PAPE ALÉ NIANG DÉNONCE LA RONDE DES MORALISATEURS
Selon lui, dès la première agression perpétrée contre la caravane d’Abass Fall, « les auteurs jubilaient à travers des vidéos postées sur les réseaux sociaux d’avoir commis ce crime ; des personnes averties avaient tiré la sonnette d’alarme ».
Le directeur de la RTS, Pape Alé Niang a dénoncé mardi, ce qu’il appelle la ronde des moralisateurs après le discours vigoureux du candidat et tête de liste de la coalition Pastef Ousmane Sonko dénonçant la faillite de l’État devant les agressions répétées contre les militants de son parti dont la dernière en date d’hier.
Selon le journaliste, le leader de Pastef a dit tout haut ce que « bon nombre de Sénégalais pensent tout bas. L’État a failli ».
« Qu’est-ce qu’on reproche à Ousmane Sonko, président du parti Pastef ? D’avoir dit tout haut ce que bon nombre de Sénégalais pensent tout bas. L’État a failli. Et la tête de liste de Pastef n’a élevé la voix qu’à la troisième agression de ses militants. Trop, c’est trop. Qui peut admettre ou cautionner l’agression sauvage des militants de Pastef à Saint-Louis ? Un crime exécuté froidement. Quelle est la responsabilité de l’État devant cette dégénérescence de violence ? » s’est interrogé Pape Alé Niang.
Selon lui, dès la première agression perpétrée contre la caravane d’Abass Fall, « les auteurs jubilaient à travers des vidéos postées sur les réseaux sociaux d’avoir commis ce crime ; des personnes averties avaient tiré la sonnette d’alarme ».
« Qu’est-ce qui a été fait ? Puis, la caravane de Sonko a été attaquée à Koungheul. Des commissaires ont été relevés. Et les commanditaires ? L’enquête est au point mort. Et le dossier risque d’être classé sans suite. Alors Sonko assène ses vérités sans fard. Et c’est la ronde des moralisateurs. Ousmane est honnête et sincère, mais surtout direct et clair quand il s’agit de dire ses vérités. Il pouvait s’envelopper sous le manteau de cette hypocrisie et tirer les ficelles en tant que Premier ministre. Mais ce n’est pas l’homme. Il n’avance jamais masqué. Il a le courage de ses idées et de ses positions. Malheureusement, au Sénégal, être honnête est souvent un délit, surtout en politique », a notamment soutenu le Directeur de la RTS.