iGFM (Dakar) RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi la liste des 11 nommés pour le prix Marc-Vivien Foé 2024, qui récompense le meilleur joueur africain de Ligue 1 de la saison en cours.

Tenant du titre, Chancel Mbemba sera bien présent ! Malgré une saison moins aboutie en club, le défenseur central congolais aura donc l'occasion de défendre sa couronne, même s'il ne partira pas forcément favori. Il n'est d'ailleurs pas le seul membre du large contingent africain de l'OM à être plébiscité puisque Pierre-Emerick Aubameyang est logiquement de la partie. Vainqueur de ce prix en 2013, le buteur gabonais réalise une excellente saison à l'OM, avec notamment 11 buts en Ligue 1, et fera partie des grands favoris.

On retrouvera peut-être aussi dans cette catégorie Nabil Bentaleb, qui brille dans l'entrejeu du LOSC et qui représente l'Algérie avec le néo-Fennec Amine Gouiri (Rennes), plus inconstant. Le Nigeria comptera également deux représentants avec l'ailier de Nantes, Moses Simon, gravement blessé et dont la saison est terminée, et le buteur de Nice, Terem Moffi. Les deux Super Eagles sont des habitués de ce prix, au même titre que le Marocain du PSG, Achraf Hakimi, qui sera une nouvelle fois de la partie.

Lamine Camara nommé pour la première fois

Le champion d'Afrique ivoirien place aussi deux joueurs avec l'attaquant de Reims, Oumar Diakité, et le précieux Wilfried Singo, auteur d'une première saison aboutie à l'AS Monaco et possiblement candidat à une belle place. Nommés pour la première fois, la pépite sénégalaise Lamine Camara (Metz) et le Burundais de Nice, Youssouf Ndayishimiye, débarquent eux sur la pointe des pieds.

Rayon absences, on notera que le Cameroun n'est pas représenté pour la deuxième année consécutive, tandis que l'Egyptien de Nantes, Mostafa Mohamed, et le Nigérian de Montpellier, Akor Adams, n'ont pas été retenus malgré respectivement 8 et 7 buts marqués. Le lauréat sera connu le 13 mai prochain au terme d’un vote effectué par un jury composé de médias spécialisés, dont fait partie Afrik-Foot.com.

Les 11 nommés pour le Prix Foé 2024
AUBAMEYANG Pierre-Emerick (Gabon/Marseille)
BENTALEB Nabil (Algérie/Lille)
CAMARA Lamine (Sénégal/Metz)
DIAKITÉ Oumar (Côte d’Ivoire/Reims)
GOUIRI Amine (Algérie/Rennes)
HAKIMI Achraf (Maroc/PSG)
MBEMBA Chancel (RD Congo/Marseille)
MOFFI Terem (Nigeria/Nice)
NDAYISHIMIYE Youssouf (Burundi/Nice)
SIMON Moses (Nigeria/Nantes)
SINGO Wilfried (Côte d’Ivoire/Monaco)

Éminent économiste, enseignant chercheur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, le professeur Elhadj Mounirou Ndiaye vient d’enrichir le débat économique, d’un nouvel ouvrage. Intitulé «Chômage au Sénégal, Problématiques et Pistes de Solution», le livre aborde la grande problématique de la création d’emploi dans nos pays. L'auteur y dresse une fouille profonde et concise des problématiques actuelles du chômage et explore trois optiques majeures d'analyse qu'il a expliquées lors de la séance de dédicace.

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), AfricaJom Center, Amnesty International Sénégal et Article 19 Sénégal condamnent fermement les propos xénophobes et discriminatoires tenus à l’égard des étrangers et des personnes d’origine étrangère dans les médias et les réseaux sociaux.

« Nos organisations appellent les médias à ne pas offrir une plateforme aux auteurs de tels propos, conformément à leurs obligations en vertu du code de la presse qui régit leur travail », lit-on dans un communiqué.

Le document de souligner que ces propos, basés sur des suppositions douteuses, visent à saper la cohésion entre les communautés du pays. « Leur propagation sur Internet et les réseaux sociaux doit pousser les autorités compétentes à prendre les mesures utiles et nécessaires afin de punir leurs auteurs et prévenir tout acte qui pourrait en découler », ajoute le communiqué.

iGFM - (Dakar) Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne perd pas de temps. Après sa prestation de serment, suivie de la passation de pouvoir au palais de la République, il a reçu dans la foulée le patron de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko.

Il a foulé le sol du Sénégal ce 2 avril alors qu’il a été forcé de quitter le pays après ses démêlés avec le président Macky Sall. 

Le journaliste Adama Gaye dans une vidéo, est aperçu à l’aéroport Blaise Diagne de Diamniadio. Convaincu que le Sénégal a recouvré sa liberté perdue avec la 3e alternance marquée par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal, il exprime qu’ «en arrivant ici c’est un sentiment de truelle à la main» pour faire partie des personnes qui vont construire ce pays. 

«Je suis éclaté d’être de retour dans ce pays. C’est un pays que j’ai dans mes entrailles. On m’avait obligé de le quitter pendant 5 ans pour un exil politique et vivre par monts et par vent à travers le monde en étant convaincu que je ne pouvais pas revenir dans mon pays. C’est le plus grand malheur qui pouvait m’être infligé. Heureusement que tout s’achève. Et c’est une victoire éclatante que le monde observe et salue parce que nous ne sommes pas un pays qui a pour vocation d’être autocrate. Nous sommes une terre de liberté, de démocratie, de bonne gouvernance, d’ethnicité réunie, de co-construction. Et je pense que nous avons la possibilité aujourd’hui  de rebâtir ce pays. (…) je suis disposé à participer à la marche de ce pays », déclare-t-il. 

Pour rappel, Adama Gaye a été envoyé en prison en 2019 pour «offense au président de la République» et d’«atteinte à la sûreté de l’État ». A sa sortie, il est parti en exil en Egypte jusqu’à son retour au Sénégal en 2024.

Jangat Abdoulaye Cissé : Après le rituel républician, place à la dimension politique

Après la passation de pouvoir avec son successeur, le président de la République sortant Macky Sall a pris la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS) pour quitter le pays. Mais il faut souligner qu’au niveau du Boulevard de la République, le désormais ex-chef d’État a été ovationné par ses partisans, venus lui rendre un dernier hommage. Il a été également hué par ses détracteurs présents sur les lieux.

L’émotion était à son paroxysme hier au Palais de la République et ses environs, lorsque le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye a quitté Diamniadio pour venir prendre possession des lieux. Le chef d’État sortant Macky Sall, vêtu tout de blanc, entouré de certains de ses collaborateurs tels que le Premier ministre Sidiki Kaba ou le Président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, l’attendait sagement à l’intérieur où il lui a remis quelques instants plus tard la clé symbolique du Palais de la République sous les yeux de Farba Ngom, Abass Fall et autres, dont les applaudissements ont accompagné le geste du successeur d’Abdoulaye Wade.

S’adressant à Bassirou Diomaye Faye, il a déclaré : «M. le président de la République, j’ai l’honneur de vous remettre la clé symbolique du Palais de la République et nous vous souhaitons bon séjour dans cette bâtisse. Que Dieu vous accompagne».

C’est sur ces mots que Macky Sall a fait signe de la main au nouveau maître des lieux, lui indiquant qu’il allait prendre congé de lui. Les deux hommes, devant l’œil vigilant des gardes du corps qui veillent au grain, ont descendu ensemble les escaliers. Le Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow qui voulait en ce moment se positionner tout juste derrière eux, au moment dans la descente des escaliers, a été tout bonnement écarté de la main par un garde du corps, le poussant à se mettre sur le côté, loin de Macky Sall et de Bassirou Diomaye Faye.

Pendant ce temps, une haie d’honneur s’était déjà constituée sur le perron du Palais de la République où était dressé un tapis rouge. La haie d’honneur était composée de la garde présidentielle et des employés du Palais qui applaudissaient ardemment leur désormais ancien patron. Arrivés à quelques mètres de la porte principale, Diomaye et Macky ont fait une accolade qui a été suivie d’une poignée de mains pour se dire au recevoir. Dans cette atmosphère, les photographes et les cameramen rivalisaient de détermination pour immortaliser cet évènement ô combien symbolique pour la démocratie sénégalaise.

Après quelques poignées de mains avec des personnalités étatiques et des hauts gradés, Macky Sall s’est placé à l’arrière de la voiture devant le conduire à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor (LSS). Une fois sur le Boulevard de la République, Macky Sall, sous escorte, s’est levé pour saluer ses partisans qui étaient venus nombreux pour lui rendre un dernier hommage et le remercier pour le travail abattu à la tête du Sénégal. Sans nul doute militants de l’Alliance pour la République (APR), ces derniers scandaient son nom et tenaient des propos élogieux en son égard. Il faut aussi signaler que d’autres personnes présentes sur les lieux l’ont hué en le taxant de tous les noms d’oiseaux. Le cortège s’est ensuite dirigé vers l’aéroport LSS où le prédécesseur du Président Diomaye a pris son avion pour quitter le pays.

Son port a suscité beaucoup de débats notamment sur les réseaux sociaux. Des voix s’étaient élevées pour dénoncer le caractère «maçonnique» du grand collier que portait l’ancien président Macky Sall à l’occasion des cérémonies de décoration de l’ordre national du Lion. Mais il s’agit en réalité du symbole du chef de l’état.

On a tous vu le Président Bassirou Diomaye Faye porter hier le collier du Grand maître de l’Ordre National du Lion. Auparavant ses prédécesseurs ont également porté ce symbole de l’Etat du Sénégal.

Parure scintillante en l’honneur du président de la République, ce collier brille, tout en or. Il est composé de 13 médaillons avec des symboles de la République, 2 médaillons qui portent un baobab, 3 qui portent un lion et une étoile, 2 autres qui portent un plan d’arachide et 6 autres médaillons qui représentent l’ordre national du Lion.

Soit un total de 13 médaillons avec le sceau de la République, l’étoile, le baobab et le lion qui représentent tous des symboles de notre pays. Il y a une deuxième partie essentiellement composée d’un pendentif, arborée d’une étoile émaillée blanche à cinq rayons pommetés d’or, qui est l’insigne réglementaire de l’ordre national du lion. Il est suspendu à un motif central représentant le monogramme RS.

Établi lors de l’accession du pays à l’indépendance, l’Ordre National du Lion du Sénégal reconnaît un engagement exemplaire envers la patrie. L’Ordre National du Lion du Sénégal se compose de plusieurs classes de mérite, reflétant l’étendue des contributions et des réalisations des récipiendaires.

Pour être éligible à cette distinction prestigieuse, il est requis un service de 15 ans dans le domaine civil ou militaire en temps de paix, ou bien 20 ans d’activités professionnelles remarquables.

Sous l’égide de la présidence de la République du Sénégal, l’Ordre est présidé de droit par le chef de l’Etat lui-même, incarnant ainsi le plus haut rang de reconnaissance au sein de la nation. Depuis 2012, le général Ousmane Ibrahima Sall assume le rôle de grand chancelier de l’Ordre, assurant la gestion et la préservation de cette tradition et de son prestige.

Dakar, 3 avr (APS) – La livraison de mercredi de la presse quotidienne, comme l’on pouvait s’y attendre, traite principalement de la passation de pouvoir à la tête du Sénégal, avec la prise de fonction officielle du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. 

“Diomaye aux manettes”, affiche à ce sujet le quotidien Enquête, lequel rapporte que le successeur de Macky Sall a prêté serment lors d’une cérémonie solennelle tenue mardi en fin de matinée à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar, “en présence de plusieurs chefs d’Etat et des autorités de l’AES”, l’Alliance des Etats du Sahel.

“Je garderai toujours à l’esprit les lourds sacrifices consentis afin de ne jamais vous décevoir”, a déclaré, lors de son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye, dans des propos rapportés par le même journal.

Le nouveau président est “pour un Sénégal souverain et ouvert”, souligne Enquête, le quotidien Les Echos mettant en exergue d’autres propos du président de la République nouvellement investi. “Sous mon magistère, a-t-il par exemple déclaré, le Sénégal sera un pays apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée.”

“Franchissant le parvis du palais, hier en début d’après-midi suite à sa prestation de serment, le président Bassirou Diomaye Faye, entouré du protocole d’Etat, s’est installé dans ses nouvelles fonctions la main dans celle de son prédécesseur, conscient des charges énormes qui pèsent sur lui”, écrit Kritik’.

“Désormais, ajoute ce quotidien, c’est dans ces lieux mythiques qu’il présidera aux destinées du Sénégal”, et “héritant des clés du palais présidentiel, le désormais premier magistrat sénégalais commence une nouvelle vie dont les Sénégalais espèrent qu’elle sortira le pays de l’ornière”.

D’ores et déjà, “Diomaye Faye fixe le cap” (l’Info) et rassure : “Le Sénégal sera un pays d’espérance” (Le Soleil). Walfquotidien note que dès son installation, “Bassirou Diomaye Faye a donné le ton”, évoquant en particulier les victimes des troubles politiques enregistrés au Sénégal de mars 2021 à juin 2024, en lien avec la quête de pouvoir du parti dissous Pastef, celui du nouveau président.

“Il me revient des douloureux souvenirs des martyrs de la démocratie sénégalaise, des amputés, des blessés et des anciens prisonniers. Je garderai toujours à l’esprit les lourds sacrifices consentis afin de ne jamais vous décevoir”, assure-t-il, cité par le quotidien Libération, qui titre joliment à sa une, “Le serment de Diomaye”.

Selon Vox Populi, le président Faye a déjà jeté “les bases de sa gouvernance”, à travers les premiers décrets qu’il a pris “pour nommer aux postes clés”, notamment à celui de Premier ministre, dont hérite Ousmane Sonko, jusqu’à son élection son mentor politique.

“Le duo Diomaye-Sonko au sommet de l’Etat. Les antisystèmes à l’épreuve du système”, titre à propos Vox Populi, pendant que L’Observateur affiche, sur le même sujet, “Diomaye-Sonko, le président et son leader”.

“Le chef de l’Etat n’a pas perdu de temps. Après sa cérémonie d’investiture et sa prestation de serment dans la matinée du 02 avril, le président Bassirou Diomaye Faye a effectué sa première nomination. Ousmane Sonko est le nouveau Premier ministre”, indique L’Observateur.

“Le Premier ministre du nouveau régime est connu. Sans surprise, il s’agit d’Ousmane Sonko qui proposera, dans les prochaines heures, une liste des membres du gouvernement”, renchérit Enquête. “Ce sera avec des ministres aux mains propres”, précise Source A, reprenant les déclarations du nouveau chef de gouvernement, que Les Echos présente comme un “super Premier ministre”.

“Sonko, porteur de projet aux commandes de Diomaye”, résume Tribune à sa manière, avant d’ajouter que le professeur Mary Teuw Niane devient ministre, directeur de cabinet du président de la République.

L’inspecteur d’Etat Oumar Samba Ba, pour sa part, est maintenu à son poste de secrétaire général de la présidence de la République, selon Tribune, lequel quotidien pointe “la nécessité de dépolitiser la sphère publique sénégalaise”, comme un point important du programme du président Bassirou Diomaye Faye.

Mary Teuw Niane, Dir-cab du Président Diomaye
Le chef de l’Etat a pris hier un décret pour la formation de son cabinet. Le Président Bassirou Diomaye Faye a ainsi nommé Mary Teuw Niane son Directeur de cabinet. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous Macky Sall, après avoir échoué à se présenter à l’élection présidentielle, avait rejoint par la suite la coalition « Diomaye Président ». Ainsi donc, le natif de SaintLouis qui avait quitté, en juillet 2022, la présidence du Conseil d’administration de Petrosen, va assister le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye dans ses prises de décisions.

Oumar Samba Ba reste Secrétaire général de la Présidence
C’est une continuité dans le vent de changement annoncé par le nouveau régime entré en service hier. En effet, pour ce qui concerne le poste de Secrétaire général de la Présidence de la République, le Président Bassirou Diomaye Faye a décidé de reconduire Oumar Samba Ba à son poste. Issu du corps des Inspecteurs généraux d’Etat, Oumar Samba Ba a commencé par occuper le poste de Secrétaire général adjoint à la Présidence de la République en 2019. Il a traversé tout le second mandat de Macky Sall en restant au poste de Secrétaire général de la Présidence.

Diomaye Faye a reçu le patron de la SFI de la Banque mondiale…
A peine installé dans ses nouvelles fonctions de chef de l’Etat, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu en audience, hier, le Directeur général de la Société financière internationale (SFI), une filiale de la Banque mondiale. A sa sortie d’audience, le patron de la SFI, le Sénégalais, Makhtar Diop, dit se retrouver dans les priorités du nouveau président de la République. Il s’est félicité de sa rencontre avec le nouveau chef de l’Etat qui, selon lui, a été fructueuse. Ensemble, les deux hommes ont passé en revue le programme de la Sfi, la plus importante institution mondiale d'aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé. Ils ont aussi parlé des orientations que le prochain gouvernement mettra en œuvre. Parmi les points abordés, le nouveau chef de l’Etat et son hôte se sont appesantis sur le secteur de l’agriculture, du logement et de la digitalisation de l’économie. Le Président Bassirou Diomaye Faye et Makhtar Diop ont aussi évoqué la mobilisation de ressources domestiques et du rôle du secteur privé.

…Et le Premier ministre du Rwanda
Le nouveau chef de l’Etat a également reçu en audience le Premier ministre du Rwanda. Edouard Ngirente a assisté à l’investiture de Bassirou Diomaye Faye, hier, au Centre des expositions de Diamniadio. Il était venu représenter le Président Paul Kagame à l’entrée en service du nouveau chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

Sonko reste la star
Ce n'est pas demain la fin de la popularité du président du Pastef Ousmane Sonko. Comme à l'accoutumée, le maire de Ziguinchor et leader charismatique du parti Pastef, qui va gouverner le pays pour les cinq prochaines années, a ravi la vedette presque à tout le monde. Et les chefs d'Etat africains étaient visiblement très heureux de serrer la main à l'iconoclaste opposant politique. En outre, c'était l'extase chez les militants à chaque fois que son image apparaissait sur les écrans qui étaient dans la salle. Après la prestation de serment, Ousmane Sonko a eu beaucoup de peine avant de sortir dans la salle, assailli par les militants.

Les militants du Pastef indiquent la voie sous-régionale
Le nouveau président de la République Bassirou Diomaye n'a pas encore défini les contours de sa politique sous-régionale, même s'il est foncièrement souverainiste. Mais force est de constater hier que les militants qui étaient présents dans la salle ont visiblement exprimé en filigrane leur souhait de voir le président Bassirou Diomaye Faye travailler avec les militaires qui sont au pouvoir dans la sous-région. En effet, le Président de la Guinée Conakry, le général Doumbouya, le président de la transition malienne Malick Diao et le représentant du Burkina Faso ont été chaleureusement applaudis par les militants du Pastef. Et le général Doumbia a d'ailleurs eu des échanges très amicaux avec le Président élu Bassirou Diomaye Faye et le leader du Pastef Ousmane Sonko.

Diomaye Faye «réconcilie» la CEDEAO et l'AES
Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) depuis septembre 2023, ont décidé de retirer leurs pays de la CEDEAO. Et depuis lors, les chefs de l'AES et de la CEDEAO se regardent en chiens de faïence. Mais hier, ils étaient ensemble presque pour la première fois depuis quelques années pour l'investiture du Président Bassirou Diomaye Faye.

Seule la RTS à la levée de couleurs au Palais le 04 avril
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) est dans l’impossibilité d’accréditer tous les journalistes qui veulent couvrir la levée de couleurs au Palais le 04 avril 2024. Elle avait reçu plus de 1 000 demandes d’accréditations que le palais ne peut contenir. Ainsi renseigne-t-elle dans un communiqué, pour la couverture médiatique, l'exiguïté du lieu fait qu’il risque de n’y avoir que des journalistes de la RTS. Ce qui n’est pas une première. Car, selon la Dirpa, lors de la période de la Covid-19 (2020), la levée de couleurs qui s’était tenue au Palais n’avait enregistré que la présence d’équipes de la RTS et cela était géré par le protocole de la Présidence.

Amadou Ba réagit depuis la Mecque
Absent du territoire national, le candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la Présidentielle, Amadou Ba, a réitéré ses félicitations au président de la République, Bassirou Diomaye Faye suite à sa prise de fonction. Depuis la sainte ville de La Mecque où il se trouve pour accomplir la Oumra, l'ancien Premier ministre prie pour la paix et la stabilité du pays. Il renouvelle en outre ses vœux de succès les plus sincères au président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Barthélémy Dias s’associe aux vagues de félicitations
Restons toujours à la cérémonie d'investiture du nouveau chef de l’Etat pour dire qu’absent du Sénégal, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a toutefois adressé ses félicitations au président de la République du Sénégal. Dans un communiqué parvenu à « L'As », l'édile de la capitale souligne que c'est avec un profond respect et un grand espoir qu’il accueille Bassirou Diomaye Faye dans ses nouvelles fonctions en tant que Maire de Dakar. Il prie ainsi pour un avenir de prospérité et d'harmonie.

AMS promet de garder le cap avec l'État central
A l'instar du maire de Dakar, l'association des Maires du Sénégal adresse également ses félicitations au nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, suite à son installation officielle. Dans le communiqué parvenu à « L'As », l'AMS a salué la posture républicaine de nos concitoyens. Pour son président Oumar Ba, le peuple sénégalais, encore une fois, vient d’administrer la preuve de sa singularité légendaire en triomphant du virage historique et périlleux de l’élection présidentielle de 2024, en s’exprimant librement et souverainement. Il souligne que toutes nos institutions ont fait honneur au pays et un président de la République a été élu démocratiquement à l’issue d’une élection transparente. Réitérant ses félicitations solennellement au nouveau Président, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l'Ams entend garder le cap dans ses relations traditionnelles avec l’État central qu’elle accompagne dans tout ce qui concerne les politiques de décentralisation et la promotion des territoires.

Crise du PDS à Djidah Thiaroye Kaw
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) est en zone de turbulence au niveau de la commune de Djidah Thiaroye Kaw, au lendemain de l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Car des responsables dont Djibril Diatta et Sidy Sall, frustrés de l’attitude de leur président de section communale d’avoir donné une consigne de vote en faveur d’Amadou Ba, sont montés au créneau pour exiger son départ. Une exclusion que réfute Mor Niass qui parle de cabale face à l’attitude de ses détracteurs qui, selon lui, lors des dernières locales, avaient fait une dissidence contre le mot d’ordre de leur formation politique ; avant de réitérer son ancrage au PDS.

Collectif «Justice pour Sidy Mouhamed Ndao»
Le collectif «Justice pour Seydina Mouhamed Ndao» compte organiser une marche d’ici samedi à Pikine. Daouda Guèye et compagnie envisagent d’ailleurs de déposer une lettre d’information sur la table de l’autorité préfectorale. Et à ce sujet, les responsables du collectif ont tenu une réunion sur la question pour exiger que justice soit faite. Ce, malgré l’interpellation de 06 limiers de la police de Pikine par la Division des investigations criminelles (Dic) en charge de l’enquête.

Rififi à Dakarnav
Suite mais pas fin du feuilleton de Dakarnav. Car des syndicalistes de la centrale syndicale Udts opposés à leurs camarades de l’Unsas qui réclament le maintien des portugais de la société, invitent ces derniers à publier encore le rapport d’audit qui avait épinglé leur société sans pour autant dénoncer l’action de 01% alloué au Sénégal depuis 1999, soit 25 ans. Ces syndicalistes de l’Udts exigent d’ailleurs la réintégration de 07 délégués du personnel licenciés abusivement par les portugais et que l’inspection du travail avait condamné, et l’implication des travailleurs dans le Conseil d’administration mais aussi dans la signature du contrat de concession.

Pr Mary Teuw Niane sur les pas de Ousmane Masseck Ndiaye
La nomination du Pr Mary Teuw Niane comme Directeur de cabinet du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a été bien appréciée par les Saint-Louisiens. A Bango, certains citoyens se sont retrouvés devant sa maison familiale pour se réjouir de la décision prise par le successeur de Macky Sall. Pour Amath Diallo, le chef de l’Etat a misé sur l’expérience du Pr Mary Teuw Niane qui connaît les rouages de l’administration, un homme très discret, engagé et rompu à la tâche. Après feu Ousmane Masseck Ndiaye, le Professeur Mary Teuw Niang est le deuxième Saint-Louisien à occuper ce poste au grand bonheur des populations de sa ville qui ont voté massivement pour la coalition «Diomaye Président».

Village d’enfants Sos de Pikine
Mettre fin au calvaire des femmes face au diktat des institutions financières qui font des taux élevés sur les prêts bancaires. C’est le crédo que se sont fixé des acteurs au développement, membres du village d’enfants Sos basés à Pikine. Ces derniers qui ont mis en selle un système d’économie solidaire à travers des programmes d’accompagnement des communautés pour la protection de l’enfant (Pacope) ont d’ailleurs organisé, dans le cadre du mois dédié à la femme, une séance de causerie avec les femmes bénéficiaires du projet pour partager leurs expériences pratiques qui leur ont permis aujourd’hui de favoriser l’éducation financière, l’économie solidaire mais aussi de gérer les besoins de leurs familles dont la scolarisation et la couverture sanitaire de leurs enfants