CETTE INSULTE DE KALIDOU KOULIBALY QUI FÂCHE LA PRESSE SÉNÉGALAISE
Le défenseur Kalidou Kouibaly a provoqué une vague de réactions dans les rangs de la presse sénégalaise pour avoir qualifié des journalistes, présents au Caire pour la couverture médiatique de la CAN 2019, de « menteurs »
Le footballeur professionnel s’est arrêté au micro des envoyés spéciaux en zone mixte, à l’issue de la rencontre Sénégal-Kenya (3-0), lundi soir. Interpellé pour donner ses impressions, le joueur de Naples a attaqué la presse, en lâchant, avant d’être poussé à la sortie par un élément de la BIP : « Vous êtes tous des menteurs ». C'est la petite phrase que tout le monde retient.
Si le contenu de ses propos ne reste guère un mystère, la raison de son courroux n’est pas difficile à deviner. En tout cas, le défenseur des Lions n'a pas été très inspiré lundi, face à cette presse qui l’a révélé au monde. Cette presse qui ne cesse de le mettre sous les projecteurs, les regards de tout le continent africain et de toute la planète. Cette presse qui l'a défendu face aux cris de singe des supporters italiens. Sa déclaration déplacée vient ternir sa réputation d’homme correct. Pas de quoi calmer les journalistes qui, au Caire, perçoivent la sortie de Koulibaly comme une sérieuse maladresse, voire un affront.
Il a été le premier à passer devant les caméras en zone mixte. Mais très vite, il a dérapé. « Je le répète : vous êtes tout simplement des menteurs. Comme si vous n’êtes pas des sénégalais », a encore lancé le colosse, à l’endroit des journaliste-reporters. Il faut dire que le natif de Saint-Dié-des-Vosges, en France, n’a pas forcément apprécié l’article paru dans le journal Le Témoin, dans sa livraison de ce vendredi dernier. Le quotidien sénégalais avait parlé de « Pagaille familiale et bamboula financière » en Égypte, faisant allusion à la délégation sénégalaise. Un peu comme lors de la Coupe d'Afrique de Caire 86.
Il n’y avait toutefois pas que ça. Kalidou Koulibaly a surtout peu goûté l’information selon laquelle Sadio Mané « bénéficie de tous les privilèges, jusqu'à être seul dans sa chambre d'hôtel ». Mais, il n’y avait pas de quoi avoir la tête des mauvais jours et mettre tout le monde dans le même sac...