LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2024
La Marine a repêché 39 corps à Mbour
La Marine nationale a tiré hier le bilan des recherches des victimes du chavirement d’une pirogue de migrants à quelques kilomètres de Mbour. Contrairement aux chiffres avancés, la Marine précise que bilan des opérations de recherche s'établit à ce jour, 12 septembre 2024 à 12h00, à 39 corps. Elle poursuit les recherches en mer.
Les raisons de la longue coupure d’électricité
C’était à la limite un black-out. Plusieurs régions et quartiers de Dakar étaient privés hier d’électricité, de 13h à 18h. Selon le directeur de la distribution à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Oumar Diallo, c’est un incident à la centrale électrique de Hann qui est à l’origine de la longue coupure d’électricité. A l’en croire, Eiffage y a entamé des travaux. Hier, une topographe est entrée dans le poste en allant dans la zone interdite. Cela a créé un court-circuit très violent et a entraîné la déconnexion de l’ensemble des centrales de production. Il souligne que la topographe s’est retrouvée avec des brûlures. Elle est évacuée à l’hôpital Principal de Dakar.
Le ministère de la Santé veille sur Mpox à Kaolack
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a effectué une visite hier à Kaolack, dans le cadre des préparatifs du Gamou international de Médina Baye. Dr Ibrahima Sy a annoncé qu'un dispositif sanitaire très important a été mis en place pour répondre aux urgences et besoins du comité d'organisation du Gamou Comaf. Concernant la surveillance épidémiologique, le ministre indique que l'accent sera mis sur la pandémie du Mpox qui a été déclarée comme une urgence sanitaire à portée mondiale par l'Organisation Mondiale de la Santé. Ainsi les autorités vont-elles appliquer le dispositif et le protocole d'urgence qui ont été édictés par le comité national de gestion des pandémies. Il y aura tous les outils nécessaires pour le travail avec l'appui de l'Institut Pasteur.
Parrainages suspendus aux prochaines législatives
Le Président Bassirou Diomaye Faye met entre parenthèses le parrainage aux élections législatives anticipées. La conséquence est que ce scrutin risque de battre le nombre de listes à moins que la caution soit un frein. En effet, d’après l’expert électoral Ndiaga Sylla, il sera impossible de remplir l'obligation liée au parrainage. Aussi la date de dépôt des listes de candidatures fixée (85 jours avant le scrutin) par le code électoral ne peut plus être respectée. En plus, les partis politiques, les coalitions de partis ainsi que les entités indépendantes vont devoir, dans un court délai, faire les investitures et confectionner les listes de candidatures. D’après M. Sylla, les imprimeurs devront disposer d'un temps réduit pour passer la commande en papier pour l'impression des bulletins de vote. En tout état de cause, dit-il, le nouveau calendrier électoral, tout comme l'avis du Conseil constitutionnel, doit être publié dans les meilleurs délais pour l'équité entre les listes de candidats.
Guy Marius Sagna dénonce un policier et un taximan…
L’ex-député Guy Marius Sagna vilipende un policier et un taximan. Il écrit hier, sur sa page Facebook, qu’un policier garé sur le pont de l'émergence a arrêté un taxi. «Il lui demande ses pièces puis s'en va. Le chauffeur prend de l'argent et le suit. Il revient et rallume sa voiture. Le chauffeur dit lui avoir remis de l'argent. Je n'ai aucune raison d'en douter. Nous sommes des millions à en être témoins tous les jours devant notre indifférence», dénonce le désormais ex-parlementaire. Il mentionne les numéros d’immatriculation de la voiture du policier et celui du taximan. Y a-t-il eu de la corruption ? s’interroge-t-il. Tant que ces corruptions de certains agents des forces de défense et de sécurité, du service des visites techniques, du passage du permis de conduire... continueront, nous continuerons à compter nos morts dans les accidents, dénonce M. Sagna. Il est d’avis que nous allons continuer à récolter les fruits amers de nos décennies d'indiscipline, de corruption, de laisser-aller, de complicité, de politiques néocoloniales comme les accords de pêche avec l'Union Européenne.
…Le ministre de l’Intérieur ouvre une enquête
Restons avec le post de Guy Marius Sagna qui a fait réagir le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Général Jean Baptiste Tine remercie le député Guy Marius Sagna pour avoir signalé un acte de corruption impliquant un policier. Le ministre indique qu’une enquête est en cours pour identifier les personnes en cause et appliquer les sanctions nécessaires le cas échéant. Il réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et invite les citoyens à signaler de tels actes sur la ligne dédiée.
Anta Babacar Ngom se mobilise pour la cohabitation
Si la légalité de la dissolution de l’Assemblée nationale ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt, d’après l’Alliance pour la relève citoyenne (Arc), de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. C’est pourquoi le parti de la formation politique d’Anta Babacar Ngom crie un précédent dangereux et inquiétant. Il s’agit, selon elle, de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux, de la « signature présidentielle ». Un président de la République ne ruse pas, s’exclame Anta Babacar Ngom non sans ajouter que les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. D’ailleurs, poursuit l’Arc, en choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, dénonce la formation politique, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ainsi, Anta Babacar Ngom pense que le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent afin de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger les institutions en imposant la cohabitation au régime actuel.
Le moniteur de moto vole le téléphone de son élève
Livreur de profession, S. Niang s’essaie également au vol à ses heures perdues. Selon nos sources, B. L. Guèye qui voulait apprendre à conduire une moto s’est présenté au parking du stade Léopold Sédar Senghor où il a rencontré le conducteur de moto S. Niang. Le sieur Guèye lui donne 5 mille francs. Le moniteur de moto va divertir la victime avant de subtiliser son téléphone. Ayant senti le coup, Guèye a tout de même continué sa conduite. Arrivé au parking du stade, il demande au moniteur de lui rendre son téléphone. Niang tout furieux, appuyé par d’autres moniteurs de motos, ont bastonné B. L. Guèye. Ce dernier se rend à la police de l’Unité 15 des Parcelles Assainies pour porter plainte contre le mis en cause. Il a retrouvé son voleur au parking. Ainsi M. Guèye appelle les policiers de l’Unité 15 qui câblent à leur tour ceux des Parcelles Assainies. Le présumé voleur est interpellé. Ce dernier, mécanicien de profession, âgé de 19 ans, est un récidiviste. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour vol.
L’étudiant vole le téléphone de son bienfaiteur
L’étudiant A. Diallo est vraiment drôle. Il s’est introduit dans la maison du sieur A. Dièye à la Patte d’oie pour demander de l’eau fraîche. On demande à l’étudiant d’aller prendre l’eau au réfrigérateur. Il en profite pour voler le téléphone portable de son bienfaiteur avant de prendre la tangente. Le sieur Dièye crie au voleur et Diallo sera interpellé. Il est conduit à la police des Parcelles assainies. Devant les enquêteurs, il a nié les faits en indexant son ami qui a échappé. L’étudiant est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
Moustapha Faye s'en tire avec un mois de prison avec sursis
Moustapha Faye comparaissait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour répondre des chefs de violence, voies de fait et injures publiques. Il doit sa traduction devant la justice à son employeur l'homme d'affaires Khadim Guèye avec qui il a eu des démêlés. Les faits remontent au 12 août 2024 quand Moustapha Faye reçoit un appel téléphonique de Khadim Guèye. Au bout de fil, l'homme d'affaires était dans tous ses états lorsqu'il a appris que le chauffeur n'avait pas exécuté sa dernière livraison à sa convenance. En fait, Moustapha Faye devait livrer du riz qu'il avait déchargé à la gare routière. Mais si Khadim Guèye était aussi colérique, c'est qu'il voulait que Moustapha Faye décharge chez lui ce riz. Ainsi il lui a asséné des vertes et des pas mûres quand Moustapha Faye lui a rétorqué que l'ordre lui avait été donné par Serigne Modou Guèye, le frère de Khadim Guèye, de le livrer à la gare. Se sentant alors profondément touché dans son orgueil, Moustapha Faye va le retrouver. Une fois en face de son patron, il le menace de lui régler son compte s'il réitérait ses injures au téléphone. La tension monte d'un coup entre les deux avant que des témoins de la dispute les empêchent d'en arriver aux mains. Après quoi, Khadim Guèye va porter plainte contre Moustapha Faye qui sera arrêté dans la foulée. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, hier jeudi 12 septembre 2024, Moustapha Faye a juré n'avoir fait que demander des comptes à Khadim Guèye qui venait de l'injurier au téléphone. Finalement, Moustapha Faye a été relaxé du délit d'injures publiques et reconnu coupable de violence, voies de fait. Il a été condamné à un mois assorti de sursis.
Abdourahmane Diallo Dg du Fonds de Solidarité Africain (FSA)
Finalement, c’est notre compatriote Abdourahmane Diallo qui a été confirmé au poste de Directeur général du Fonds de Solidarité Africain (FSA). M. Diallo assurait jusque-là l’intérim du FSA depuis le décès en juin 2023 de son prédécesseur, le Malien Ahmadou Abdoulaye Diallo. Directeur central en charge des Finances, selon une note reçue à «L’As », M. Diallo avait en charge la mobilisation des ressources et l’élargissement de la base actionnariale du FSA. Il a été le principal artisan de la certification du Fonds à la norme ISO 9001 Version 2015. Il a également mené l’Institution à la notation Financière Internationale. Le Fonds bénéficie actuellement d’une notation financière Investment Grade délivrée par Moody’s et d’une notation régionale AAA (WU) assignée par GCR West Africa – Filiale de Moody’s, ajoute la même source. Le Fonds de Solidarité Africain, un outil d’intégration africaine, concourt significativement au développement économique et au progrès social dans ses États membres. Il compte actuellement vingttrois pays membres