IL TUE D’UNE BRIQUE SON NEVEU ÂGÉ DE 5 MOIS
Le suspect ne supportait pas que sa sœur se trimballe dans la maison avec deux enfants naturels.
Un drame familial s’est produit dans la localité de Wodobéré (région de Matam). Mardi dernier, un jeune homme âgé de 22 ans a fracassé par inadvertance la tête de son neveu âgé de 5 mois, alors que ce dernier était sur le dos de sa mère. Le suspect ne supportait pas que sa sœur se trimballe dans la maison avec deux enfants naturels. Pour la corriger, il l’a copieusement frappée avant de ramasser une brique qu’il lui a lancée. Le projectile a atterri sur la tête du pauvre bébé, qui est son neveu. Au terme de l’enquête, le mis en cause a été déféré devant le Procureur pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner.
SUJETTE A DES TROUBLES PHYCHIQUES A NDIACK RETROUVE PENDUE AVEC UN CABLE DE TELLE
Vendeuse de beignets au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, la dame Alarba Ndiack a été retrouvée pendue dans la cour de leur maison familiale, mercredi nuit, vers 3 h au quartier Keur Baye Laye de Diourbel. Selon des sources proches de l’enquête, la victime, mariée et la trentaine sonnante, souffrait depuis quelques temps de troubles psychiques. Ses parents et son époux qui avaient mis son état de santé sous le compte de mauvais esprits, l’avaient conduite, il y a trois mois auprès d’un guérisseur et elle semblait aller mieux à son retour. Ses proches penchaient pour ce diagnostic lié aux réalités culturelles sénégalaises d’autant qu’un membre de la famille d’Alarba Ndiack a aussi perdu la vie dans des conditions dramatiques, qui laissent penser qu’il était possédé par un démon. Elle s’est pendue avec un fil utilisé par les câblodistributeurs. Une enquête a été ouverte.
LA LP REFUSEE A GUY MARIUS SAGNA PAR LE DJI
Le Doyen des juges d’instruction (Dji) du Tribunal de Grande instance de Dakar, qui est en congé pour 45 jours, continue de travailler. Il a rejeté hier, jeudi 8 Août 2019, la demande de mise en liberté provisoire introduite par les conseils de Guy Marius Sagna. Le juge Samba Sall a motivé son refus par le fait que l’activiste n’a pas encore été entendu dans le fond. Par ailleurs, estimant que les faits sont graves, il en conclut que la libération de Guy Marius Sagna pourrait troubler l’ordre public.
Un argumentaire qui est loin de convaincre Me Khoureychi Ba qui déclare : «Nous allons faire appel de cette décision et la chambre d’accusation va statuer. La motivation est tirée par les cheveux. Trouble à l’ordre public ! La gravité ou non des faits n’a rien à voir avec la liberté. Dans un premier temps, quand ils ont arrêté Guy Marius Sagna, ils se sont rendus compte que l’article 429 du Code pénal n’était pas solide pour ce qu’ils voulaient et ils ont ajouté 139, qui parle de diffusion de fausses nouvelles».
Pour rappel, Guy Marius Sagna est en prison depuis le 19 juillet 2019 pour «fausse alerte au terrorisme», suite à un de ses posts sur Facebook intitulé : «La France prépare un attentat terroriste contre le Sénégal».