VIDEO LE CAP-VERT EN TÊTE, LE SÉNÉGAL À LA TRAÎNE
Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmés au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé.
Le secteur de la santé est l’un des parents pauvres en termes d’investissements dans les pays d’Afrique subsaharienne. Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmé au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé selon la déclaration d’Abuja.
C’est le constat fait par la responsable du plaidoyer et chargée de campagne pour le financement des systèmes de santé plus performants au sein du think thank Wathi, Dan-Viera Da Costa. Selon elle, les seuls pays dont les efforts sont remarquables sont le Cap-Vert avec 14% et le Burkina Faso qui réserve entre 12 et 13% de son budget annuel au secteur de la Santé. .
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour la faiblesse des systèmes sanitaires en Afrique de l’Ouest. Parmi ses nombreuses thématiques, le think thank citoyen Wathi à travers son programme dédié plaide pour plus de financement dans les systèmes de santé dans la région. Au plus fort de la pandémie de COVID, le think thank a organisé des activités avec différents acteurs pour les inviter à investir dans la santé.
Dans cette entrevue, Mme Da Costa explique les enjeux et la pertinence des investissements dans le domaine de la santé et prône une souveraine sanitaire de chaque à travers les budgets nationaux. De l’avis de l’invité d’Africaglobe Tv, si l’État se fait toujours financer par d’autres sources et que ces sources tarissent d’une manière ou d’une autre, ce sera un problème.