L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 4 OCTOBRE 2024
KEEMTAAN GI - ATTENTION AUX MANŒUVRES POLITICIENNES
Pourtant c’est l’ex-Chef qui nous déclarait, un trémolo dans la voix et l’air candide, qu’il ne voulait pas rester une minute de plus au pouvoir au terme de son mandat. Il se disait pressé de quitter le pays. On pourrait ajouter : et nous laisser dans la misère après nous avoir fait entrevoir durant 12 ans une hypothétique émergence. Regardant ses compatriotes de haut, il leur faisait savoir son envie de partir martelant qu’il en avait assez du pouvoir et de ses ors. C’est à peine si certains ne s’étaient empressés de se jeter à ses pieds et le retenir face à un tel ras-le-bol feint. Lui que l’on soupçonnait de vouloir un mandat de trop et qui mettait à la porte toute personne qui osait dire qu’il n’y avait droit, voilà qu’il disait qu’il en a marre d’être président de la République. En réalité, un monarque tropical. Tant pis pour les angéliques qui l’avaient cru. A peine deux mois après avoir remis les clefs du Palais présidentiel à son successeur, il s’était manifesté aux militants de son parti, histoire de leur remonter le moral. Bien entendu, ceux qui avaient eu droit à ses sucettes, et qui ne voulaient pas se faire remarquer des nouvelles autorités, se faisaient tout petits dans leur coin, attendant le coup de balai de Serigne Bass qui n’a pas encore fait le grand ménage dans l’appareil d’Etat phagocyté par l’armée mexicaine. Six mois après son départ du pouvoir, voilà qu’on annonce l’Ex comme porte-étendard d’une coalition avec ses anciens ennemis dont il fut le bourreau pour avoir « tué » son plus sérieux adversaire avec qui il danse présentement le tango. Elle est belle la politique chez nous ! C’est donc cet homme, envoyé spécial d’un Président Etranger qui ne semble pas aimer les nouveaux hommes forts du pays, qui revient par la fenêtre après avoir été chassé par la porte. Croyez-nous, ce n’est pas pour faciliter la tâche au duo aux affaires. Et c’est justement tout ce qui se trame avec les sorties intempestives de flibustiers jugés proches de l’ancien pouvoir et qui semblent être en mission commandée. Ils ne feront pas dans l’élégance républicaine et chercheront vaille que vaille à faire mal. Ce n’est point le Sénégal qui les préoccupe, mais faire échec à un Projet à travers lequel ils entrevoient les portes de prisons après tout le mal qu’ils ont fait à l’économie nationale. De l’autre côté, des néo-opposants, qui peinent à digérer leur déconvenue, feront dans l’insolence et l’outrance. Si vous vous attendez à un débat d’idées, vous pouvez déchanter. Attendez-vous plutôt à des invectives de bas-étage. Le vent de dégel de la Justice n’y fera rien.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRES CHALEUREUSES FELICITATIONS A MON GRAND CONFRERE ET AMI MON !
Une joyeuse fierté nous envahit de voir ainsi consacrée et montrée en exemple la valeur de la vertu. Le Seigneur rétribue, les gens admirent et célèbrent. La brillante carrière de Mamadou Oumar Ndiaye alias MON lui confère le statut d’admirable icône de la presse, illustration vivante de la symbiose idéale entre passion du métier, talent, rigueur technique et éthique, ces ferments du grand journalisme. MON, c’est aussi le talent, l’esprit, les efforts constants d’entreprenariat et d’autonomie ; engagement spontané et intransigeant en faveur de la défense de la liberté d’expression, de la profession et des confrères ; tremplin d’une somme d’expérience exceptionnelle. Les lauriers n’ont vraiment d’éclat que sur la tête du mérite véritable ! Celui de MON, notre fierté et notre trophée. Ibrahima Gaye Ancien Dg « Le Soleil »
RAPPEL D’AMBASSADEURS LE GENERAL CHEIKH GUEYE A DAKAR !
Dans une de ses éditions, « Le Témoin » avait révélé que l’ambassadeur du Sénégal en Turquie, le général (2s) Cheikh Guèye faisait ses valises pour anticiper son retour à Dakar sans attendre son remplaçant que le président de la République Bassirou Diomaye Faye tardait à désigner. « Le Témoin » ne savait pas si bien dire puisque nos radars déployés au Ndiambour ont flashé le général Cheikh Guèye au volant de sa voiture dans une station d’essence rurale située sur la route de Coki (Louga). Il ressort de nos investigations que le désormais ex ambassadeur du Sénégal en Turquie, général Cheikh Guèye, est rentré depuis trois semaines à Dakar. Quel gâchis ! Car le brillant diplomate avait déjà engagé de grands projets de partenariat en Turquie et en Azerbaïdjan pour l’intérêt du Sénégal. Le retour de l’ancien chef d’état-major général des Armées est consécutif à une décision du chef de l’Etat de rappeler une quarantaine de diplomates dont 19 ambassadeurs et quelque 15 consuls généraux et conseillers d’ambassades. Il s’agit, entre autres, des postes du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de Turquie, d’Arabie Saoudite, de Corée du Sud ainsi que des représentations des Nations-Unies, du Saint-Siège au Vatican etc. Malheureusement l’ambassadeur Cheikh Guèye, un officier-général apolitique, faisait partie des départs « collatéraux » alors que la décision du président Diomaye visait à nettoyer certaines chancelleries de leurs diplomates « apéristes » ou « Bennoistes ».
QUATRE MINISTRES AU CHEVET DE MATAM
Le ministre desInfrastructures0, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye et ses collègues de la Santé, Ibrahima Sy, de la Famille, Maïmouna Dièye, et de la Microfinance, Aliou Dione, se sont rendus, ce jeudi 3 octobre, à Matam pour rencontrer les familles touchées par la montée des eaux du fleuve Sénégal et visiter les zones sinistrées. Lors de cette visite, le ministre a inspecté plusieurs chantiers d’infrastructures, notamment les travaux en cours sur les ponts de Ndouloumadji, de Diamel et de Nawel. Accompagné du directeur des Infrastructures routières et du désenclavement, Mamadou Alassane Camara, du directeur général de l’Ageroute, Mamadou Ndao, d’experts et de responsables locaux, il a pu évaluer l’état d’avancement des projets et discuter des défis à relever. Dans ce cadre, il a annoncé l’accélération des travaux de construction de la route du Dandé Mayo après la saison des pluies, répondant ainsi à une doléance des populations. El Malick Ndiaye Ndiaye a souligné l’importance de ces infrastructures pour le développement économique et social de la région, ainsi que pour le désenclavement de certaines zones. Dans les zones sinistrées, il a constaté l’ampleur des dégâts causés par les inondations et a exprimé la solidarité du président de la République ainsi que celle du gouvernement envers les populations touchées. Après avoir écouté les doléances des habitants, le ministre a assuré que le gouvernement a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour fournir une aide rapide et efficace. Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les populations sinistrées et à répondre aux urgences, a-t-il assuré.
RENTREE SCOLAIRE LA SONAGED NETTOIE 798 ECOLES A DAKAR ET DANS LES REGIONS
Dans le cadre du programme national de remise à niveau des établissements scolaires pour l’année 2024-2025, M. Khalifa Ababacar Sarr, directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets Solides (SONAGED), a effectué une visite hier au Collège Mass Massaer Niane. Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à améliorer les infrastructures scolaires, en particulier dans les zones fortement impactées par les récentes inondations. À ce jour, un total de 798 écoles réparties à Dakar et dans d’autres régions ont bénéficié des opérations de nettoyage et d’assainissement organisées par la SONAGED. L’objectif est de garantir un cadre d’apprentissage propre et sécurisé, permettant aux élèves et au personnel de poursuivre leurs activités dans des conditions optimales. Les récentes inondations ont touché 204 écoles à travers le Sénégal, dont 102 dans la région de Dakar, selon les données fournies par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers.
CHEIKH DIBA PROMEUT LES PETITES ENTREPRISES
Longtemps ignorées dans les marchés publics, les petites entreprises peuvent désormais accéder à la commande publique. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a pris hier un arrêté qui élargit le champ des possibilités aux PME. Les marchés publics comme la fourniture de services, la réalisation de travaux ou encore la vente de fournitures à l’Etat. Les petites entreprises et entreprises dirigées par des femmes auront la priorité pour accéder à des contrats publics inférieurs à 80 millions de frs (pour les services) et 100 millions de frs (pour les travaux). L’Etat va aussi réserver une partie de ces contrats aux entreprises qui travaillent dans le secteur social comme les associations ou coopératives. Ensuite, l’Etat garantit que 5%des budgets pour les contrats publics iront à ces petites entreprises, avec 3% réservés aux petites entreprises et 2%pourles entreprises dirigées par des femmes. Une manière pour le gouvernement de respecter une fois de plus ses promesses.
SEQUENCE DES ARRESTATIONS : CE QU’EN PENSE AMADOU BA, DEPUTE DE PASTEF
Le député Amadou Ba a abordé la série d’arrestations et de libérations de journalistes et hommes politiques accusés de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tout en soulignant l’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif (le Président et le Premier ministre). Selon lui, «l’exécutif n’a joué aucun rôle dans ces arrestations». A l’en croire, toutes les actions judiciaires ont été initiées sans intervention ni instruction de la part de la Chancellerie ou du Gouvernement. Aucune convocation n’a été lancée sur ordre de l’exécutif, illustrant ainsi que le gouvernement laisse les juges traiter les dossiers de manière autonome, a-t-il poursuivi. A l’en croire, les décisions de libération des personnes arrêtées relèvent exclusivement de la souveraineté du Procureur. Il n’y a eu, selon le député, aucune ingérence politique dans ces décisions, malgré la pression médiatique ou politique. Toutefois, estime-t-il, ces libérations sont positives car elles envoient un message clair : la calomnie, les accusations sans fondement et les injures publiques ne resteront pas impunies.