LE MESSAGE FORT D'ANSOUMANA DIONE À L'ENDROIT DES MALADES MENTAUX ERRANTS
En route pour la Journée nationale qui leur est consacrée, le président de l'Assamm Ansoumana Dione demande plus de considération pour ces personnes vulnérables à travers le monde
En route, vers la Journée nationale des malades mentaux errants prévue ce 1er juin 2024 à Kaolack, Ansoumana Dione, délivre un message fort au monde. Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) appelle à plus de considération pour les malades.
L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) prépare activement la Journée nationale des malades mentaux errants prévue le 1er juin prochain. Ansoumana Dione s’est adressé au monde pour « plus de considération envers les malades. «Chers concitoyens du monde, sommes-nous vraiment conscients du danger qui guette notre planète terre, en laissant à eux-mêmes des centaines de millions de personnes sans la moindre assistance du fait seulement qu’elles souffrent de maladies mentales ?», a-t-il demandé.
Pour lui, nul n’est à l’abri de cette situation. Il estime que «s’il y a une seule maladie qu’il faut combattre, c’est celle affectant le cerveau, cet organe très puissant qui nous différencie des autres créatures». Il rappelle l’adage : «L’homme est le remède de l’homme». Il ajoute : «Pourquoi les populations ignorent leurs semblables. Au Sénégal, en Afrique et partout dans le reste du monde, ces citoyens subissent une grosse injustice, à travers une non-assistance à une personne en danger. Ce ne sont pas les moyens qui manquent, car il suffit tout simplement d’organiser une chaîne de solidarité autour de ces personnes vulnérables pour que les problèmes soient vite résolus», a dit M. Dione. Qui dit être convaincu que «seule la gratuité peut permettre à un malade mental errant d’accéder aux soins et surtout aux médicaments pour son bien-être et la sécurité publique, d’où l’importance de leur venir en aide et sans condition».
Au Sénégal, grâce au centre Ansoumana Dione de Kaolack, construit à Bouchra, ces malades mentaux errants bénéficient d’un traitement adéquat. Et ils sont d’ailleurs nombreux à avoir regagné leurs familles. «Mobilisons-nous pour cette cause», lance le président de l’Assamm.