BABA HAMDY VEND LES RÉALISATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES DE SON PAYS
Les acteurs culturels sont la vitrine d’un pays. Des ambassadeurs pour vendre la destination du pays. Surnommé l’homme des innovations et des défis, l’artiste Baba Hamdy Diawara est encore sorti des sentiers battus.
Les acteurs culturels sont la vitrine d’un pays. Des ambassadeurs pour vendre la destination du pays. Surnommé l’homme des innovations et des défis, l’artiste Baba Hamdy Diawara, par ailleurs initiateur du Mouvement du Renouveau de la Culture Sénégalaise (RECUS), est encore sorti des sentiers battus. En effet, il était en Gambie du 16 au 18 mars pour des échanges culturels entre ces deux pays « frères ». Ce, pour mieux mettre en lumière les réalisations culturelles et infrastructurelles du Sénégal.
Les 16, 17 et 18 mars dernier la culture sénégalaise et de la Gambie étaient à l’honneur. C’était à l’occasion des échanges culturels, un projet qui a été mis sur pied l’auteur compositeur, producteur, Baba Hamdy Diawara, également président du Mouvement du Renouveau de la Culture Sénégalaise (RECUS). D’emblée, il précise que ces échanges n’ont rien n’à voir avec les foires, avant de renseigner que c’est des échanges culturels qui doivent relier le Sénégal et la Gambie, « deux pays frères » qui ne sont pas encore touchés par ce qui se passe aujourd’hui dans la sous-région.
« Le Sénégal est un pays en voie de développement sur beaucoup de plan. Et nous acteurs culturels devons jouer le rôle d’ambassadeurs pour montrer la culture, les us et les coutumes de notre pays », explique-t-il dans un entretien téléphonique. Parce que, estime Baba Hamdy, « les acteurs culturels sont des dignes ambassadeurs de leur pays et ça vend la destination du pays. Nous démontrons que la culture est le moyen le plus sûr pour rapprocher les peuples. Les échanges culturels peuvent être compris comme des idées, des valeurs, des coutumes entre les personnes de différents horizons. Et ils offrent à chaque individu la possibilité d’élargir la compréhension des différentes culturelles et de développer une perspective globale ».
L’auteur de « Love of my life » rappelle que les pâtes et les pizzas ont permis de vendre la destination Italie. Du coup, il est important à ses yeux que cela favorise forcement la compréhension et la communication interculturelles pour construire une société « harmonieuse ».
« Vendre la destination Sénégal, l’expertise Sénégalaise... »
« C’est grâce aux échanges culturels que les gens peuvent comprendre les défis et les opportunités qui existent dans chaque pays. Mais si on ne fait pas d’échanges, on ne se comprend pas et ça accentue les risques de malentendus. Les échanges favorisent au moins la connaissance réciproque et le respect mutuel. Et ce respect doit exister entre nous, pays frontaliers, entre nous et le reste du monde », confie-t-il.
Pour lui, cela permet de tisser des liens durables, de coopération entre les professionnels de la culture du Mouvement RECUS et des homologues étrangers à s’enrichir mutuellement. « C’est encourager l’échange d’informations et d’expertises, de favoriser le dialogue des cultures, dans le but de favoriser la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la consécration des principes de tolérance, de solidarité et d’ouverture sur les autres cultures », indique le producteur de 1000 Mélodies.
Ce projet ambitieux est lourd en termes de charges. Mais il estime qu’ils ont ce qu’on appelle « une solidarité volontaire et agissante ». Car, le Mouvement RECUS s’est inspiré du modèle du Mouridisme basé sur l’entraide entre acteurs culturels. « C’est sur fonds propres, nous n’avions aucun sponsor pour nous accompagner. Mais c’est notre rôle en tant qu’acteurs culturels de jouer notre partition pour mieux vendre la destination du Sénégal, l’expertise Sénégalaise, montrer nos infrastructures routières, aéroportuaire, etc… Montrer également le cinéma sénégalais, l’écriture, notre plat national le « Ceebu Jeen », qui vient d’être admis au patrimoine de l’Unesco, entre autres. Car, le Sénégal regorge de potentialités et nous allons également découvrir la culture gambienne dans toutes ces facettes. C’est ça l’intérêt des échanges culturels », conclut-il.