MADIAMBAL REVIENT SUR LES TRACASSERIES À L’AIBD
«J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite", a écrit le journaliste.
Madiambal Diagne revient sur son interdiction de voyager alors qu’il devait se rendre, jeudi, au Canada. Après avoir rappelé les tracasseries dont il a fait l’objet de la part de la police de l’Aibd qui, sur instructions, lui a réclamé la restitution d’un passeport diplomatique qu’il n’a «jamais eu», le patron de Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien dit : «J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite de cette forme d’interdiction de sortie du territoire. Mes avocats m’ont conseillé de reprogrammer mon voyage et, le cas échéant, de me faire assister d’un huissier pour les constats nécessaires.» Le journaliste qui a décidé de se lancer dans la politique pour ces Législatives notamment, a précisé avoir «toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall», avec son passeport ordinaire et les visas
Il en déduit que «cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme» dont il fait l’objet «depuis l’avènement de Pastef au pouvoir ». Il a rappelé les accusations de «prédation foncière qui n’ont jamais pu être prouvées», avec son immeuble en construction aux Mamelles qui fait l’objet de «contrôles trop réguliers pour être innocents».
«Les brimades ne me détourneront pas de ma conduite habituelle»
A ses détracteurs il parie qu’ils «finiront bien par se rendre à l’évidence» que sa proximité avec le Président Macky Sall «n’a jamais relevé de calculs mercantiles». Il ajoute : «Je n’ai jamais exercé des fonctions publiques encore moins bénéficié d’un contrat quelconque avec l’État du Sénégal. Quant aux brimades et autres vexations qui ne manqueront pas à mon encontre pour les prochaines années, elles ne me détourneront pas de ma conduite habituelle, celle d’un homme du monde, d’un républicain, d’un démocrate respectueux des valeurs universelles de bienséance. M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours, et ne saurait se justifier ni par mon éducation, ni illustrer ma philosophie de vie. Et c’est l’héritage que je souhaite léguer à la postérité.»