IMPLICATION SOUHAITEE DES AUTORITES POUR LE BON FONCTIONNEMENT DES CENTRES HEMODIALISE
Le Mouvement national des insuffisants rénaux du Sénégal a, par la voix de son président, Cissé Sarr, invité, samedi, à Louga (nord) les nouvelles autorités à veiller au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse du pays
Louga, 13 avr (APS) – Le Mouvement national des insuffisants rénaux du Sénégal a, par la voix de son président, Cissé Sarr, invité, samedi, à Louga (nord) les nouvelles autorités à veiller au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse du pays afin d’éviter que leurs équipements tombent en panne.
‘’Nous invitons le nouveau gouvernement notamment le ministre de la Santé et de l’Action, Ibrahima Sy, à veiller davantage au bon fonctionnement des centres d’hémodialyse sur toute l’étendue du territoire national pour éviter que se reproduise le cas de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga dont la machine d’hémodialyse est tombée en panne’’a-t-il déclaré à l’issue d’une visite dans le centre hospitalier régional.
Il a insisté sur le fait que beaucoup parmi les vingt-cinq centres d’hémodialyse du pays ne proposent qu’une séance aux patients alors que les fournisseurs des machines avaient clairement assuré que chacune de ces machines pouvaient permettre de faire trois séances journalière, a expliqué Cissé Sarr.
Le président du Mouvement national des insuffisants rénaux fait savoir que le nombre de patients souffrant de cette maladie s’élève à 2500 en moyenne dont les 1500 seulement sont pris en charge dans les structures sanitaires, s’empressant d’ajouter que si chaque machine faisait trois séances par jour tous les patients pourraient être enrôlés dans le public.
Dans cette dynamique, il a insisté sur ‘’l’urgence de réparer la machine d’hémodialyse de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye afin d’éviter aux malades de devoir se déplacer jusqu’à Diourbel pour pouvoir être pris en charge’’.
‘’C’est une urgence parce que notre traitement ne peut pas attendre parce qu’on est obligé de venir trois fois par semaine à l’hôpital, alors si nous restons à la maison on risque de mourir’’, a-t-il alerté.