LE SENEGAL EVALUÉ PAR L’ONU DEMAIN
Le Sénégal sera demain à Genève, face au Comité des droits de la femme de l’Onu. Il va examiner aussi le Gabon, le Panama, l’Ouganda, l’Ouzbé-kistan, le Pérou, le Liban et la République Dominicaine
Le Sénégal sera auditionné demain à Genève, par le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedef). Le comité est composé de 23 experts internationaux sur les droits des femmes, venant du monde entier.
Le Sénégal sera demain à Genève, face au Comité des droits de la femme de l’Onu. Il va examiner aussi le Gabon, le Panama, l’Ouganda, l’Ouzbé-kistan, le Pérou, le Liban et la République Dominicaine. Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Cedef) ouvre ainsi sa session par ces pays, qui constituent les 189 Etats parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. «Ils sont tenus de se soumettre à des examens réguliers par le comité composé de 23 experts internationaux indépendants, sur la manière dont ils mettent en œuvre la convention», annonce le Haut-commissariat des Nations unies au droit de l’Homme.
Selon cet organisme onusien, «le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, qui a reçu les rapports nationaux respectifs et les soumissions des organisations non gouvernementales, a commencé depuis lundi ses réunions publiques pour examiner la situation des droits des femmes et de l’égalité des sexes dans ces huit pays». Elles se poursuivront jusqu’au 25 février.
Au Sénégal, le débat sur les violences faites aux femmes est toujours d’actualité. Malgré les efforts des autorités pour améliorer leur sort, comme la criminalisation du viol, il y a encore des défis à relever comme les violences domestiques et aussi l’autorisation de l’avortement médical en cas de viol ou d’inceste.
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes est un organe composé d’experts indépendants, qui surveille la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Le comité est composé de 23 experts internationaux sur les droits des femmes, venant du monde entier. Les Etats parties à la convention sont tenus de présenter au comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la convention. Lors de ses sessions, le comité examine chaque rapport et fait part de ses préoccupations et recommandations à l’Etat partie, sous la forme d’«observations finales».
En vertu du Protocole facultatif à la convention, le comité est habilité à : examiner des communications émanant de particuliers ou de groupes de particuliers qui se disent victimes d’une violation des droits protégés par la convention, et à mener des enquêtes sur des violations graves ou systématiques des droits de la femme. Ces mécanismes sont facultatifs et ne concernent que les Etats parties au protocole. Le comité émet également des recommandations générales et suggestions. Les recommandations générales s’adressent aux Etats et portent sur des dispositions ou thématiques de la convention.