LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
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Les agents de l’administration reçus par le Premier ministre
Les agents de l'administration sénégalaise en grève depuis quelque temps étaient à la primature. Ayant sollicité à plusieurs reprises une audience, le secrétaire de l’intersyndicale, Oumar Dramé et ses camarades ont été finalement reçus hier par le Premier ministre Amadou Ba. D’après un communiqué parvenu à «L’As», la rencontre fait suite aux instructions données par le président de la République pour échanger autour des sept points de revendications dont le plus important est la généralisation de l'indemnité de logement. Oumar Dramé souligne que le chef du gouvernement s'est réjoui de cette rencontre et promet d'apporter des réponses nécessaires à leurs revendications. Il renseigne avoir saisi les différents ministères concernés pour la satisfaction complète des points de revendications. C’est dans ce sens qu'il a saisi le ministre des Finances et du Budget car les points saillants ont une incidence financière pour savoir l'impact budgétaire. A l’en croire, c'est à partir de là que le gouvernement dira s'il va accéder oui ou non à leurs requêtes. Selon le syndicaliste, Amadou Ba a promis en outre de leur revenir le vendredi pour une réponse.
Cri du cœur du troisième âge de Keur Massar
Les personnes du troisième âge résidant dans le département de Keur Massar veulent un centre gériatrique et une maison des retraités. Ce, pour faciliter leur accès aux soins sanitaires qui demeurent parfois difficiles du fait d’un manque de certains spécialistes. Ce qui les oblige du coup à se rendre à Dakar. Ces personnes du troisième âge, regroupées autour du « Conseil des aînés du département de Keur Massar » présidé par Alassane Thioune, ont fait ce plaidoyer au cours d’une journée de prières pour la paix organisée à Malika où elles ont également exhorté les jeunes à éviter la violence, et aux partis politiques d’aller au dialogue pour préserver la paix et la stabilité du pays.
Libération de Seydina Oumar Touré et Cie
Dix responsables de l’opposition dont l’ex-capitaine de la Gendarmerie Seydina Oumar Touré, arrêtés avant-hier à Pikine par la police, tous de la coalition « Diomaye président » et placés en garde à vue au Commissariat central de Guédiawaye, ont été finalement libérés. A l’exception de A. Baldé qui était recherché depuis quelque temps. Il est cité dans une affaire d’escroquerie au foncier. Nos radars renseignent que A. Baldé qui avait été convoqué suite à une plainte de sa victime avait refusé de déférer. Ces derniers ont eu donc la chance de le croiser à Pikine lors de cette manifestation interdite avant de le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête sur l’escroquerie au foncier.
Le Forum Civil va organiser des marches
Le Forum Civil est très engagé pour la poursuite du processus électoral stoppé par le Président Macky Sall. A cet effet, le bureau exécutif du Forum Civil donne mandat aux sections territoriales de formuler des demandes d'autorisation de marche auprès des autorités administratives compétentes pour dénoncer «le coup de force inacceptable» actuellement en cours, et demander le respect strict du calendrier électoral initial.
Des responsables de l’ex-Pastef arrêtés à Rufisque
Même si le pouvoir est dans une dynamique d’apaisement, les forces de défense et de sécurité continuent d’interpeller des opposants. En effet, le président du Conseil départemental de Rufisque, Pape Mamadou Fam, le 1er adjoint au maire de la ville de Rufisque Assane Diop, le président de la cellule communication de la coalition «Diomaye Président» Mamadou Thiombane, Ibrahima Mbaye de Maggi Pastef et responsable de massification, et des patriotes, ont été arrêtés hier vers 15h lors d’une caravane suivie de porte-à-porte qu'ils comptaient tenir pour les besoins de la campagne électorale présidentielle.
Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam
Le chef de l’Etat a insisté hier, en conseil des ministres, sur une bonne organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam. A cet effet, il a demandé au Premier ministre et au ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires avec les acteurs publics et les opérateurs privés, en vue d’assurer l’organisation dans les meilleures conditions, de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux Saints de L’islam. Dans le même sillage, il a exhorté le gouvernement de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec les organisateurs, pour assurer le bon déroulement des célébrations de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye.
Oulimata Sarr nommée présidente de l’ITIE
Le président de la République a trouvé un remplaçant au Pr Awa Marie Coll Seck qui a claqué la porte après le report de la présidentielle. En conseil des ministres hier, il a nommé l’ancienne ministre et experte financière, Oulimata Sarr, présidente du Comité national de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).
Les pouvoirs du Conseil constitutionnel
C’est le Conseil constitutionnel qui tient la clé de sortie de crise. Du moins, selon le fondateur d’Afrikajom. Pour Alioune Tine, la seule voie de salut pour sauvegarder la République, l’ordre constitutionnel rompu et relancer le processus électoral passe aujourd’hui par le Conseil constitutionnel. A l’en croire, si le Conseil constitutionnel donne une suite favorable et annule le décret qui reporte l’élection présidentielle, il crée les conditions légales et constitutionnelles de sortie de crise. Il est d’avis que la saisine du Conseil constitutionnel par les candidats à la présidentielle, Amadou Gakou et Cheikh Tidiane d’une requête demandant l’annulation du décret demeure une bonne fenêtre d’opportunité de sortie de crise. Mais faut-il que l’exécutif ait la sagesse, le pragmatisme et le sens des réalités en acceptant et en exécutant cette décision de justice, s’interroge M. Tine. D’ailleurs, l’exécutif sénégalais a-t-il le choix aujourd’hui, poursuit-il, car jamais un régime politique sénégalais n’a été aussi seul et aussi isolé au plan national, africain et international. Alioune Tine pense qu’au regard des réactions nationales et internationales, le régime est de plus en plus frappé de malédiction et d’indignité. A l’en croire, le Conseil constitutionnel n’a pas d’autre choix. Il est interpellé et sa décision est attendue avec intérêt par la Nation et par le monde entier. «Il faut encore espérer et rêver des capacités du pays roseau qui plie et ne rompt pas», dit-il.