LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Un homme se donne la mort devant la police à Thiès
C’est une scène surréaliste qui s’est produite hier, non loin du poste de police du quartier Nguinth. En effet, un homme d’une trentaine d’années environ, répondant au nom de Ass Malick Ndoye, s’y est donné la mort aux environs de 15 heures. Selon les témoins de la scène, l’homme a été aperçu en train de courir sur les deux voies, dans la direction menant vers la zone d’aménagement concerté (ZAC). Et à hauteur du poste de police, il a sorti un couteau pour se trancher la gorge. Quand il s’est affalé, des policiers ont vite accouru pour le sauver, mais c’était déjà trop tard. Le défunt qui résidait à Ngaparou s’activait dans la vente de véhicule. Selon nos sources, il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. C’est d’ailleurs, dit-on, pour les besoins de traitements avec la médecine traditionnelle qu’il était à Thiès. En attendant la suite de l’enquête qui a été ouverte, le corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène, après que la police a fait les constats d’usage.
Suspension des compositions à Tambacounda
Le report de l'élection présidentielle est une menace sérieuse pour l’école. En effet, depuis l’annonce du report, le système éducatif est perturbé. L'inspecteur d'académie de Tambacounda Assane Mbengue a décidé de suspendre les évaluations prévues les vendredi 09 et samedi 10 février. Elles se tiendront respectivement le lundi 12 et le mardi 13 février 2024. Par conséquent, il invite les chefs d'établissement du Moyen et du Secondaire à prendre les dispositions pour éviter toute entorse à la dynamique de standardisation déjà enclenchée. A noter que les élèves sont délogés chaque jour par leurs camarades.
Perturbation du système éducatif
Restons dans l’éducation pour dire que le report de l'élection présidentielle a fini de perturber les cours. Dans plusieurs établissements, des enseignants ont observé hier des débrayages. En plus du mouvement d'humeur, certains élèves ont été délogés de plusieurs lycées et collèges. De plus, les enseignants observent un débrayage aujourd’hui en guise de protestation contre le report de la présidentielle.
L'Uden en débrayage aujourd’hui
Ne quittons pas l’école sans signaler que l'UDEN, fidèle à ses principes, soucieux de l'avenir des enseignants et du Sénégal, va observer le mot d'ordre de grève décrété par le cadre de concertation des syndicats de l'enseignement, c’est-à-dire un débrayage ce vendredi 09 février 2024 à partir de 10 heures. C’est pour marquer son désaccord sur le report de l'élection présidentielle. L’Uden invite ses militants à observer le mot d'ordre de grève.
Alliance pour le développement de la femme rurale
L’acte de naissance de l’Alliance pour le Développement de la Femme Rurale (AND DEF/R) vient d’être signé à Thiokhol, dans la commune de Notto Diobass. C’est à la suite de l’assemblée générale constitutive qui a vu la participation de femmes venues des 14 régions du pays. Portée à la tête de la structure, Mme Mbacké Ndèye Fatou Ndiaye, une femme de développement très connue, a d’ores et déjà levé un coin du voile de la feuille de route, pour gérer autrement les problèmes auxquels les femmes sont confrontées. Selon elle, ladite feuille de route est en adéquation avec les programmes déroulés par l’Etat et c’est la raison pour laquelle elle a appelé ce dernier à porter davantage une attention particulière aux problèmes que posent les femmes, pour une prise en compte effective dans les mécanismes qu’il déroule. Elle renseigne par ailleurs que l’idée de la mise en place de cette alliance est mûrie depuis 2019, après l’organisation à Thiokhol de la journée internationale de la femme rurale qui avait enregistré la présence de 5 membres du gouvernement. Les recommandations avaient fait alors la mise en place d’une structure intégrant toutes les femmes rurales. Après l’assemblée générale constitutive, elle annonce que la seconde étape consiste à monter des coordinations communales, départementales et régionales.
La coalition Daouda 2024 condamne le retrait de la licence de Walf
La coalition Daouda 2024 condamne le retrait de la licence de télévision du groupe Walfadjri. Dans un communiqué parvenu à «L'As», Daouda Ndiaye trouve que cette sanction est trop lourde pour cette entreprise de presse qui a formé plusieurs générations de journalistes et pas des moindres. Il dénonce vigoureusement cette mesure arbitraire et demande aux autorités compétentes de rétablir le groupe Walfadjri dans son droit à la collecte, au traitement et à la diffusion de l'information, à l'instar de quelques-uns de ses pairs qui ont également diffusé en direct la manifestation des candidats à la présidentielle sans être inquiétés. Selon Pr Daouda Ndiaye, le ministre Moussa Bocar Thiam a tout simplement ignoré la procédure de suspension de signal et de retrait définitif de licence d'une radio ou d'une télévision, prévue par nos lois et règlements, notamment par le Conseil national de régulation de l'audiovisuel(CNRA) qui en a les prérogatives.Il invite le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Économie numérique à faire preuve de bon sens et à mettre fin à ce qui pourrait être assimilé à de l'acharnement envers le groupe Walfadjri, en rendant le signal et la licence à cette entreprise. Il est d'avis que cela évitera que les centaines d'honnêtes citoyens qui y gagnent leur vie ne viennent grossir les rangs des jeunes chômeurs sénégalais.
Les architectes dénoncent le report de la présidentielle
Le report de l'élection présidentielle ne laisse pas indifférent le syndicat des architectes. Dans un communiqué parvenu à « L'As », ils manifestent leur désaccord total à l'annulation pure et simple de l'élection présidentielle du 25 février 2024 par le président de la République. Les architectes exigent ainsi le maintien de la date du 25 février 2024 initialement prévue pour la tenue d’un scrutin transparent. Ils appellent les forces vives de la Nation à se mobiliser pour le respect des décisions de nos institutions, garant de notre démocratie chère au peuple sénégalais.
L’appel de l’imam El hadji Fansou Bodian
L'Imam Ratib du département de Bignona, El hadji Fansou Bodian, est sorti de sa réserve pour appeler les acteurs à la retenue face à la situation politique du pays qui est inquiétante et qui risque de compromettre la stabilité de ce havre de paix qu'est le Sénégal. Conscient de l'importance de la paix dans le développement économique et social du pays, le guide religieux exhorte les acteurs politiques à œuvrer pour consolider les acquis démocratiques, pour le respect du calendrier républicain et les lois et règlements du pays. Dans un communiqué reçu à «L’As», l'Imam Ratib du département invite à la pacification de l'espace politique en libérant tous les détenus politiques. Il réitère sa disponibilité à participer à toute œuvre allant dans le sens de préserver la stabilité sociale.
Anta Babacar appelle à la mobilisation contre cette forfaiture
Candidate à l’élection présidentielle, Anta Babacar appelle à la mobilisation générale pour sauver la démocratie au Sénégal. Elle déclare la guerre aux auteurs du « coup d'État constitutionnel ». Dans un communiqué reçu à «L’As », elle qualifie le report de la présidentielle de « coup d'État constitutionnel au cœur du Sénégal ». Il s’agit, à ses yeux, d’une rupture grave du processus démocratique, marquée par l'abrogation du décret convoquant le corps électoral, dépourvue de tout fondement juridique, technique ou moral. A l’en croire, le Président Macky Sall s’est inscrit dans une logique de déstabilisation des fondements de l'État de droit. La présidente du mouvement ARC s’en prend également aux députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu. Non sans dénoncer l’irruption des gendarmes à la plénière qu’elle qualifie de « violence politique inouïe jamais vue ». Elle appelle à une mobilisation pacifique de toutes les forces vives de la Nation pour s'opposer à cette forfaiture et utiliser tous les moyens légaux disponibles pour rétablir l'ordre démocratique.
Un éboulement dans un site d’orpaillage fait quatre morts
Un éboulement survenu mercredi sur un site clandestin d’orpaillage situé à Mouran, dans la région de Kédougou, a fait quatre morts, a appris l’Aps de source sécuritaire. L’accident a eu lieu dans cette localité du département de Saraya, mercredi, vers 17 heures. Il a provoqué la mort de quatre personnes de nationalité étrangère, a précisé la même source, avant de signaler qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet accident. Les zones aurifères situées aux abords du fleuve Falémé abritent de nombreuses communautés originaires de pays de la sous-région et qui s’adonnent à des formes d’exploitation illégale de substances minérales et d’altération du domaine forestier de la région de Kédougou.
3 millions CFA et 15 kg d’or emportés par les braqueurs
Des braqueurs se sont attaqués à un site d’orpaillage clandestin à Bantinkhoto, à Kédougou, un raid au cours duquel ils ont réussi à emporter un butin d’une valeur estimée à trois millions de francs CFA et 15 kg d’or, a-t-on appris de source sécuritaire. Quatre individus armés ont réussi à emporter trois millions de francs Cfa et 15 kg d’or appartenant à deux acheteurs d’or qui faisaient leur business tranquillement dans ce site d’orpaillage clandestin, a rapporté cette source. Les victimes de ce braquage opéraient sur ce site d’orpaillage clandestin situé dans le département de Saraya. Deux des quatre acheteurs d’or concernés ont été blessés lors de cette attaque. Ils ont été admis, jeudi matin, aux urgences de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, précise la même source. Cette nouvelle remet au goût du jour la question de la sécurisation des sites miniers dans la région de Kédougou, en particulier les sites clandestins.