ARRET DE LA REGRESSION INSTITUTIONNELLE DE LA GESTION MIGRATOIRE
LES ACTEURS POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE JEUNESSE
Le Réseau pour la gouvernance des migrations (Ragm) s’est réuni en marge d’une conférence qui entre dans le cadre des enjeux de la migration internationale pour dénoncer l’ouverture sauvage du marché avec la concurrence déloyale des multinationales devant les entreprises du Sud. Cette rencontre a été, aussi, un moment pour les acteurs de lancer un appel au gouvernement actuel à l’arrêt de la régression institutionnelle de la gestion migratoire et à une nouvelle politique pour la jeunesse.
Soucieux de la situation de la migration internationale, les acteurs du Réseau pour la gouvernance de la migration (Ragm) sont revenus sur les facteurs qui perturbent le monde actuel avec la mobilité internationale. Selon le Ragm, le diktat de l’Internet a détruit les frontières par l’universalisation des connaissances, des données, des informations entre autres.
Ce nouveau changement a interpelé les acteurs, membres dudit réseau à revenir sur les facteurs qui risquent de perturber l’environnement africain avec les enjeux de la migration. Selon le président de Ragm, c’est le moment de revoir l’environnement économique des pays du Sud confrontés à un déséquilibre économique.
«Sur le plan économique, le monde embouche la trompette de l’ouverture sauvage des marchés. Cette nouvelle politique a favorisé la mobilité croissante des marchandises, des services et des capitaux. Ainsi, l’Omc et les accords de partenariat économique consacrent une concurrence dé- loyale entre les multinationales et les petites entreprises du Sud», a indiqué Pape Saer Gueye.
Et le diplomate d’ajouter: «Cette nouvelle approche précipite un néocolonialisme économique qui va engendrer le chômage, la compromission de l’intégration africaine et la continuation de la marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale».
Devant une telle situation de la mobilité mondiale, le réseau pour la migration internationale invite le président de la République Macky Sall à revoir sa vision pour la promotion et la protection des émigrés en institutionnalisant les migrations par des actes concrets.
«Le président Macky Sall doit mettre en œuvre une politique qui institutionnalise les migrations avec la promotion des émigrés. Ceci se fera avec l’Election et la nomination des émigrés à l’assemblée nationale, au sénat, au conseil économique et social, un ambassadeur itiné- rant à la présidence et dans les ambassades et consulats».
D’après toujours le président du Ré- seau pour la migration inter nationale, «une redynamisation du conseil supérieur des sénégalais de l’extérieur (Csse), et la gestion concertée des flux migratoires par opposition à l’émigration choisie qui prône la sélection des talents».