VIDEOMULTIPLE PHOTOSMBOUGAR SARR DANS L'ITALOPHONIE
La littérature africaine en général, et sénégalaise, en particulier, a connu le faste en 2021 si l’on en juge par des Prix littéraires qui ont été remportés au cours de la seule année par trois écrivains dont deux Sénégalais.
La littérature africaine en général, et sénégalaise, en particulier, a connu le faste en 2021 si l’on en juge par des Prix littéraires qui ont été remportés au cours de la seule année par le romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah, puis les Sénégalais Boubacar Boris Diop et Mbougar Sarr.
Ce rayonnement mondial de la culture à travers la littérature africaine ne laisse pas indifférents des centres culturels européens. Pour preuve, l’Institut culturel italien de Dakar a décidé d’honorer ces artistes africains et afro descendants, aussi bien ceux connus comme moins connus à travers une exposition dans laquelle Mohamed Mbougar Sarr figure en bonne place.
L’exposition a lieu dans l’enceinte de l’institut cultuel à Fann Résidence. En marge du vernissage de l’exposition en présence de l’artiste, AfricaGlobe a interrogé, Serena Cinquegrana, la directrice de l’Institut culturel sur cette exposition réalisé par qui explique le sens et la portée de cette exposition.
Pour mémoire, le 3 novembre 2021, le prestigieux Prix littéraire Goncourt a été attribué au jeune écrivain Mohamed Mbougar Sarr pour son livre «La plus secrète mémoire des hommes», (448 pages), coédité par Philippe Rey (France) et Jimsaan (Sénégal).
Quelques jours plus tôt le 26 octobre le vétéran Boubacar Boris Diop, journaliste et écrivain a, lui, remporté le prix international de littérature Neustadt, pour son livre-témoignage sur les cent jours du génocide rwandais, «Murambi, le livre des ossements» (220 pages), publié par les éditions Zulma en 2014.
La même année et quelques semaines avant Boris Diop, sur le plan africain, c’est le romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah qui remporte le prix Nobel de littérature, pour sa narration « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents’’. Il est auteur d’une dizaine de romans, dont « Paradise » et « Près de la mer ».
Les Africains ne peuvent que se réjouir de cette performance alors que trop de problèmes minent le contient et que l’on a tendance à penser que tout va toujours mal et partout. C’est pour changer cette approche que Medici con l’Africa l’ONG italienne s’est associé à l’institut italien pour présenter cette exposition en hommage à ces belles plumes d’Afrique, mais aussi des plumes beaucoup moins célèbres, mais pertinentes, voire percutantes.