LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 2 OCTOBRE 2024
Cheikh Yérim Seck en garde à vue
Cheikh Yérim Seck ne s'est pas tiré de son face-à-face avec les enquêteurs de la division de la cybercriminalité. Convoqué hier par les limiers, l’ancien journaliste de «Jeune Afrique» a été entendu jusque dans la soirée. Au terme de son audition, il a été placé en garde à vue. M. Seck est poursuivi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
Retour de parquet pour Kader Dia
Restons à la Division spéciale de cyber sécurité (Dsc) pour dire que le chroniqueur de SenTv, Kader, y a précédé Cheikh Yérim Seck. Ce dernier, qui était en garde à vue, a été déféré hier devant le procureur. Mais son face-à-face avec le procureur de la République n’a pas eu lieu. Finalement, le chroniqueur de la Sen Tv a bénéficié d’un retour de parquet. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Lors d’une émission sur la SenTv, Kader Dia avait déclaré détenir une audio dans laquelle «un des migrants soutenait qu’une organisation de la police leur demandait de l’argent».
Diégui Diop revient lundi à la Dic
La responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Diégui Diop, n’est pas encore sortie de l’auberge. L’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire va repasser à la Division des investigations criminelles (Dic) pour une deuxième audition. Elle revient à la Dic lundi prochain. Elle dit avoir confiance en la Justice et réaffirme son engagement à l'égard de Macky Sall. Il faut souligner que c’est suite à un rapport interne commandé par le ministre de la Microfinance, de l'Économie sociale et solidaire que Diéguy Diop est convoquée à la police.
Retour de parquet pour Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall
Comme précédemment annoncé, Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, étaient hier dans les locaux du pool judiciaire financier sis au Point E dans les anciens locaux de la CREI pour un face-à-face avec le parquet financier. Les deux hommes d’affaires sont poursuivis pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs cfa. D’après Dakaractu, ils ont bénéficié d’un nouveau retour de parquet.
Démenti sur la baisse des salaires des agents de l'Etat
Le Ministre Amadou Moustapha Ndjekk Sarré, porte-parole du gouvernement, est monté au créneau pour démentir l’information distillée par le Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT) prêtant l’intention au gouvernement de baisser les salaires et les pensions dans la Fonction publique. Selon lui, ces allégations sont dénuées de fondement. Ainsi le gouvernement met-il en garde les auteurs de ces manœuvres que la désinformation et la diffusion d'informations fausses, dans le seul but de discréditer les Institutions de la République et à des fins électoralistes, ne peuvent pas être acceptées. Il apparaît ainsi que ce communiqué, dit-il, prête aux Hautes Autorités du pays des intentions nullement évoquées dans leurs déclarations sorties de leur contexte. A en croire M. Sarré, le gouvernement, tout en encourageant le débat public contradictoire, inclusif et qualitatif sur les politiques publiques, appelle les auteurs de tels propos à plus de sagesse et rappelle que l'État saura faire prévaloir le droit.
Conduite de drones à l’UIDT
Des professeurs et des étudiants de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès viennent de subir une formation de conduite de drones. C’est dans le cadre d’un partenariat avec le PAM. Selon le Pr Cheikh Sar, Vice-recteur en charge des études, de la pédagogie et de la vie universitaire, parmi les fonctions de l’université, il y a le service à la société. Il s’agit d’offrir à la société des services et cette formation entre dans ce cadre. Selon lui, la formation va permettre de former des étudiants et des enseignants sur les drones, qui sont des outils permettant d’offrir beaucoup de services aux sociétés et c’est important pour l’Université de Thiès. Il ajoute que les étudiants bénéficiaires de la formation ont été choisis dans l’ensemble des établissements et elle s’appuie sur la recherche, l’innovation et les services à la société. Thiès se dote d’un comité contre la migration irrégulière L’émigration clandestine est en train de prendre des proportions dangereuses dans le pays, avec des morts qui se comptent à la pelle. En effet, depuis des années, les jeunes n’hésitent pas à risquer la vie, en affrontant la haute mer, pour espérer rejoindre les côtes européennes. Mais la lutte contre cette tragédie appelle à un effort collectif. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu, hier à Thiès, la mise en place du Comité Régional de Lutte contre la Migration Irrégulière (CRLMI). Selon le Contrôleur Général de Police Modou Diagne, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, la démarche permet de décentraliser la lutte, mais aussi de réunir les services de l’Etat, les communautés de base et la société civile autour de cette question, avec une synergie d’actions, en représentant l’entité centrale, en tant que relais dans les départements et les régions. Ledit comité participera à la sensibilisation sur les méfaits de la migration irrégulière, à l’élaboration, à la vulgarisation et à la mise en œuvre de projets et programmes, dans le cadre de la lutte à l’échelle régionale.
Plateforme «Nay Leer»
Les ministres des Finances et l’ancien chef d’État Macky Sall, cités par le Premier ministre Ousmane Sonko dans une supposée falsification des données, doivent sortir de leur réserve pour s’exprimer sur les graves accusations formulées par l’actuel chef du gouvernement contre eux. C’est l’avis de la Plateforme «Nay Leer». Selon son coordonnateur, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie, si les accusés rejettent ces allégations, «arguments convaincants» à l’appui, le peuple saura à quel genre de gouvernants il a affaire et prendra les sanctions adéquates à la diffusion de fausses nouvelles aussi graves. Au cas contraire, ajoutent-ils, si les faits sont avérés, les autorités incriminées doivent s’expliquer devant le peuple qui, en fonction des justifications fournies, décidera de la tolérance au nom de l’intérêt de notre pays ou de la punition à la hauteur de la faute commise. Dans un tel cas, précise la Plateforme «Nay Leer», le président de la République devra avant tout prendre son balai et débarrasser de notre administration tous les fonctionnaires mêlés à ces pratiques de quelque bord politique qu’ils puissent être aujourd’hui. Pour Ngaraf et Cie, les dirigeants d’hier ne doivent pas contribuer à l’apologie de la nargue que certains dirigeants d’aujourd’hui cherchent à ériger en mode face aux interrogations et interpellations légitimes de leurs mandants.
Soutien de la coalition Samm sa Kaddu à Bougane
Les leaders de la coalition Samm sa Kaddu sont montés au créneau pour condamner la convocation de Bougane Guèye Dany à la cybercriminalité, à la veille des élections législatives. Il s’agit à leurs yeux d’une provocation et d’une insulte à la démocratie. Ils sont d’avis que la convocation à la police d’un candidat de la liste « Samm sa Kaddu » aux élections législatives est une tentative de déstabilisation de la coalition. Ainsi la coalition Samm sa Kaddu prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les menaces que le régime d’Ousmane Sonko/Diomaye fait peser sur la démocratie et les libertés individuelles et collectives. Elle met en garde le régime actuel sur sa volonté cynique d’utiliser les prérogatives régaliennes de l’État du Sénégal pour museler ses adversaires politiques. En tout cas, Samm Sa Kaddu fera face «aux tentatives d’intimidation, au nom de la démocratie et des libertés».