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24 février 2025
CE QUE PREDIT UN RAPPORT SUR LA PREVALENCE D’EROSION
Un rapport provisoire d’évaluation de la vulnérabilité des infrastructures de transport au Sénégal montre que les routes sénégalaises affichent des degrés d’exposition relativement similaires, avec une prévalence d’érosion d’environ 50%.
Dakar, 17 avr (APS) – Un rapport provisoire d’évaluation de la vulnérabilité des infrastructures de transport au Sénégal montre que les routes sénégalaises affichent des degrés d’exposition relativement similaires, avec une prévalence d’érosion d’environ 50%.
“Les analyses cartographiques et statistiques révèlent que les types de routes présentent des degrés d’exposition relativement similaires, avec une prévalence d’érosion d’environ 50%, mais avec une répartition spatiale hétérogène’’, renseigne-t-il.
Le rapport provisoire de l’évaluation de la vulnérabilité des infrastructures de transport au Sénégal et la proposition de feuille de route nationale, a été présenté, mercredi, à Dakar.
Il a été réalisé par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) en collaboration avec le Centre de suivi écologique (CSE), dans le cadre du Projet d’adaptation au changement climatique pour des infrastructures résilientes au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (PACCIR), financé par le Global Center on adaptation (GCA), et le Centre mondial pour l’adaptation.
Une plus forte exposition à Matam
L’objectif visé à travers le PACCIR est de contribuer à l’adaptation au changement climatique au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, notamment dans le secteur des infrastructures de transport.
Cette collaboration avec le GCA vise à créer et à renforcer des réseaux d’experts dans ces domaines, comprenant les décideurs, les ingénieurs du secteur du transport, les institutions académiques, les structures de recherche, les utilisateurs et les partenaires financiers.
Les experts indiquent que les routes nationales, régionales et départementales situées dans les régions de Tambacounda, Saint-Louis, Matam et Louga sont les plus exposées, suivies par celles de Kaffrine, Fatick et Kaolack. Ils précisent que les expositions varient en longueur de 100 à plus de 1000 km.
Ils signalent que les niveaux d’exposition les plus élevés sont observés à l’échelle communale dans les régions de Matam et Saint-Louis, tandis que les risques moyens concernent les régions de Tambacounda et Louga.
Pour les routes planifiées dans le cadre du schéma directeur, le rapport note un degré d’impact similaire entre les nouvelles routes et celles à réhabiliter, avec une prévalence à l’érosion inférieure à 50%.
Le rapport signale aussi que les risques sont plus importants dans les communes des régions de Matam et Saint-Louis, pouvant atteindre jusqu’à 60 km.
Un réseau routier de 16 554 km
“Les routes prévues dans la région de Matam sont les plus exposées, suivies de celles de Saint-Louis, surtout dans le scénario de forte prévalence à l’érosion’’, alertent les experts.
Le rapport évoque également la vulnérabilité et les risques sur les routes. Il indique que ‘’les routes classiques présentent des dommages significatifs à partir d’une profondeur d’eau de 5, avec des réparations coûteuses nécessaires’’.
Saint-Louis est la région la plus affectée avec une longueur des tronçons vulnérables de 763,77 km avec un nombre de véhicules concernés estimé à 16 166.
Le rapport revient sur le système de transport au Sénégal, en précisant que le réseau routier s’étend sur 16 554 km de routes nationales et régionales, dont 3 700 km de routes asphaltées et 12 854 km de voies revêtues.
Des mesures d’adaptation efficaces
En conclusion, le rapport soutient que les aléas climatiques ont un impact significatif sur les infrastructures de transport au Sénégal, avec des conséquences importantes sur l’accessibilité, la sécurité et le développement régional.
Concernant la vulnérabilité aux effets du climat, certaines régions, telles que Saint-Louis, Matam et la Casamance, sont particulièrement vulnérables aux aléas climatiques, en raison de leur exposition géographique et de leurs conditions climatiques.
S’agissant des impacts financiers, les coûts des dommages causés par les inondations et autres aléas climatiques sont considérables, nécessitant des investissements importants pour la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures routières endommagées.
Le rapport souligne la nécessité, pour le Sénégal, de se doter d’une bonne politique d’adaptation. Il estime qu’il est impératif de mettre en œuvre des mesures d’adaptation efficaces pour renforcer la résilience des infrastructures de transport face aux aléas climatiques et réduire les risques pour les populations et l’économie.
Les experts recommandent aussi la mise en place d’une stratégie d’adaptation incluant le renforcement des infrastructures, l’amélioration du drainage, la gestion des eaux de ruissellement, l’utilisation de matériaux résilients et la planification responsable des nouvelles infrastructures.
L’atelier doit permettre au Comité de pilotage national du projet et aux autres acteurs du secteur du transport et des services connectés de discuter et d’améliorer le rapport avant de procéder à sa validation.
Il a enregistré la présence du directeur du Centre de suivi écologique, Cheikh Mbow, de la vice-rectrice de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en charge de la pédagogie et de la recherche, Pr Aminata Niang Diène, et du représentant du GCA.
TIVAOUNE SANS EAU
Plusieurs quartiers de Tivaouane ont été privés d’eau durant des heures, ce mardi, entrainant des désagréments pour leurs habitants, en cette période de canicule, a constaté l’APS.
Tivaouane, 16 avr (APS) – Plusieurs quartiers de Tivaouane ont été privés d’eau durant des heures, ce mardi, entrainant des désagréments pour leurs habitants, en cette période de canicule, a constaté l’APS.
En plus des ménages, certaines activités qui utilisent beaucoup d’eau ont été très impactées par cette journée sans eau.
Khady Diop, qui tient un restaurant non loin de la gare routière de Tivaouane s’est montrée contrariée par le fait que l’eau n’a plus coulé des robinets depuis le matin. Une situation d’autant plus gênante qu’elle dit gagner sa vie “au jour le jour“.
“Avec la quantité (d’eau) que j’utilise tous les jours, je ne pouvais pas me permettre d’en acheter dans les grandes surfaces“, se plaint-elle.
Les pressings ne sont pas en reste concernant les désagréments causés par ce manque d’eau qui a frappé les quartiers de Pam, Goumoune, une partie d’Arafa. “C’est avec l’eau que nous travaillons, mais au Sénégal on ne peut se permettre de priver les citoyens du liquide précieux sans aucune explication“, déplore un gérant de pressing.
Cette pénurie a été aggravée par une coupure d’électricité dans l’après-midi.
RSF DÉNONCE L'EXPULSION ARBITRAIRE D'UN JOURNALISTE FRANÇAIS AU TOGO
Reporters sans frontières condamne "fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter" Thomas Dietrich, qui travaille pour la revue en ligne Afrique XXI, a dit l'organisation dans un communiqué.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi l'expulsion "brutale et arbitraire" d'un journaliste français du Togo, connu pour ses critiques envers le pouvoir, alors qu’il couvrait les tensions politiques liées à l’adoption d’une nouvelle Constitution.
RSF condamne "fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter" Thomas Dietrich, qui travaille pour la revue en ligne Afrique XXI, a dit l'organisation dans un communiqué.
Peu après son arrivée samedi à Lomé, le journaliste, connu pour ses positions critiques envers les autorités du pays, avait publié sur X une vidéo dans laquelle il qualifiait le régime du président togolais Faure Gnassingbé de "dictature", qui renforcerait son pouvoir avec l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Ce texte ferait passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire; il est rejeté par l’opposition qui y voit un moyen pour Faure Gnassingbé de se maintenir à la tête du pays le plus longtemps possible. Thomas Dietrich "a été arrêté et brutalisé par des policiers avant d’être condamné, le lendemain, à six mois de prison avec sursis et expulsé (mardi) du territoire", dénonce RSF.
Le journaliste a déclaré à l'AFP avoir été "frappé, déshabillé et insulté" par des policiers, après un entretien avec le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
Après 24 heures de détention, il dit avoir été jugé par un tribunal de Lomé et condamné à 6 mois de prison avec sursis, 5 ans d’interdiction de séjour au Togo, et 600.000 FCFA (environ 916 euros) d’amende, avant d’être expulsé vers le Bénin par la route.
Selon RSF, les autorités l'accusent de "manoeuvres délibérées tendant à masquer sa réelle profession", et d’avoir "emprunté des voies illégales et sans aucune formalité" pour entrer au Togo alors que, selon cette ONG, le journaliste avait précisé sa profession lors de sa demande de visa tout comme lors de son arrivée. Thomas Dietrich a déjà été expulsé d’un pays africain. En janvier, il a dû quitter la Guinée alors qu’il enquêtait sur la Société nationale des pétroles (SONAP).
RSF condamne également la suspension provisoire de toutes les accréditations pour la presse étrangère annoncée par la HAAC lundi, à quelques jours des élections législatives et régionales prévues le 29 avril. La HAAC justifie cette décision par "des problèmes liés à l'envoyé spécial Thomas Dietrich (...) dans le cadre de la délivrance des accréditations", et "des manquements graves constatés dans la couverture de l'actualité politique sur le Togo par RFI et France 24 ces derniers temps".
PAR Mbaye Sadikh
EN FINIR AVEC LA TOUTE-PUISSANCE DES DG
Les nouvelles autorités doivent donc mettre un terme à ce ‘’gouvernement des directeurs généraux’’. Pendant presque 12 ans, sous Macky Sall, le Sénégal a connu des directeurs généraux trop puissants
La publication de la liste du gouvernement a déjà donné une première indication sur ce que comptent faire les nouvelles autorités. Pour l’instant, la volonté de rupture semble assez nette, au vu des hommes qui ont été choisis. Mais il reste au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko d’aller plus loin, notamment du côté des sociétés publiques.
Le nouveau régime a annoncé sa volonté de passer par des appels à candidatures pour choisir les directeurs généraux de certaines sociétés publiques, sans préciser lesquelles. Mais il y a un point fondamental sur lequel les autorités doivent s’attaquer : la toute-puissance des DG de ces sociétés nationales.
Pendant presque 12 ans, sous Macky Sall, le Sénégal a connu des directeurs généraux trop puissants. Au point d’écraser leurs ministres de tutelle. L’exemple type en la matière est l’ancien directeur général du Port autonome de Dakar (PAD) Cheikh Kanté. On se demandait même s’il n’était pas plus influent que le Premier ministre, se plaçant juste après le chef de l’État. Son nom était cité à longueur de journée pour des parrainages d’activités culturelles, religieuses et sportives. Tout cela, parce que le PAD génère des milliards de francs CFA. Une puissance financière qui fait que c’est plutôt le ministre de tutelle qui dépend du DG.
Cheikh Kanté n’est pas le seul dans cette position. Aujourd’hui, le directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitèye est, à bien des égards, plus visibles que les anciens ministres de l’Énergie Aïssatou Sophie Gladima et Antoine Diome.
Quid des directeurs généraux de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ? Que ce soit Doudou Ka, l’ancien ou Abdoulaye Dièye l’actuel, tous ont fait de l’ombre à leur ministre de tutelle. Abdoulaye Dièye est chanté à longueur de journée à travers la une de certains journaux. On se souvient encore du ‘’messie de la Médina’’, Cheikh Tidiane Ba, à la tête de la Caisse des dépôts et consignations. Tous ont été de super puissants directeurs généraux. Même celui du Coud rêve parfois de cette puissance, instaurant une ‘’république autonome’’ au sein de l’université Cheikh Anta Diop, au nez et à la barbe du recteur.
Pareil pour le DG de l’ARTP. Lorsque la question de la 4G ou des sanctions contre les opérateurs de téléphonie pour fraude ou mauvaise qualité du réseau s’était posée, l’ARTP a été toujours omniprésente sur les dossiers et le ministre quasi absent. Certains ministres comme Yaya Abdoul Kane sont passés inaperçus au ministère des Télécommunications pendant que le DG Abdou Karim Sall était au cœur du secteur.
Combien de Sénégalais se souviennent de l’ancien ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop ? Au même moment, Racine Talla de la RTS et Yaxam Mbaye du ‘’Soleil’’, deux directeurs sous son autorité, étalaient leur influence. Voilà deux DG qui n’avaient que faire des ministres, leur seul répondant étant le président de la République. Tant qu’ils étaient en accord avec celui-ci, ils pouvaient ignorer tous les avis et injonctions de l’autorité de tutelle.
D’ailleurs, l’impuissance du ministre face au conflit entre le journaliste Bamba Kassé et l’ancien DG de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Birahim Fall, illustre parfaitement cette situation. Le ministre a initié une médiation sans succès. Il a fallu que Thierno Birahim soit limogé au profit d’un autre Thierno (Amadou Sy) pour que Bamba Kassé, par ailleurs secrétaire général national du Synpics, retrouve son salaire suspendu pendant 36 mois.
Cette situation fait que certains ministères étaient presque des coquilles vides, l’essentiel des pouvoirs étant concentré dans une ou deux agences ou sociétés publiques qui refusent de répondre au ministre. C’était le cas du ministère des Télécoms et du Numérique, totalement vidé de sa substance avec le rattachement de l’ARTP et de la Société Sénégal numérique (ex-ADIE) à la présidence de la République.
Les nouvelles autorités doivent donc mettre un terme à ce ‘’gouvernement des directeurs généraux’’. Ces derniers doivent rester sous la tutelle effective des ministres qui doivent disposer d’un pouvoir de contrôle et de sanction, si nécessaire. Chaque ministère doit être un écosystème complet et garder un minimum de cohérence. Et pour cela, il faut que l’autorité puisse avoir un contrôle sur tout ce qui relève de son gouvernement. La clé de répartition des services nous donnera une idée plus nette de ce que sera la gouvernance de Diomaye et Sonko sur ce point.
LE NIGER VA LIVRER DU GAZOIL AU MALI POUR AMÉLIORER LA FOURNITURE D'ÉLECTRICITÉ
Le Niger s'apprête à livrer 150 millions de litres de gasoil au Mali pour alimenter les centrales électriques de ce pays en proie à des coupures d'électricité récurrentes, a annoncé mardi la présidence malienne.
Le chef du régime malien, le colonel Assimi Goïta, a reçu mardi le ministre du pétrole nigérien Mahaman Moustapha Barke, afin de finaliser "un accord de partenariat visant la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali", a indiqué la présidence malienne dans un communiqué.
"Ces carburants seront destinés à la société Energie du Mali (EDM-SA) pour alimenter les différentes centrales électriques du pays", a précisé M. Barke, cité dans le communiqué. Grevée par une dette de plus de 200 milliards de FCFA (environ 300 millions d'euros), la société d'énergie nationale du Mali n'arrive plus à assurer la couverture en électricité de la capitale et d'autres localités du pays.
La dégradation de la fourniture d'électricité suscite une large exaspération parmi près de 11 millions de Maliens qui ont accès à l'électricité, soit la moitié de la population de ce pays dirigé par une junte depuis un coup d’Etat en 2020 et dont une grande partie du territoire est gangrénée par l'expansion des groupes armés, notamment jihadistes.
En février, le Niger avait annoncé la signature d'un protocole d'accord sur la fourniture de gasoil au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, des pays classés parmi les plus pauvres au monde et gouvernés par des régimes militaires. Les trois premiers pays se sont réunis au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), et ont annoncé en février leur retrait de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao).
Les autorités nigériennes ont inauguré en novembre un oléoduc géant qui permettra d'acheminer jusqu'au Bénin voisin le pétrole brut extrait du gisement d'Agadem (sud-est) par la China National Petroleum Corporation (CNPC), une société pétrolière appartenant à l’Etat chinois.
Les autorités nigériennes ont annoncé le 13 avril avoir obtenu un prêt de 400 millions de dollars de leur partenaire chinois, au titre d'une "avance" sur les ventes prochaines de pétrole brut dont la commercialisation doit débuter en mai.
Le pays entend porter sa production pétrolière du pays à 110.000 barils par jour, dont 90.000 barils doivent être exportés.
DR. MALICK DIOP DÉSAPPROUVE LES AGITATEURS SOUTENANT UNE MOTION DE CENSURE CONTRE LE GOUVERNEMENT SONKO
« Je n’ai pas un mandat impératif mais celui de représentativité des populations et ces dernières ont besoin de voir ce que propose le Premier ministre. Ce qui va m’intéresser ce sont les questions techniques et je donnerai mon appréciation », dit-il.
Le Docteur Malick Diop de l’Alliance des Forces de Progrès, (AFP) a déclaré, Mercredi, sur le plateau de WalfTV qu’il ne votera aucune motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko, lors de la déclaration de politique générale du premier ministre.
Le député de la coalition Benno Bokk Yaakaar et vice président de l’Assemblée nationale répondait aux questions de Pierre Édouard Faye
« Même si cela était décidé par un quelconque groupe je ne serais pas concerné. Jai fait partie de celles et ceux qui ont fustigé le fait qu’en 2022 qu’on fasse deux mois de 9 heures à minuit, on auditionne les ministres sur tout ce qui devait se faire en termes de mise en œuvre des politiques publiques pour que ces budgets là vers les populations, dans les secteurs de I ’éducation, de la santé, des infrastructures etc. Et du jour au lendemain, j’ai su qu’il a un groupe qui a déposé une motion de censure. Cela pour ramener ces membres du gouvernement en vacance? J’ai pris la parole pour faire un appel », a-t-il dit.
Il estime que cela n’est pas le rôle d’un député réitérant sa position de ne pas soutenir cette démarche.
« Je n’ai pas un mandat impératif mais celui de représentativité des populations et ces dernières ont besoin de voir ce que propose le Premier ministre. Ce qui va m’intéresser ce sont les questions techniques et je donnerai mon appréciation », a déclaré le porte-parole de l’AFP.
Selon lui, le rôle du député doit être une fort de proposition.
« C’est pour cela que je ne me solidariserai jamais à quelconque motion de censure », a-t-il insisté..
REDDITION DES COMPTES, IL Y A DES RAPPORTS DES CORPS DE CONTRÔLE DÉJÀ DISPONIBLES, SELON ALLA KANE
Selon le membre de Magui Pastef, "les dossiers seront mis sur la table. Des personnes vont devoir rendre compte de leur gestion. D'ailleurs, certains rapports des organismes de contrôle sont déjà disponibles. La justice va les exploiter".
« Vous allez trop vite. Mais attendez ! Vous allez voir qu’on va faire l’état des lieux partout où les finances du peuple ont été gérées. Ça, c’est le peuple qui l’exige. C’est une demande populaire ». C’est Alla Kane de Magui Pastef, et du cabinet politique du Premier ministre Ousmane Sonko qui s’est prononcé dans le cadre d’une interview exclusive accordée à Bes Bi. Selon lui, « les dossiers seront mis sur la table. Des gens vont rendre compte de leur gestion. D’ailleurs, il y a des rapports des corps de contrôle qui sont déjà disponibles. La justice va les exploiter ».
À la question de savoir est ce que le scandale présumé des 94 milliards et l’affaire Prodac qui a couté à Sonko son inéligibilité allait être révisité, Alla Kane s’est voulu être plus clair. « Personnellement, je suis d’accord avec eux. Sur ces dossiers, comptez bien sur nous. Et puis, la reddition des comptes, c’est le minimum à faire avant de se projeter sur d’autres chantiers de l’Etat. Puisqu’il faut que nous sachions d’où nous venons et vers où nous
Allons », assure-t-il. Avant de poursuivre : « Quand nous étions dans l’opposition, certaines choses pouvaient échapper à notre vigilance. Maintenant que nous sommes au pouvoir, nous aurons accès à tous ces dossiers. Et croyez-moi, la lumière sera faite sur ces deux affaires qui ont toutes tenu en haleine l’opinion nationale et internationale ».
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LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE ÉGALEMENT ATTENDU EN GAMBIE
MIS EN PLACE D'UN SYSTÈME DE POINTAGE, UN PROJET TRÈS ATTENDU PAR LES SÉNÉGALAIS
"Pour l’administration c’est une très bonne chose parce que parfois nous avons des papiers administratifs à régler mais quand vous allez sur place c’est tout un problème. Les agents ne respectent pas les horaires normaux ", se réjouit un citoyen.
“Chères collaboratrices, chers collaborateurs, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération », tels sont les propos du président de la République Bassirou Faye.
Dans une lettre destinée aux agents administratifs et fonctionnaires de l’Etat du Sénégal, il rappelle aussi l’importance de la droiture, de la probité qui, selon lui, doivent commander chacun de leur acte au quotidien au service des citoyens dans les administrations sénégalaises. La leçon semble, en tout cas, bien comprise par le nouveau ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, qui a donné ce mardi un signal fort allant dans ce sens. Le ministre a, en effet, dans les locaux de son ministère montré l’exemple en posant le pouce de sa main droite sur l’appareil qui marque l’heure à laquelle il est arrivé sur les lieux de travail. De même pour le Centre national hospitalier d’enfants, Albert Royer de Fann où le système de pointage qui en est dans sa phase test est constaté en début de semaine.
Le changement est donc prometteur avec ces actes posés par ces deux institutions de la République positivement appréciés par les citoyens sénégalais. Comparé au secteur privé où le système de pointage est appliqué, Ibrahima Sow, agent du privé, rencontré à la place de l’indépendance à Dakar affiche son satisfécit et déclare: “ c’est une très bonne initiative parce nous qui sommes dans le privé sommes habitués à ce système de pointage mais pour l’administration c’est une très bonne chose parce que dès fois tu as des papiers administratifs à régler mais quand vous allez sur place c’est tout un problème. Les agents ne respectent pas les horaires normaux et je remercie le président Diomaye Faye pour cette initiative. Le système de pointage va régler beaucoup de problèmes parce que nous quand on a besoin de régler quelques papiers administratifs on est souvent obligé de demander la permission pour y aller et, arrivé sur les lieux, on vous dit tout le temps que l’agent n’est pas encore sur place et c’est vraiment anormal ».
Même tonalité chez Mamadou Camara résidant à Londres et actuellement au Sénégal qui trouve que le système de pointage doit être de rigueur dans notre pays. Le quinquagénaire d’ajouter que c’est très important que ce système soit obligatoire dans l’administration. Car, selon lui, cette méthode permettra aux gens d’être sérieux au travail, avant de poursuivre : “je réside à l’étranger, mais là-bas, on ne badine pas avec l’heure. Les gens viennent à l’heure tous les jours. Actuellement, j’ai besoin de quelques papiers administratifs, mais à chaque fois que je pars dans les bureaux je ne trouve personne et cela m’étonne parce qu’on ne connait pas cela. C’est dommage parce que c’est du temps perdu”.
Il faut dire que nombreux sont les défis que les décideurs politiques doivent relever. Il y a, entre autres, la question liée au respect des heures de travail régies par le code du travail et qui reste primordial dans les administrations publiques comme privées. Par ailleurs, une femme sous le couvert de l’anonymat dénonce : « les agents viennent toujours en retard et sont toujours dans des futilités. Pratiquement ils sont opérationnels qu’au-delà de 10 heures pour ensuite prendre leur pause à 13 heures. De ce fait, s’il y a 10 personnes à l’attente l’agent ne pourra prendre que 2 à 3 personnes par jour donc il faut que cela cesse”.
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CITÉ DAROU SALAM, RETOUR SUR LES LIEUX NEUF MOIS APRÈS L'OPÉRATION DE DÉGUERPISSEMENT