VERS UNE FEUILLE DE ROUTE D’EVALUATION DES PERTES ET DOMMAGES
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.
”Face aux limites de l’adaptation, nous devons mettre en place des techniques d’évaluation des pertes et dommages causés par le réchauffement climatique’’, a déclaré Madeleine Diouf Sarr, directrice du Changement Climatique, de la Transition Ecologique et des Financement Verts.
Elle a expliqué que cet atelier vise à réfléchir sur la prise en charge au niveau national de la problématique des pertes et dommages causés par le changement climatique, après la mise en place du fonds dédié à ce phénomène.
S’exprimant au nom du ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique, Sana Diop Dieng, a déclaré s’attendre, à la fin de cette rencontre, à ”une feuille de route” qui servira de référentiel pour mesurer l’ampleur des pertes et dommages et pouvoir ainsi mobiliser des fonds”.
”Le Sénégal, malgré les efforts d’adaptation et d’atténuation, subit des pertes et dommages considérables liés au réchauffement climatique du fait, notamment, de sa façade Atlantique de 700 km’’, a souligné la conseillère technique.
Selon Boubacar Fall, vice-président du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC), ”la question des pertes et dommages s’est invitée comme un troisième pilier, en plus de l’adaptation et de l’atténuation”, estimant qu’il ”est donc impératif de trouver les voies et moyens de quantifier ces pertes et dommages’’.
Des fonds existent au niveau international, mais pour y accéder, a t-il expliqué, il faut des documents bien structurés. ‘’Il faut évaluer, il faut quantifier pour prouver que notre adaptation à atteint ses limites et qu’en conséquence nous voulons des ressources pour pouvoir prendre en charge les pertes et dommages causés par le changement climatique’’, a-t-il soutenu.