EN BREF - SUD QUOTIDIEN DE CE LUNDI

BOYCOTT DE LA CREI PAR KARIM ET SA DEFENSE : La partie civile «dédouane» Henri Grégoire Diop
Les avocats de l’Etat du Sénégal, dans le procès contre l’enrichissement illicite, sont formels. Les actes posés par Henri Grégoire Diop, le président de la Crei, ne peuvent nullement motiver le boycott dont la Cour fait l’objet de la part de Karim Wade et de sa défense. Se portant-en faux contre le caractère dit non équitable du comportement du juge, brandi par le collectif des avocats de la défense pour justifier le boycott en question, les avocats de l’Etat ont tenu à préciser que la décision du prévenu de ne plus comparaitre « n’est rien d’autre qu’une étape de plus dans sa stratégie d’évitement et de tentative de dé-crédibilisation du procès… mais que le droit sera dit ».
KAOLACK - INTEGRATION DES JEUNES DANS LES PROJETS DE L’ETAT : Mariama Sarr mise d’abord sur la formation
C’est sur instruction du Président Macky Sall que les jeunesses républicaines des communes de Kaolack et Kahone ont poursuivi les 24 et 25 Janvier derniers leur collège républicain. Cette rencontre que présidait le ministre de la Femme et de l’enfance, à côté de son collègue du Tourisme et du transport aérien, Abdoulaye Diouf Sarr, a surtout été l’occasion pour Mariama Sarr de décliner une partie du Plan Sénégal Emergent (Pse). A ce propos, le maire de Kaolack dit ne pas vouloir se démarquer des dispositions prises dans le même plan. Autrement dit, faire éviter à son gouvernement de tomber dans le même piège que les régimes précédents dont les politiques en termes d’emploi des jeunes et femmes ont toutes avorté pour faute de formation ou renforcement de capacité.
CANDIDAT DECLARE A LA PRESIDENTIELLE DE 2017 : Moustapha Mbacké entre en... campagne
Le leader de la Nouvelle alternative pour la solidarité, le rassemblement et l’unité (Nasru), Moustapha Mbacké a lancé… officiellement la course à la prochaine présidentielle de 2017. Le fils du marabout Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma a officialisé sa candidature, lors d’un rassemblement tenu hier, dimanche 25 janvier sur terrain de terrain de Diamalaye où l’actuel chef de l’Etat avait clôturé la campagne du premier tour de la présidentielle de 2012.
ELECTION ECLATANTE D’ALIOU SALL A LA TETE DE L’AMS : Quand la realpolitik dicte sa loi !
La victoire écrasante d’Aliou Sall, 463 voix sur 512 votants, lors de l’élection du président de l’Association des maires du Sénégal (Ams) semble bien partie prouve
que la manoeuvre a été colossale pour le maire de Guédiawaye. Même si la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), mouvance présidentielle à laquelle appartient le nouveau
patron de l’Ams, est sortie majoritaire lors des dernières Locales (avec plus de 400 collectivités locales sur la six-centaine que compte aujourd’hui le Sénégal), rien n’augurait en effet d’une victoire aussi éclatante d’Aliou Sall. Un triomphe dont les tenants et les aboutissants sont analysés, ici, par des voix autorisées comme Mame Less Camara, journaliste et analyste politique, Moustapha Samb, maitre de conférences à l’Ucad, ainsi que l’ex-président de l’Ams, Abdoulaye Baldé. Lesquels s’accordent tous sur le fait que la real politik a fortement joué sur ce score enregistré par Aliou Sall
ASSAINISSEMENT, HYGIENE, ACCES A L’EAU POTABLE POUR LES PERSONNES HANDICAPEES : Le Sénégal traîne, le Mali montre la voie
Vivre de son handicap, ne pas en dépendre et même en jouir des fois, la chance n’est pas donnée à tous. En Afrique, être handicapé est souvent assimilé à une forme de malédiction qui pousse à la dépendance à vie et à la mendicité. Au Mali pourtant, pour lutter contre ce genre de rejet de la société, une expérience presque unique en Afrique a été tentée. Si le Sénégal traîne encore sur le sujet, ce pays a pris de l’avance, avec comme pari de réduire la dépendance et d’accélérer le bien être chez tous ces hommes et femmes souvent à laissés à eux-mêmes seulement en raison de leur handicap. Si pour les personnes valides et en bonne santé, aller au puits ou au robinet est presque un geste ordinaire ; dans certains quartiers de Bamako, à Kati et dans d’autres localités, aller seul aux toilettes, se laver ou se nettoyer, pour un non voyant par exemple est devenu un geste ordinaire. Voici le récit de cette histoire passionnante…