « Dem baa Jeex ! » A leurs risques et périls ! Mais il faudra que l’affaire soit tirée au clair. Tout ce qui est arrivé au Sénégal, le mois dernier, c’est la faute à un perturbateur. Il a appelé à la résistance. Et cet acte, il doit le payer cher. Quant à l’Etat, il faut l’absoudre. Il n’est coupable de rien. Tout est de la faute de l’autre. Bien sûr, les forces de l’ordre n’ont tué aucun gamin. Les pauvres mômes sont tombés sous les balles de « forces occultes ». Des « forces occultes » si commodes à accuser, même si l’Armée évacue cette thèse qui fait douter de son professionnalisme. On doit arrêter cette chanson qui pourrait faire fuir les investisseurs et rendre paranoïaque un peuple déjà stressé par la vie dure. La politique politicienne ne doit pas nous pousser à placer notre pays sur un baril de poudre. Tout le monde sait ce qui s’est réellement passé à moins que l’on continue de faire preuve de cécité. Malgré tout, ils nous promettent, à nous autres cons, une commission d’enquête « indépendante et impartiale » pour situer les responsabilités dans les émeutes qui ont fait vaciller le pouvoir. Ses membres auront-ils le droit d’aller interroger les « forces occultes » pour recueillir leur version des faits ? Que la justice suive son cours malgré le rappel à Dieu du juge (Paix à son âme). Et que personne ne vienne plastronner sur sa dépouille ou insulter. Respect aux morts ! Le Mortal Kombat se poursuit et ce sera à qui tuera l’autre. Adji Sarr, à qui les prétendues féministes n’ont pu apporter un soutien efficient, peut compter sur de coriaces femmes. Et si c’est pour dérider l’atmosphère, on peut compter sur elles. Ça va faire fort. Elles sont trois à se constituer en mouvement de soutien pour Adji Sarr. Aïda Patra, Maty Trois Pommes et une certaine Françoise Hélène Gaye. Un trio de choc qui compte défendre la pauvre Adji Sarr. Apparemment, on ne va pas s’ennuyer ces jours à venir. Ça sera un show d’enfer, cette bande ayant déjà fait ses preuves. Et quand l’avocat de la victime s’invitera dans la place, ça fera boum. Les sketchs de ramadan ont déjà commencé !
KACCOOR BI
PRIMES « ADJI SARR »
En voilà en tout cas qui vont esquisser des « pakargny » d’enfer ! En effet, les forces de sécurité — mais aussi de défense, vu que l’Armée a été mobilisée ! — qui ont pris part au maintien de l’ordre lors des « trois glorieuses » journées du début du mois de mars où plusieurs villes du pays se sont embrasées, ont perçu leurs primes. En effet, Le Témoin révèle que chaque policier, gendarme ou « sodio » qui a participé au maintien de l’ordre durant ces trois jours de manifestations a reçu une prime de 30.000 francs. Farceurs en diable, ces flics, pandores ou bidasses ont appelé cette récompense « prime Adji Sarr ». Comme ils disent, cette masseuse du salon « Sweet Beauty » « yalla na fi yaggg té wër ! » Amine…
SAPCO
Qui disait donc que la Patrie devait passer avant le Parti — APR ? Le président Macky Sall ! Or, dans les faits, tout le monde sait que le président de la République ne propulse à la tête de nos sociétés nationales que des militants de son parti. Quelle que soit leur compétence. Ou leur incompétence ! A preuve par la Sapco qui vient de connaître son quatrième directeur général — tous militants de l’APR bien sûr — en huit ans. Cette pauvre structure chargée d’aménager des zones touristiques a en effet été dirigée tour à tour par Paul Sène, puis par Bocar Ly (neveu de Mahmouth Saleh), auquel a succédé Me Aliou Sow. Et depuis mercredi, c’est Dr Amadou Mame Diop, député-maire de Richard-Toll, qui a pris les rênes de cette société qui, dans ces conditions, n’aménagera évidemment aucune zone touristique. Et tant pis si le Dr Diop n’a pas le profil de l’emploi !
LE JUGE SAMBA SALL RACONTE PAR GUY MARIUS
Parmi les témoignages qui ont envahi les réseaux sociaux à la suite du décès du doyen des juges d’instruction, c’est celui de Guy Marius Sagna qui sort du lot. Un témoignage poignant venant d’un homme qui a été envoyé en prison plusieurs fois par le juge décédé hier. «De Ziguinchor où je suis, je viens d'apprendre le décès du doyen des juges Samba Sall. J'ai rencontré le doyen des juges Samba Sall pour la première fois en 2019 quand il m'a envoyé à la prison de Rebeuss. Le juge Samba Sall avait tenu à me dire qu'il connaissait très bien ma tante, que j'appelle maman. Il avait tenu aussi à me dire qu'une de ses nièces était un des travailleurs auxquels Pcci devait 14 mois d'arriérés de salaire. Travailleurs de Pcci aux côtés desquels nous nous battions » souligne Guy Marius Sagna à travers sa page Facebook. « Avant de sortir de la prison de Rebeuss, nous nous sommes vus. Il m'a dit "je suis venu avec une étrenne". Il faisait allusion à ma première liberté provisoire en 3 ans. J'ai eu à le rencontrer plusieurs fois car tous mes 3 mandats de dépôt sont passés par lui. Le juge Samba Sall m'appelait "mon neveu" en wolof. Je n'ai jamais eu de haine pour lui. Jamais! Mais j'avais de fortes divergences avec lui. Samba Sall avait tenu, après m'avoir décerné un mandat de dépôt le 26 février dernier, à envoyer Assane Diouf me délivrer un message. Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu. J'imagine la douleur de sa famille. Samba Sall, mon oncle, reposez en paix! Que Dieu vous accueille en Son paradis. À la famille de Samba Sall je présente mes condoléances. Aux acteurs de la justice je présente mes condoléances" conclut l’activiste.
ABOUBACAR SEDIKH BEYE MAGNIFIE LE SOUTIEN DE MACKY SALL AUX FEMMES
S’il y a un homme qui s’est totalement distingué dans la promotion des femmes au Sénégal, c’est bien le président Macky Sall. Cette forte conviction a été soulignée hier par le directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye, qui rencontrait la jeunesse féminine de Benno Bokk Yakaar. A travers un discours magistrat de haute facture sur le financement, la formation et sur l’emploi, Aboubacar Sédikh Béye a listé les postes obtenus par les femmes sous l’ère Macky Sall, notamment le poste de ministre des Affaires Etrangères (Me Aissata Tall Sall), de Premier ministre, ministre de la Justice (Mimi Touré), de directrice générale de la Police (Anna Sémou Faye), de ministres de l’Energie (Maïmouna Seck, Sophie Gladima), Feue Fatou Danielle Diagne (ambassadrice du Sénégal aux Etats-Unis). La liste n’est pas exhaustive. Des postes traditionnellement occupés par des hommes. D’ailleurs, a souligné le patron du PAD, il y a une relation de complicité entre les actes posés par le président Macky Sall et les femmes. C’est surtout le fait que les femmes sont les plus engagées dans le soutien et l’accompagnement du président de la République. Le DG Bèye a félicité l’engagement de la jeunesse féminine de BBY appelée par lui « Les amazones » dans un contexte difficile où le camp présidentiel doit continuer à se mobiliser. Il a indiqué « aux amazones » que le président a besoin de leur leadership, de leurs idées, d’une lecture de la situation pour des solutions débouchant sur des stratégies pour résoudre la problématique de la jeunesse. Aussi bien au Sénégal que dans les autres pays de l’Afrique, la population est très jeune. La moyenne d’âge tourne autour de 18 ans. 77 % de la population ont moins de 35 ans. L’Afrique reste l’avenir du monde, a rappelé Aboubacar Sédikh Bèye.
EMIGRATION ET EMPLOI LE CESE ADOPTE SON AVIS
La problématique de l’émigration et de l’emploi des jeunes sera enrichie par l’avis que vient de formuler le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui tenait ce jeudi 08 avril sa session plénière. Une session présidée par M. Idrissa Seck, président de l’institution, et tenue en visioconférence en raison de la situation sanitaire actuelle. Elle a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet d’avis sur le thème « Émigration et Emploi des jeunes ». A l’issue de débats d’une grande qualité qui ont été nourris par les brillantes et pertinentes contributions des Conseillers, de six personnes ressources, de 34 structures étatiques et non-étatiques, ainsi que des partenaires techniques et financiers, la plénière a adopté à l’unanimité l’avis sur le thème « Émigration et Emploi des jeunes ». Le Président du CESE a rappelé que les thèmes étudiés procédaient de la saisine de Monsieur le Président de la République, « qui accorde un intérêt tout particulier à ces problématiques qui touchent particulièrement la jeunesse sénégalaise ». Cette lancinante question de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes, a dit M. Idrissa Seck, « est propulsée au-devant de l’actualité, dans un contexte marqué récemment par de regrettables agitations sociales ». C’est pourquoi, le Président du CESE a tenu à « saluer les efforts consentis par le Gouvernement pour promouvoir davantage l’emploi des jeunes et des femmes », d’une part, mais surtout à se « féliciter des récentes décisions prises par le président de la République ce 3 avril. Elles sont, à n’en point douter, des réponses pertinentes aux besoins de formation, d’emploi et de soutien à l’entreprenariat des jeunes à qui il a spécialement dédié le 61 ème anniversaire de la Fête de l’Indépendance ».
ARMEE LA CHUTE D’UN RONIER TUE UN OFFICIER SUBALTERNE A ZIGUINCHOR
Le sous-lieutenant Amadou Diallo a trouvé la mort accidentellement hier à Ziguinchor. L’officier subalterne a été victime de la chute d’un rônier poussé par un engin de terrassement. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), l’officier subalterne, qui appartient à la 3ème Compagnie des travaux du génie de Bignona, participait, dans le cadre de l’accompagnement des Armées au retour des populations dans la zone de Bissine, à des travaux d’ouverture d’itinéraires. Le chantier de la piste Niadiou Boussoloum a été ouvert le 07 avril 2021. Immédiatement pris en charge par l’équipe médicale, cet officier subalterne a succombé à ses blessures au cours de son évacuation vers le Centre médical interarmées de Ziguinchor. Sa dépouille sera transférée à l’hôpital Principal de Dakar le 09 avril où la levée de corps se fera ultérieurement en relation avec la famille. La Dirpa informe que les dispositions idoines ont d’ores et déjà été prises pour apporter tout le soutien nécessaire à la famille du défunt.